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« La mémoire est-elle géographique ? »

Compte Rendu café géographique de Saint-Brieuc
17 octobre 2014

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Anne Hertzog est maître de conférences de géographie à l’Université de Cergy-Pontoise, membre du Laboratoire MRTE, associé à l’EIREST (Paris 1 – Sorbonne). Elle travaille sur les processus de patrimonialisation, le lien tourisme-mémoire et la géographie des musées. Ses recherches actuelles portent tout particulièrement sur la fabrique patrimoniale de la première Guerre mondiale et la territorialisation des constructions liées à ce conflit.

Notre intervenante se propose, dans un premier temps, de répondre à la question «La mémoire est-elle géographique ? » à partir de quelques pistes de réflexion et dans un second temps de les croiser avec ses terrains de recherche afin d’illustrer son propos.

1 – Quelques pistes de réflexion

Cette question sera abordée dans le cadre d’une définition de la géographie en tant qu’étude de la dimension spatiale des sociétés (Lévy, Lussault).

Anne Hertzog donne une définition préliminaire avant d’aller plus loin : La mémoire en sciences sociales, en histoire, en géographie, s’entend comme un processus de reconstruction du passé notamment à travers des représentations et des pratiques sociales qui peuvent aussi mobiliser l’imaginaire. La mémoire n’est jamais attachée aux lieux et aux objets de manière inhérente, il n’y a pas de lieu de mémoire en soi. La mémoire, les mémoires, sont toujours activement construites dans des contextes spécifiques et transmises par des discours, des objets et des pratiques ; il n’y a pas de mémoire sans acteurs.

Si nous nous interrogeons à ce lien espace/mémoire, mémoire/géographie, la référence qui nous vient immédiatement est celle des « Lieux de Mémoire » de Pierre Nora, cette somme de travail collectif rédigé par des historiens dans les années 1980-1990 ; pour Pierre Nora, le lieu de mémoire n’est pas automatiquement un lieu, tel que le géographe l’entend.

C’est donc à partir d’une approche géographique, comment les sociétés organisent l’espace, que nous répondrons à  la question « La mémoire est-elle géographique ? » ;  ce qui va nous intéresser, ce sont  les pratiques spatiales des acteurs de mémoire.

Les acteurs mémoriels se représentent, aménagent, se disputent l’espace en fonction de leur interprétation, de leur rapport au passé mais aussi de leurs rapports aux Autres et au Monde. Nous verrons à partir de quelques exemples que les pratiques mémorielles en utilisant l’espace, en le mobilisant, produisent de l’espace, inventent de nouveaux espaces « patrimoniaux », « lieux de mémoire », « paysages de mémoire »… Enfin, il s’agit de voir comment les politiques mémorielles interfèrent avec les politiques d’aménagement des territoires, les politiques touristiques, comment la « mémoire » lorsqu’elle devient action publique, transforme les territoires.

Autre question que nous pouvons nous poser, quelles sont les relations que les acteurs, les sociétés entretiennent avec la passé, font-ils de la « place » au passé, et si oui, à quel passé ?

La visibilité ou de l’invisibilité, dans l’espace, du passé à travers les traces matérielles, c’est aussi questionner les paysages d’un point de vue politique.

Le « boom mémoriel » de la recherche

Depuis les années 1990, tant en histoire que dans les sciences sociales, on observe un développement des travaux autour de la mémoire et la géographie s’intègre à ce déploiement (mutations de la géographie qui travaille sur la symbolique, les représentations, qui explore les sociétés d’un point de vue politique, qui s’intéresse aux traces du passé). Les travaux de recherche sur le patrimoine sont nombreux, citons les géographes Maria Gravari Barbas, Patrice Melé ou encore Vincent Veschambre.

Ces travaux académiques sur la mémoire et le patrimoine accompagnent un phénomène social qui touche le monde entier et plus particulièrement la France et l’Europe et qui s’exprime par l’intérêt généralisé de nos sociétés pour le passé (la généalogie, les associations de défense du patrimoine…). Une autre manifestation de cet intérêt pour le passé est le tourisme de mémoire, ces flux de visiteurs qui investissent les lieux du passé  en particulier les sites associés aux douleurs et aux traumatismes comme le champ de bataille.

2 – La patrimonialisation et l’usage des mémoires de la Grande Guerre

Anne Hertzog se propose d’aborder cette question des processus de patrimonialisation sur lesquels elle oriente actuellement ses recherches à partir de deux types d’approche.

21 – Le Musée, en posant une question  classique en géographie, celle de sa logique de localisation.

Le Musée de la Grande Guerre est une forme de patrimonialisation par la constitution de collections qui se développe dès la fin du conflit dans les régions du front et à Paris (musée de l’Armée). Des musées se constituent aussi à l’étranger à partir d’objets collectés sur le champ de bataille (Australie). Dans le même temps, apparaît un tourisme de mémoire que l’on appelle alors, tourisme de champ de bataille.

Progressivement, ce mouvement va s’étioler. Les acteurs locaux font même un constat alarmant dans les années 1960, comme dans les Vosges où sur le « Linge », qui a été un lieu de champ de bataille, ils découvrent un mémorial quasiment en ruines ; l’Etat qui l’avait reconnu comme monument historique dans les années 1920, le laissant à l’abandon. C’est de ce constat que provient la volonté de restaurer ce lieu patrimonial et de construire un musée.

Ce qui caractérise ces premiers musées mémoriaux créés in situ, dans les années 1960, comme au musée de la bataille du Linge dans les Vosges, mais aussi à Verdun, c’est le rôle des associations d’Anciens Combattants, visible en particulier par une muséographie très spécifique qui sacralise le patrimoine et la mémoire de la Grande Guerre.

Dans les années 1980-1990, on constate un retour de la Première Guerre mondiale dans la société avec une vague de nouveaux musées (une période de commémoration, d’anniversaire) qui ont une nouvelle logique de localisation. Il y a bien diffusion de musées dans les territoires de l’ancien front mais ce sont le plus souvent des créations urbaines. Pour illustrer son propos, Anne Hertzog prend pour exemple, l’Historial de Péronne dans la Somme. On se situe dans la Somme, au niveau du front ouest,  dans une partie du front où se sont battues les nations du Commonwealth ; à proximité, il y a la petite ville de Péronne. Dans les années 1980, Péronne n’est pas un lieu touristique, elle se trouve dans un territoire du département plutôt moins peuplé qu’ailleurs. Les responsables politiques s’interrogent alors : quel aménagement pour  dynamiser cette région ?  Un audit  confirme que ce qui marque cet espace, c’est la guerre (de fait, il y a beaucoup de mémoriaux du Commonwealth).  Dans ces années 1990, les Français vont commencer à valoriser ce patrimoine en tant que ressource touristique. On a là un glissement, un changement qui s’opère et qui permet de comprendre ces nouvelles localisations. C’est une création ambitieuse (architecte de renom, équipe internationale d’historiens) qui coûte très chère et dont l’initiative revient au Conseil Général qui va le cofinancer avec d’autres institutions comme l’Europe, le ministère de la Culture. Les enjeux sont multiples, enjeu touristique, enjeu patrimonial, enjeu culturel. Il s’agit de rendre accessible la culture à la population locale, ce qui va dans le sens d’une politique de démocratisation culturelle. Il s’agit aussi, pour le département de la Somme, de se positionner à différentes échelles dans la géographie mémorielle de la Première Guerre mondiale ; se positionner dans une histoire nationale par rapport à Verdun qui est alors le lieu de mémoire par excellence de la Grande Guerre et de montrer que les Français se sont battus partout (d’ailleurs on retrouve des initiatives identiques dans les départements du Nord, dans les Vosges, dans la Marne) ; se positionner aussi dans une histoire européenne et l’Historial de Péronne l’illustre très bien, il juxtapose des discours français, allemand et britannique à travers une muséographie très innovante à l’époque. Ce double positionnement s’accompagne d’une dimension politique de la gestion des territoires ; il faut le comprendre comme une affirmation des acteurs locaux,  ici le Conseil Général, dans les politiques du patrimoine et qui va dans le sens de la décentralisation. Tous ces enjeux  sont, bien évidemment, liés dans la production de ce musée qui rend compte d’un nouvel usage de ce passé avec le développement de la mise en tourisme (musées, parcours touristiques de la mémoire…) de ce patrimoine de la Première Guerre mondiale.

Péronne n’est pas un cas isolé, on retrouve ces enjeux autour de la mémoire de la Grande Guerre dans d’autres territoires de l’ancien front.

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Ce graphique sur les guides touristiques publiés par an de 1914 à 2013 montre  le regain d’intérêt pour le patrimoine de la Grande Guerre.

Ce processus de diffusion géographique se poursuit dans le cadre du Centenaire de la Première Guerre mondiale avec la création de nouveaux musées urbains dans les territoires de l’ancien front. On peut donner comme exemple, le musée de Meaux en Seine et Marne, inauguré en 2011.

Dans le même temps, on observe un renouvellement des musées traditionnels et qui se traduit par des réinterprétations du patrimoine en fonction de ce que les historiens appellent les cultures mémorielles c’est-à-dire les manières dont on se souvient de ce passé qui sont nourries par les médias, par l’historiographie, mais aussi par des positions personnelles par rapport à ce passée. Le rôle des positions nationales et internationales, le fait que l’on soit par exemple,  en situation post coloniale contribue aussi au renouvellement de ces musées.

Le musée de la ville d’Albert dans la Somme, illustre l’adaptation des acteurs culturels et des acteurs mémoriels locaux aux cultures mémorielles ; lors de sa modernisation, une muséographie particulière est adoptée, en particulier la présentation d’objets de fouilles en l’état dans des vitrines (il faut faire « authentique »), présentation très appréciée des visiteurs britanniques très nombreux dans la Somme. Il y a là une adaptation des acteurs culturels locaux  à ce qu’il croit être la culture mémorielle britannique. Le tourisme participe à la patrimonialisation.

On constate donc le développement de ce tourisme de mémoire qui est aujourd’hui particulièrement promu par le Ministère de la Défense notamment un de ses services, la DMPA (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives) et le Ministère du Tourisme. Des conventions sont signées entre les deux ministères pour promouvoir le tourisme de mémoire, faire de la France une destination privilégiée pour ce tourisme.

Salon international du tourisme en 2013 à Paris

Salon international du tourisme en 2013 à Paris

Dans ce Salon, il y a un Pavillon du Tourisme de Mémoire, avec la présence de différents offices de tourisme des régions de l’ancien front. C’est un changement majeur inimaginable, il y a encore quelques années.

Cette mise en tourisme du patrimoine de la Grande Guerre suscite des débats tant académiques qu’au sein des territoires où les acteurs locaux s’interrogent : faut-il mettre autant en avant cette forme de tourisme ? Débat d’ailleurs qui n’est pas si neuf ; dans les années 1920, les premiers touristes qui arrivent des grandes villes françaises pour visiter les champs de bataille sont souvent très mal reçus par les habitants.

Parmi cette nouvelle génération de musées très contemporains, il y a beaucoup de musées étrangers comme le musée du Parc de Terre-Neuve à Beaumont-Hamel dans la Somme sur un champ de bataille où se sont battus les troupes de Terre-Neuve.  Ce musée est conçu dans l’architecture de Terre-Neuve ; ainsi  au-delà de la patrimonialisation de la Grande Guerre, il y a, à travers ce Mémorial, une volonté d’affirmation de l’identité terre neuvienne.

Autre exemple intéressant de renouvellement, le musée sud-africain de Longueval dans la Somme ; il s’agit d’une réplique d’un fort sud-africain construit dans les années 1980 par l’Afrique du Sud qui présentait une histoire blanche de la Grande Guerre. Avec la fin de l’apartheid, le musée a introduit un autre point de vue, l’implication de « héros » noirs dans le conflit mondial.

 

22 –  Les pratiques des acteurs constituent la 2ème approche de mon exposé, à partir de recherches que je mène avec des chercheurs de Paris I Panthéon-Sorbonne (Sébastien Jacquot, Maria Gravari Barbas, Pierre Denmat, Claire Dupuis).

Mon exposé prend pour exemple, le département de la Somme qui est mon terrain actuel d’études. Il y a là des acteurs particuliers, les Britanniques qui installent des B§B sur les champs de bataille historiques où se sont battus les troupes anglaises. Ces Britanniques ne sont pas forcément des descendants des soldats de la Grande Guerre, ils sont d’origine professionnelle très diverse et à un moment de leur vie, ils s’installent dans la Somme, accueillent ces flux de touristes britanniques, tout en étant en relation avec les acteurs culturels locaux. Eux-mêmes se présentent comme des « porteurs de mémoire » et ce qui est intéressant, c’est de se poser la question : en quoi participe-t-il à la transformation de l’espace de la Somme en territoire de mémoire britannique ? Une autre question que l’on peut se poser : peut-on encore parler aujourd’hui de cultures mémorielles nationales séparant une mémoire britannique d’une mémoire australienne ou encore d’une mémoire française de la Grande Guerre quand aujourd’hui on parle de mondialisation, de circulation, d’homogénéisation qui uniformiseraient nos rapports au passé ? On est très probablement dans l’entre-deux.

Anne Hertzog présente quelques documents photographiques, comme l’intérieur d’une chambre d’hôtes où la maison tout entière devient lieu de mémoire (exposition de photos, de livres sur la Grande Guerre, d’objets de l’artisanat des tranchées…), et la culture britannique y est très prégnante (le petit déjeuner du matin est « so british » avec œufs et bacon !)

B&B britannique dans la Somme

B&B britannique dans la Somme

Comme le montrent des sociologues et géographes britanniques, c’est l’idée de recréer un territoire de mémoire britannique. Les pratiques touristiques de ces Britanniques sur les champs de bataille marquent aussi le paysage et l’espace de façon bien particulière ; au Mémorial de Thiepval qui est un mémorial franco-britannique, ces touristes de la mémoire déposent des Poppies (coquelicots). Il y a, par ces pratiques mémorielles, une forme d’appropriation des espaces de la Somme par les acteurs Britanniques.

Pour conclure  sur les rapports entre Mémoire et Géographie, citons le projet d’inscription des « Cimetières, Nécropoles, Mémoriaux et Paysages associés de la Grande Guerre (Front Ouest) » au Patrimoine Mondial de l’Humanité. La Mémoire ne se pense plus à l’échelle nationale mais à l’échelle mondiale. Quelles questions cela posent en termes mémoriels et en termes spatiaux ?

Questions :

Que se passe-t-il dans les écoles concernant ces mémoires collectives et individuelles de la Grande Guerre ?

Si les historiens constatent que, dans les programmes du secondaire, la place laissée à l’histoire des guerres est de plus en plus congrue, la Grande Guerre est enseignée. Au niveau des inspections académiques, il y a un  grand nombre d’initiatives, de projets, de réalisations dans les établissements scolaires. Certains projets sont même labellisés par l’Etat à travers son service, la Mission du Centenaire. En cette année de commémoration, il y a beaucoup d’écoles qui demandent aux élèves de collecter des témoignages (lettres, objets…)

auprès de leur famille pour exhumer le passé par cette mémoire familiale de la Grande Guerre. Ces initiatives sont le reflet d’une tendance nouvelle, on est complètement sorti du monde des Anciens Combattants (dans les années 60) ou de celui des experts et historiens (dans les années 80). Aujourd’hui, toute la population est mobilisée avec la « Grande Collecte »,  initiative qui se développe avec le Centenaire à l’échelle française et européenne. A partir des objets déposés et avant de les rendre aux familles,  les professionnels des Archives numérisent et constituent un fonds d’archives. Ainsi les habitants sont sollicités pour participer à la patrimonialisation de la Grande Guerre  qui s’inscrit dans un mouvement plus général qui pose la question « Comment  constitue-t-on  le patrimoine aujourd’hui ? Pour qui ? Par qui ? Ce qui est nouveau, c’est l’implication du citoyen dans la fabrique culturelle, la fabrique de la mémoire, la fabrique du patrimoine.

Ne pensez-vous pas que les projets et réalisations (musée, mémorial…) autour de la mémoire, du patrimoine de la Grande Guerre figent ces territoires dans le passé ?

Au Salon du Tourisme, j’ai été frappée par l’optimisme des professionnels concernant les filières touristiques fondées sur le passé. Pour les territoires de l’est de la Somme, des Vosges ou de la Meuse, il s’agit d’un véritable enjeu, en  suscitant des dynamiques nouvelles positives dans un temps très long (hébergements, flux…). Mais une question se pose ? Que va-t-il se passer après le Centenaire ?

Dans vos recherches, vous travaillez sur la localisation, sur les nouvelles formes de présentation de la Grande Guerre, mais s’attache-t-on à traduire le bruit, l’odeur, la mort ? Ou bien en reste-t-on à des vêtements sagement posés par terre, à des photos ? Comment traduire la guerre ?

Quelle est la place du géographe mais aussi de l’historien dans la construction de la mémoire de la Grande Guerre ?

Pour répondre à votre seconde question : dans les comités scientifiques des musées publics, les géographes sont de plus en plus invités car ils portent une réflexion originale sur les paysages, les lieux, les champs de bataille ; ils sont écoutés mais n’ont pas toujours le dernier mot…cependant ce qui est positif, c’est qu’il y a une diversité plus grande de voix dans la construction de la mémoire.

Concernant l’ambiance et la restitution de la guerre, votre question est très intéressante car elle se pose toujours ? Comment représenter la guerre ? Comment rendre compte ?

 Le Mémorial de Péronne (vêtements posés par terre) n’est pas généralisable, c’est un projet particulier qui voulait rompre avec cette idée de rendre compte de la guerre, cette illusion réaliste car la guerre, il faut vraiment l’expérimenter pour en comprendre toute l’horreur ; visiter un musée, quelque soit la muséographie n’en rendra jamais compte. La muséographie très conceptuelle de Péronne a donc été un choix mais elle ne plaît  pas à tous les visiteurs, elle est trop distanciée de la guerre.

Dans les musées anglo-saxons, les muséographies ont pour projet de mieux rendre compte de la guerre avec ambiance, immersion, reconstitutions. En France, on est beaucoup plus distant plus méprisant à l’égard des reconstitutions.

En revanche, le musée de Meaux recrée du sensible (reconstitution d’une tranchée, travail sur le son…). Sa muséographie allie l’approche sensible pour mieux rendre compte de la guerre à une approche plus conceptuelle.

Comment s’inscrivent les monuments aux morts dans cette appropriation spatiale de la mémoire de la guerre ?

Les monuments aux morts sont implantés sur tout le territoire national, chaque commune a construit son monument aux morts dans une situation très centrale. Depuis, l’espace urbain a évolué, et souvent pour réaliser de nouveaux aménagements dans le centre de la commune,  il faut déplacer les monuments aux morts. C’est l’objet de débats d’aménagements « Où le mettre ? » réponse souvent difficile d’autant plus quand le monument est celui de plusieurs guerres.

C’est une question intéressante qui renvoie à la place des guerres dans l’espace public.

Compte Rendu rédigé par Christiane Barcellini,
relu par Anne Hertzog