(Cosmopolis, D. Cronenberg, 2012, Canada)
Plutôt qu’adopter une posture didactique, Cronenberg a fait le choix, dans son dernier film, de la suggestion, pour parler du monde de la finance et du fossé qui sépare – et continue de se creuser ? – une infime minorité de rentiers multimilliardaires du reste de la population mondiale. Plus, la mise en images de cette idée suit une logique spatiale, l’essentiel du travail de mise en scène consistantdans Cosmopolisà donner corps à cette séparation, à rendre visible la discontinuité entre happy few et commun des mortels.