La photographie est indispensable à l’archéologue pour rendre compte de manière fidèle ce qu’il exhume lors de ses fouilles. Mais, cette mémoire photographique doit nécessairement s’accompagner de relevés graphiques, de plans, de stratigraphies, de cartes de dispersion des vestiges et autres détails significatifs. J’ajoute un troisième volet à ces deux modes de l’image avec l’aquarelle, une technique moins rigide, plus apte à l’imagination et suscitant la liberté artistique.
C’était un retour vers les Mourne Mountains, un massif granitique, situé à 60km au sud de Belfast, qui domine directement la mer d’Irlande et où j’avais réalisé une thèse voici plus de quarante ans.
Disons-le d’entrée, Les provinces du temps est un ouvrage passionnant, même si sa lecture exige une attention soutenue du fait de la rigueur minutieuse de la réflexion et de l’extrême précision du vocabulaire. On se souvient que Béatrice von Hirschhausen est l’auteure d’un beau livre sur les campagnes roumaines post-socialistes (Les nouvelles campagnes roumaines. Paradoxes d’un « retour » paysan, collection Mappemonde, Belin, 1997). Géographe, directrice de recherche au CNRS (laboratoire Géographie-cités), elle travaille depuis une quinzaine d’années sur les longues durées géographiques à partir de terrains menés notamment en Allemagne, Roumanie et Pologne. Dans Les provinces du temps, elle interroge la spatialité, autrement dit la dimension géographique, des différences culturelles entre les sociétés de l’Europe centrale et orientale.
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Troisième volume (1) d’une collection originale qui veut présenter une géographie subjective, faite plus de ressenti et d’émotion que d’analyse rationnelle, Arctique présente dix villes (2) telles que des universitaires et journalistes les ont perçues, lors d’une résidence plus ou moins longue.
Les Cafés géopolitiques se déroulent de 19h00 à 21h00 au Café de la Mairie, 51 Rue de Bretagne, Paris
Contact : geopolitique@cafe-geo.net
• Retrouvez également les archives des comptes rendus des Cafés Géopolitiques
Programme 2022-2023
Lundi 3 octobre 2022 : Que serions-nous sans nos fleuves ? (avec Elisabeth Ayrault, ancienne présidente de la Compagnie Nationale du Rhône)
Lundi 5 décembre 2022 : “Géopolitique des migrations internationales” (avec François Héran, sociologue, démographe, est professeur au Collège de France)
Les prochains événements annoncés :
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• Café Géo « #_EVENTLINK » le #_EVENTDATES
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- jeudi 13 octobre 2022 : « Femmes en Saoudie : un long chemin vers l’émancipation » (avec Maryse Verfaillie)
- Jeudi 24 novembre 2022 : « Minorités en Chine : survivre ou mourir » (rencontre avec Emmanuelle Véron)
- Jeudi 2 mars 2023 : « Les Chinois à Manille » (rencontre avec Catherine Gueguen)
Programme 2022-2023
6 décembre 2022 , POL’n, 11 rue des Olivettes, Nantes
- 19h-19h45 : Visite de l’univers des cartes de « à la criée » et discussion autour de ces créations atypiques.
- 19h45-20h15: discussion avec « la revue des autres possibles » autour de la production de cartes alternatives et militantes et zoom sur leurs
productions personnelles. - 20h15-21h15: « Et vous..? » Discussion en tables rondes autour de thèmes que vous aimeriez cartographier. Remise en question des constructions
graphiques de la carte.
Le dernier Mardi de la mer (1), organisé par l’Institut catholique de Paris (ICP) et l’Institut français de la mer (IFM), a traité d’un aspect de la guerre en Ukraine peu abordé par la presse : ses conséquences maritimes, tant du point de vue géopolitique qu’économique. Participaient à cette conférence l’amiral Oudot de Dainville, la juriste spécialiste du droit international de la mer Alina Miron et le géographe Paul Tourret, directeur de l’Institut Supérieur d’Economie Maritime (ISEMAR) (2).
Le dernier numéro de Questions internationales (1) est consacré à l’Afrique, continent peuplé de 1,4 milliards d’habitants répartis en 54 Etats. En article d’introduction, Sabine Jansen s’attache d’abord à réfuter les idées reçues généralement attachées à ce continent : sous-estimation de la taille due à la projection de Mercator, relative faiblesse de la population malgré une image de surpopulation, migrations essentiellement intra-africaines plus qu’extra-continentales. Elle analyse les principaux maux dont souffre l’Afrique qui présente le paradoxe d’associer pauvreté et abondance des ressources (1/3 des ressources naturelles du monde). Absence de démocratie, forte dépendance à l’égard de l’extérieur, agriculture incapable de nourrir la population…tous ces thèmes sont développés dans les articles du magazine. (suite…)