Ce ne sont pas uniquement les amateurs de longues plages de sable, ni les nostalgiques de Marguerite Duras qui se sont retrouvés à Trouville-Sur-Mer ce dernier week-end de septembre, mais aussi les passionnés de géopolitique. La station normande accueillait en effet les 10èmes Rencontres Géopolitiques, conçues et animées par Frédéric Encel, géopolitologue et essayiste. Pour y assister, pas besoin d’inscription, de QR Code, ni d’achat de billet. Les tables rondes, animées par des universitaires, diplomates, journalistes… sont ouvertes à tous. Cette année, les travaux portaient sur « La France et l’Afrique » et, grande nouveauté, un pays était invité, le Maroc, représenté par son ambassadeure en France, Madame Samira Sitaïl.
Fin de la coopération France-Afrique ? Certes pas
Pour étayer cette affirmation vigoureuse, trois experts sont à la tâche : le président du CIAN (1) Etienne Giros, l’économiste Alexis Karklins et le directeur exécutif Géographies de l’AFD Philippe Orliange (2).
Certes, il ne faut pas oublier la grande diversité de cet immense continent qu’est l’Afrique, aux échelles tant étatique que régionale. Et les chiffres officiels ne sont pas toujours très fiables. Mais les investisseurs français ont de nombreuses raisons de faire confiance à l’Afrique.
La croissance démographique est invoquée en premier lieu. Avec un taux de croissance annuelle de 4 à 4,5% depuis le début du siècle, la population de 1,5 milliard d’individus aujourd’hui devrait atteindre 2,5 milliards en 2050. Peut-on compter sur 2,5 milliards de consommateurs ?
Les richesses en matières premières sont considérables (cuivre, manganèse, uranium…) parmi lesquelles les précieuses terres rares indispensables à la réussite de la transition climatique. Deux pays sont déjà précurseurs en matière de développement durable, le Maroc et l’Afrique du Sud en transition vers une économie décarbonée.
La part de l’Afrique ne représente actuellement que 3% du PIB mondial. Sa marge de croissance est donc élevée d’autant que son taux de croissance depuis le début du siècle varie entre 5% et 5,5%.
Pour toutes ces raisons, Etienne Giros affirme que les entreprises françaises ont confiance dans l’avenir de l’Afrique. La majorité des membres du CIAN (160 entreprises) y gagne de l’argent et n’envisage pas de quitter le continent. Orange qui réalise 35% de ses bénéfices en Afrique en est un bon exemple. Les secteurs d’investissement sont nombreux : industries de transformation (par exemple l’automobile au Maroc), infrastructures (électrification…), produits de consommation, informatique (on compte en 2025 500 millions d’utilisateurs d’Internet)… sans oublier les industries culturelles comme au Nigéria (Nollywood est la deuxième plus grande industrie cinématographique mondiale).
Cette présentation optimiste ne doit pas occulter un certain nombre de facteurs qui risquent de freiner la coopération entre l’Afrique et la France.
Le premier facteur est d’ordre politique. Depuis les années 1990 et la fin de la Guerre froide, on constate un recul de la France en Afrique qui s’est tournée vers la mondialisation. De nouveaux acteurs sont à l’œuvre sur le continent : Chine, Turquie, EAU… Même si les IDE de la France ont doublé depuis 10 ans, ses parts de marché ont été divisées par deux. Les valeurs occidentales commencent à être contestées et de la colère s’exprime contre une France « donneuse de leçons ». Mais il ne faudrait pas généraliser le sentiment anti-français à tout le continent. Il n’est vivace que dans cinq ou six pays. La France a encore beaucoup d’atouts au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Sénégal …et surtout en Afrique du sud et en Tanzanie. Elle s’est réconciliée avec le Rwanda et l’Afrique atlantique constitue un espace de coopération même si nous avons moins de connaisseurs de cette région qu’autrefois.
Les facteurs économiques et sociaux sont aussi essentiels à la réussite des investissements. Il faudrait aider au climat des affaires grâce à un cadre réglementaire solide et surtout former le personnel. Dans les années à venir, 25 à 30 millions d’emplois devront être créés pour les jeunes actifs. La compétence de la main d’œuvre mais aussi le développement des infrastructures (les coupures d’électricité sont nombreuses) sont essentiels à la croissance. Les expatriés doivent avoir un comportement respectueux et faire preuve de patience et d’enthousiasme. Les finances sont aussi un sujet d’inquiétude ; on compte en effet aujourd’hui 17 pays connaissant de grosses difficultés financières.
Malgré ces réserves la conclusion d’Etienne Giros est optimiste. C’est en France que se trouve la clé de meilleures relations avec l’Afrique. Sa présence ancienne sur le continent doit être considérée comme un atout et non une charge. Face à une Chine qui se tourne de plus en plus vers l’Afrique, sa repentance expiatoire ne doit pas l’empêcher de regarder l’avenir.
Notes :
(1) CIAN : Conseil français des Investisseurs en Afrique
(2) AFD : Agence française de Développement
Michèle Vignaux, septembre 2025
Les nouveaux prédateurs du continent africain
Régulièrement les médias nous informent d’actes de piraterie contre un navire marchand ou des exactions commises par des armées privées extra-africaines mais, en-dehors des spécialistes, nos connaissances sur ces sujets restent superficielles. Les intervenants de cette table ronde consacrée aux prédations subies actuellement par le continent africain, ont donc beaucoup à nous apprendre.
Le thème traité par l’historienne Sophie Muffat est la piraterie. Dans nos imaginaires ce mot est souvent associé à des images de bandes dessinées ou de vieux films d’aventure, ce que l’intervenante nous demande tout de suite d’oublier. Les pirates d’aujourd’hui sont des gens qui manient les technologies les plus avancées et font preuve de beaucoup d’inventivité.
Qu’est-ce qui définit la piraterie moderne ? La Convention de Montego Bay (1) en fait « un acte illégitime de violence, de prédation, contre les biens et les personnes commis en haute mer par des navires privés (2) et des aéronefs ». Mais la piraterie est toujours à redéfinir car les pirates sont inventifs. Aussi est-il très difficile de mettre en place une coopération interétatique pour y faire face. Aujourd’hui, on a à lutter contre des groupes armés, très hiérarchisés, aux méthodes très violentes (enlèvements, otages, rançons…) et qui utilisent drones et lance-missiles. Récemment des pirates se sont emparé d’un supertanker de 300 m de long en…16 minutes. L’armateur a payé une rançon de 25 millions de dollars U.S. pour récupérer l’équipage et la cargaison. Les soutages qui consistent à s’emparer d’hydrocarbures de soute pour les revendre sont très fréquents.
Aujourd’hui, les zones les plus dangereuses sont le golfe de Guinée et surtout la Somalie où un record a été enregistré en 2011 : 212 attaques recensées. En 2024 il n’y en a eu « que » 42. Cette diminution témoigne du succès d’une coopération internationale qui a malheureusement pris fin. La piraterie renforce les coûts de transport mais elle est très difficile à contrôler (10 ans séparent la rédaction d’un traité de son application).
Christine Dugoin-Clément, chercheuse à l’IFRI (3), évoque le mercenariat qui sévit en Afrique, particulièrement le mercenariat russe. L’annexion de la Crimée en 2014 a entraîné des sanctions internationales contre la Russie qui a réorganisé son économie. Elle a montré un regain d’intérêt pour le continent africain. Son principal outil d’intervention a été le groupe Wagner, organisation paramilitaire fondée par Evgueni Prigojine. Wagner vend ses services à des entreprises aussi bien qu’à des Etats pour assurer leur sécurité. Il propose aussi des services de gestion informationnelle et d’architecture politique.
Un autre pays extra-africain offre aussi les services de « sociétés de sécurité » aux Africains, c’est la Chine. L’Afrique leur sert de terrain d’entraînement pour d’éventuelles interventions en Asie centrale. Un sujet d’inquiétude pour la Russie.
Pour Benjamin Augé, chercheur à l’IFRI, il faut refuser le terme de « prédateur » car il infantilise les Africains. Il cite plusieurs Etats en position dominante face aux étrangers. C’est le cas du Rwanda qui impose son rapport de force et le respect des principes, de la Namibie qui a obtenu des conditions favorables de la part des compagnies pétrolières, de l’Angola…
Les Chinois se mettent au niveau de leurs interlocuteurs. Avec les faibles ils utilisent leurs avantages. Avec les forts ils sont plus mesurés.
Selon B. Augé, c’est la Turquie qui a la meilleure politique africaine car elle utilise à la fois le hard et le soft power. Elle a réussi à obtenir du gouvernement éthiopien la fermeture des écoles Gülen (4), ce qui indique « l’excellence des relations entre les deux pays » d’après le Premier Ministre éthiopien.
Les E.A.U. ont une politique africaine très agressive. Ils font partie des cinq premiers investisseurs en Afrique et contrôlent l’or exploité illégalement sur le territoire puis envoyé à Dubaï.
Qu’on parle de « prédation » ou pas, l’Afrique est donc très attractive pour de nombreux acteurs, étatiques ou privés, qui y exercent une grande violence.
Notes :
(1) La Convention de Montego Bay sur le droit de la mer a été adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en 1994. Elle délimite les espaces relevant de la souveraineté des Etats et ceux qui relèvent de la haute mer. En 2022 157 Etats l’avaient ratifiée.
(2) Les bateaux attaquants qui relèvent d’un Etat ne sont pas considérés comme des pirates car leurs motivations ne sont pas privées. C’est le cas des Houthis du Yémen.
(3) IFRI : Institut français des Relations internationales
(4) Le mouvement Gülen, interculturel et religieux, a été fortement réprimé après la tentative de coup d’Etat de 2016 contre le président Erdogan. En Afrique, il avait fortement développé un réseau d’établissements scolaires fréquentés par les classes aisées.
Michèle Vignaux, septembre 2025
Penser la guerre et la paix en Afrique
« Penser la guerre et la paix dans les Afriques » est le sujet d’une table ronde qui se tient dans le cadre des Rencontres géopolitiques de Trouville-sur mer organisées par Frédéric Encel, docteur en géopolitique et professeur à Sciences-Po Paris du 19 au 21 septembre 2025. Ces 10e Rencontres ont pour thème « L ‘Afrique et la France : enjeux, risques et dynamiques géostratégiques » avec le Maroc pour pays invité.
Cette table-ronde est proposée dans le cadre d’une réflexion de la Fondation pour l’Innovation Politique. Créée en 2004, la FONDAPOL est un think tank qui s’inscrit dans une perspective libérale, progressiste et européenne. Elle cherche à « contribuer au pluralisme de la pensée et au renouvellement du débat public. »
Cette table-ronde a pour modérateur Dominique Reynié, universitaire et directeur général de la FONDAPOL Ses invités sont Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, Guillaume Lagane, conseiller auprès du Ministre de la Défense et Dominique Bocquet, professeur à l’ISTH (ex-ENA).
Dominique Reynié introduit la rencontre : En quoi cette question est-elle si importante pour le Maroc et l’Afrique ?

De gauche à droite, Dominique Reynié, Guillaume Lagane, Nathalie Goulet, Dominique Bocquet. Photo de Claudie Chantre.
Dominique Bocquet prend la parole devant une carte projetée du Maroc.
Le 30 juillet 2024, la France a reconnu l’autonomie du Sahara occidental dans le cadre de l’autorité du Maroc ce qui nous amène à réfléchir sur les frontières en Afrique et singulièrement en Afrique du Nord.
Dans le cadre de la colonisation française et malgré le protectorat, on peut parler d’un grignotage des limites du Maroc au profit de l’Algérie française. En juillet 1961, Hassan II et Ferhat Abbas avaient signé un accord sur le principe de la révision des frontières après l’indépendance. On n’a rien revu et la guerre des Sables, engagée en octobre 1963, n’a entraîné aucune modification territoriale.
La guerre des Sables a posé le problème des frontières entre les deux Etats africains après le départ de la puissance coloniale. Le 21 juillet 1964, l’Organisation de l’Unité africaine opte pour le principe de l’intangibilité. En 1972, Hassan II et Boumédiène s’accordent sur le tracé de la frontière délimitant leurs deux pays. L’Algérie ratifie le traité dès 1973 alors que le Maroc ne le ratifie qu’en 1989.
En ce qui concerne le Sahara occidental, son statut a été mis en suspens à partir de 1976, lorsque ce territoire (alors Sahara espagnol) a été a abandonné par sa puissance tutélaire. Pour affaiblir le Maroc qui en revendiquait la souveraineté, l’Algérie a soutenu le Polisario, un mouvement politique et armé indépendantiste créé en 1973 pour lutter contre l’occupation espagnole. Le Maroc a des racines sahariennes profondes. Douze pays d’Afrique se sont appropriés le Sahara. Le seul à qui on demandait des comptes était le Maroc.
Le 30 juillet 2024, la France a donc reconnu l’autonomie du Sahara occidental dans le cadre de l’autorité d’un Maroc qui obtient ainsi la plus grande façade maritime d’Afrique. Le Sahara occidental est un immense territoire de 166 000 km² situé, dans le prolongement du Maroc. Le pointillé qui délimitait ce territoire a disparu de la carte du Maroc désormais publié sur le site du Ministère des affaires étrangères français. La fragile limite qui laissait supposer que le Sahara occidental était aux yeux de Paris une entité distincte du reste du territoire, a été gommée le 29 octobre 2024 après la visite d’État au Maroc d’Emmanuel Macron et la reconnaissance par la France de la « souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. ».
Puis la parole revient à Guillaume Lagane, haut fonctionnaire, expert dans le domaine de la défense et des relations internationales et enseignant à Sciences Po. Il est l’auteur du livre Géopolitique de l’Europe, crépuscule d’une puissance (PUF, 2025). Il s’intéresse aux relations militaires entre la France et l’Afrique.
Sous François Mitterrand, il y a eu 26 interventions militaires françaises en Afrique, 13 pendant la présidence Jacques Chirac, 7 sous Nicolas Sarkozy, 8 sous François Hollande et on assiste a un retrait sous Emmanuel Macron. Si on excepte trois pays indépendants (Sierra Leone, Liberia et Ethiopie), les frontières africaines ont été dessinées par les puissances coloniales. Sont nés 54 Etats. Les rapports entre l’Europe et l’Afrique sont étroits. Jusque dans les années soixante -dix, l’Europe y exerce une domination politique. Les puissances coloniales (France, Royaume-Uni, Italie, Portugal) ont gardé des liens étroits avec leurs anciennes colonies. On peut noter la sensibilité de leurs politiques étrangères à l’égard de l’Afrique. Après les indépendances, les métropoles ont eu des positionnements différents. Les Britanniques, les Espagnols, les Italiens se sont retirés. Les Français, eux, ont passé des accords et la France est restée présente. Dans les années 70, il y avait 30 000 soldats français en Afrique. Au début des années 90, à la fin de la guerre froide, le discours de la Baule de François Mitterrand (Juin 1990) marque le début d’une « modération » de la présence française. Le franc CFA est dévalué. Emmanuel Macron met fin à l’opération Barkhane et redéfinit notre dispositif militaire. On ferme des ambassades Il nous reste une petite base au Gabon et la base de Djibouti mais, à Djibouti, on considère qu’on n’est plus en Afrique mais au Moyen-Orient. L’Europe va devoir essayer de compenser la fin de l’US Aid supprimée par Donald Trump. La part des échanges commerciaux entre l’Europe et l’Afrique (Convention de Lomé) est peu importante.
Un rapport de la Fondapol montre que l’islamisme terroriste en Afrique a connu une croissance considérable entre 1970 et 2025. Dans ce contexte, le retrait français est mal compris. On craint une contagion du terrorisme en direction du Golfe de Guinée et de la Côte d’Ivoire. On craint des risques sur la route Dakar-Bamako.
A contrario, l’Italie en concurrence historique avec la France en Afrique, a ouvert de nombreuses ambassades et cherche à avoir une vraie influence en Afrique. C’est le cas en Libye.
La parole est ensuite donnée à Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, qui a écrit L’argent du terrorisme (Le Cherche Midi, 2025).
Elle précise que la contrefaçon ne concerne pas seulement le domaine du luxe. Il faut penser aux médicaments, à la drogue, aux pièces détachées des voitures….
La contrefaçon a un impact social et économique majeur.
Elle représente 2,5 % du commerce mondial soit 467 milliards de dollars en 2025 (OCDE). Elle génère le trafic de l’argent sale, la délinquance, l’enrichissement mais aussi …la guerre. Quand on achète un faux Lacoste, des fausses Ray Ban, on nourrit la criminalité organisée.
C’est une perte de 26 milliards d’euros par an pour l’industrie européenne, des destructions d’emplois et cela a un impact sur les finances publiques.
Une autre question est celle de la drogue (300 millions de consommateurs dans le monde en 2024 selon l’ONUDC) dont le trafic génère des centaines de milliards de dollars.
Le trafic d’êtres humains (travail forcé, mariage forcé, migration, exploitation sexuelle) entraîne des déséquilibres dans les sociétés africaines et européennes. On estime à 50 millions le nombre de victimes (OIT, 2021) et à 150 milliards de dollars les revenus générés. En ce qui concerne le trafic des migrants, plus de 4 000 passeurs ont été interpellés en France en 2024.
En mars 2025, on a démantelé un trafic international de migrants entre l’Afrique et la France depuis l’Espagne. On estime qu’environ 1 700 personnes sont passées en un an.
Il faut donner sa part au trafic d’or en Afrique. Chaque année entre 321 tonnes et 474 tonnes d’or issu de l’extraction minière artisanale à petite échelle (EMAPE) ne sont pas déclarées à la production en Afrique. En 2022, cela représentait entre 32 % et 40 % de la production totale d’or du continent africain. Entre 2012 et 2022, 2569 tonnes d’or africain importé aux Emirats Arabes Unis n’ont pas été déclarés à l’exportation dans les pays africains.
Le blanchiment d’argent est estimé entre 2 et 5 % du PIB mondial. La récupération des avoirs criminels n’est que de 1 à 2 % !
La coopération internationale et les sanctions peuvent être les réponses. Il faudrait introduire la notion de « crime financier. » Le GAFI (Groupe d’action financière) est une organisation de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Cette organisation intergouvernementale fixe des normes internationales visant à prévenir ces activités illégales et les dommages qu’elles causent à la société. Le Maroc est sorti de la liste grise du GAFI en 2023.
En conclusion, Dominique Reynié cite Robert Schuman et sa vision d’un destin commun entre l’Europe et l’Afrique. Entre les deux pôles que sont la Chine et les Etats-Unis d’Amérique, les pays d’Europe ont en commun de construire quelque chose. Nous avons la francophonie. Cette vision d’un destin commun est possible sans les lunettes du passé. Pensons à un héritage du futur !
Claudie Chantre, septembre 2025
