Date / Heure
17/02/2016
18:30
Emplacement
Bistrot de Julie
Catégories
« Le Cap Vert dans la mondialisation » par Michel LESOURD (Professeur émérite de Géographie à l’Université de Rouen), le mercredi 17 février 2016 à 18h30 au Bistrot de Julie (4 Allée Paul Feuga, Métro et Tram Palais de Justice).
Le Cap Vert dans la mondialisation
Géopolitique du développement d’un État-archipel
Michel LESOURD, Professeur Émérite, Université de Rouen (France)
À 460 km à l’ouest du continent africain, le Cap-Vert, archipel (10 îles, dont 9 habitées, 12 îlots) en Atlantique central, est un petit État (4033 km2, 540 000 habitants), indépendant depuis 1975, avec une diaspora péri-atlantique importante dans « les îles extérieures » (750 000 émigrés).
Avec des ressources limitées (c’est un sahel) et malgré sa vaste Zone Economique Exclusive (740 000 km2), le Cap-Vert est pauvre (Indice de Développement Humain : 0,636, 123è mondial). Sa position géostratégique est importante. Tourisme et services, liés au transport, sont ses meilleurs atouts. Transports et TIC ont hâté la trans-nationalisation de la société.
Le Cap-Vert est une république parlementaire « africaine ». C’est aussi un espace « mondialisé » depuis le XVè siècle : « découvertes », conquêtes, mondialisation commerciale et coloniale. Puis révolution technique avec la navigation à vapeur au XIXè, lutte anticoloniale et Guerre froide (1960-1990), mondialisation néo-libérale actuelle.
Le Cap-Vert est un petit État insulaire : un pays archipel pauvre et vulnérable dont la viabilité est difficile, et qui connaît aussi une forte diaspora et la trans-nationalité. L’« archipélité » pose la question des insularismes.
A partir de ce panorama rapide : quelle géopolitique du développement du pays ? Géopolitique externe, et aussi interne, parce que il est configuré en archipel diasporique.
- Géopolitique interne : cohésion, diaspora, particularismes et « cap-verdianité ».
- Mondialisation et géopolitique du Cap-Vert.
- Position atlantique et implications géostratégiques mondiales.