Le dessin du géographe n° 67
Ce dessin a été publié dans une revue de Géographie parce que je l’avais proposé avec d’autres à la Rédaction de Méditerranée qui voulait les inclure dans le numéro de la revue qui m’était dédié lors de mon départ à la retraite. A côté de dessins des Calanques de Cassis, de l’embouchure du Guadalquivir, de la montagne Ste-Victoire, de Portofino ou du Vésuve, le lecteur pouvait s’interroger sur la nature « géographique » de ce dessin…Je vais essayer d’y répondre.
Précisons d’abord qu’il s’agit d’un dessin réalisé dans la petite réserve naturelle du pont de Gau, en Camargue, sur le territoire de la commune des Saintes Maries de la Mer, lors d’une excursion avec des amis, qui n’avait qu’un caractère de loisir touristique et non professionnel…Mais, sur le terrain, quand le géographe cesse-t-il vraiment d’être géographe?.
La raison générique du dessin elle-même, le besoin de faire un dessin, est simple : je suis depuis longtemps ce qu’on appellerait aujourd’hui un « carnetier », quelqu’un qui se promène avec, dans sa poche ou sa sacoche, un carnet et des crayons, disons un matériel réduit de dessin. Cela m’est venu au cours de mes recherches de thèse, quand je me suis rendu compte que la photographie n’était pas, sur le terrain géographique, la panacée pour produire des images efficaces vis à vis de la recherche, l’appareil-photo étant une sorte de « ramasse-tout », tandis que le croquis était déjà un début d’analyse et de réflexion sur l’espace observé et dessiné…un autre débat que je ne vais pas développer ici.
Pour le sujet lui-même, c’est aussi simple : une histoire de conjonction, comme on le dit des planètes…je me suis trouvé là, au bord de cet étang, un dimanche soir, au retour d’une excursion avec un groupe d’amis : après une journée dans les marais de l’île de Camargue, nous avons visité en passant cette petite réserve…je me suis éloigné un moment, avec mon carnet et mes pastels (j’avais toujours un petit matériel avec moi en excursion…). Sur une diguette, à contre jour du soleil qui baissait, je me suis assis pour dessiner l’étang et l’horizon des arbres qui l’entouraient:…et voilà ce héron qui se met à traverser dans mon champ de vision…lentement, tranquillement, à pas comptés comme un arpenteur, certainement pour ne pas effaroucher les proies qu’il guettait de son long bec…du La Fontaine en plein :
« Un jour sur ses longs pieds, allait je ne sais où
Le héron au long bec, emmanché d’un long cou »
Et voilà, rien de plus, le héron était là dans mon dessin, avant même que je le dessine : et moi j’étais là au bon moment, au bon endroit…C’est tout. J’ai lu quelque part qu’un grand photographe, parlant de ses clichés, disait quelque chose comme : « je n’y suis pas pour beaucoup, j’étais là où il fallait, au moment où il fallait, et j’ai pressé le déclencheur… »
On peut tenter une autre comparaison moins modeste: comme un cinéaste prépare la scène, installe le décor, choisit son champ, ses angles de prise de vue, et que les acteurs commencent à jouer…j’ai choisi le bon « point de vue » sur la digue, et…le héron a accompli son travelling, comme un vrai « pro »…chapeau l’artiste ! D’autant que le calme de la fin d’après-midi rendait la surface de l’eau parfaitement lisse et l’image de « mon » héron était augmentée de son double renversé, quelle chance !
Bon, bien sûr, il faut trouver la scène, la bonne scène : « bonne » au sens où elle offre une certaine richesse d’impressions et de satisfactions graphiques à celui qui la dessine, et peut-être une certaine richesse d’interprétations et d’émotions pour celui qui la regardera. Ce choix comporte une parte de hasard, de chance, mais il est aussi influencé par le vécu du dessinateur, par les lieux et les images qu’il porte en lui : originaire de la région de Belfort, pays d’étangs et de marais dans le fossé permien du pied des Vosges, je n’en étais pas, loin s’en faut, au premier héron ni au premier étang aperçus.
Et au sujet du « sujet », je ferai une autre remarque qui me concerne directement, je crois : je travaille peu « d’imagination », car je trouve que le monde nous procure des sujets, des paysages (naturels ou humains) qui sont déjà des « œuvres », des œuvres d’art (construites ou fortuites…) où la « composition » est en quelque sorte déjà faite (une remarque de paresseux, qui s’empare sans le dire du travail des autres, d ‘un travail de composition déjà fait en quelque sorte…). Dans ce cas la composition est plus l’œuvre de la nature que celle des hommes : un marais dans le delta d’un grand fleuve, retouché par l’aménagement des digues et la gestion des eaux. En contrepoint de ce héron, je dessine souvent les constructions de l’homme, ses monuments, de l’architecture, de l’industrie, de la mécanique…car ils contiennent déjà en eux leur logique, leur beauté, leur « composition », et je n’ai plus qu’à les « interpréter », comme le musicien interprète sa « partition » : le paysage du géographe n’est-il pas déjà lui même une composition, une partition écrite par la société qui l’occupe et qui l’a façonné…Lors d’un périple touristique dans l’ouest américain, j’allais dessiner les « eighteen wheelers » (ces énormes trains routiers « Kenworth », « Mack » et autres…) dans les parkings des National highways, séduit par les formes et les couleurs de ces monstres rutilants et vrombissant…ou bien je suis allé souvent à Marseille, chez un ami dont la maison, perchée sur l’escarpement rocheux de la Calade, offrait un excellent observatoire sur les ports Nord et les énormes navires qui venaient y relâcher…
Et la géographie dans tout cela ? Est-ce parce que ce dessin a été réalisé par un géographie qu’il devient « géographique » … Un non-géographe peut-il y voir de la géographie sans qu’une contextualisation l’y introduise…Est-ce une question du même ordre que celle de l’art et de l’artisan ? la question qui a été posée à propos l’urinoir ou du casier à bouteilles de Dubuffet ? Ces deux objets sont-ils devenus des œuvres d’art par l’onction d’un artiste ?
Je pencherais plutôt pour une justification à posteriori : ce dessin peut intéresser le géographe par les impressions, les images du réel qu’il transmet. Dit de façon plus « disciplinaire », le dessin devient efficace si un autre géographe y retrouve des éléments généraux dans une image localisée, à l’interface entre induction (le réel dessiné) et déduction (les connaissances théoriques appelées à la lecture).
Donc le géographe peut dire quelque chose de géographique en regardant ce dessin (mais je ne le ferai pas moi-même dans ce cas, étant à la fois juge et partie dans ce dialogue entre le spectateur et l’image).
Qu’en est-il du spectateur non géographe ? on peut considérer 2 cas :
- le lecteur du dessin reste « à la surface », il n’entre pas « dans l’espace décrit », et ne reçoit que des impressions esthétiques de formes et de couleurs.
- Il « entre » et reçoit des impressions, des informations sur le contenu, les objets, les corrélations, les correspondances qui situent l’espace du dessin et son contenu dans des logiques de l’instant (où suis-je ?) et du permanent (le paysage d’un étang-marais dans un delta, sa flore, sa faune…). Il peut y retrouver des impressions, des souvenirs de son propre vécu, des textes, d’autres images, qui feront de cette lecture un enrichissement, et même un plaisir…
Notons enfin que dans cette lecture, le caractère « efficace » du dessin peut changer de sens : lorsque le dessin est « schématique », « pauvre » même, au sens de « non fini », non exhaustif, mais avec des formes « riches » de sens, il peut stimuler l’imagination et la mémoire du lecteur. Celui-ci aura ainsi du « blanc » à remplir de ses propres réflexions, du « champ » où laisser courir sa propre imagination : toutes choses qui peuvent être bridées par une œuvre plus « remplie », plus complète, plus « finie », où la vue-lecture serait saturée par le désir de l’auteur, désir conscient ou inconscient, d’imposer partout une vision et un sens univoques.
Roland Courtot
Juillet 2017
Roland Courtot dessine depuis l’enfance. A l’école, au collège, au lycée, il recevait le prix de dessin… Il mit ensuite cette activité au service de la géographie. Au cours de sa thèse il pratiqua facilement le croquis qu’il trouvait, à certains égards, plus pertinent que la photographie. Il l’explique ainsi : « l’image photographique est un inventaire « égalitaire » (et souvent peu identifiable pour les lointains) de tout ce qu’il y a devant l’« objectif » (qui dans ce cas mérite bien son nom puisqu’il ne privilégie rien, sauf les premiers plans par rapport aux arrière plans). Tandis que le croquis de terrain est déjà une analyse géographique du paysage, inventaire aussi, mais choix surtout des éléments les plus caractéristiques du système d’occupation de l’espace par l’homme, ou qui posent des questions par leur nature, leur présence, etc… ».
Au cours de sa carrière, le dessin fut également un outil pédagogique. Professeur d’histoire-géographie dans le secondaire, puis enseignant chercheur il dessinait volontiers coupes, plans, croquis panoramiques, croquis aériens obliques, cartes, sur le papier millimétré, à l’encre de chine, sur le tableau, à la craie, au marqueur, etc.
A côté de cette fonction instrumentale le dessin était aussi une source de plaisir qu’il se soucia de cultiver de plus en plus à partir de l’âge de trente ou quarante ans. Il s’inscrivit alors à l’association des artistes indépendants d’Aix-en-Provence qui tenait un atelier qu’il fréquentat plusieurs fois par semaine, exposant en fin d’année. Il développa ainsi son talent pour l’aquarelle et le pastel. Il s’initia également à la gravure. A partir de là et jusqu’à aujourd’hui, il emporte toujours avec lui dans ses voyages aussi bien professionnels que personnels du matériel et remplit les carnets au fil des routes.
Avec ces dessins d’une forte valeur esthétique Roland Courtot rejoint ces géographes qui, à côté de leurs travaux académiques, ont construit une véritable œuvre. Je pense par exemple à Franz Schrader (1844-1924) et Pierre Deffontaines (1894-1978). Cette complicité entre géographie et peinture signale, selon moi, un effort très original pour éprouver et décrire le monde : une géographie de l’épreuve. Je veux dire par là que ces œuvres sont nées au contact du monde, dans le plein vent. Elles ont la singularité de la rencontre, la fraîcheur de la découverte, au sens où quelque chose semble se dévoiler, même quand le lieu représenté est largement connu. Elles portent quelque chose de la surprise, d’une étrangeté parfois, nées d’expériences où se sont estompées les repères et les mesures ordinaires du monde, et où affleure comme une sensation d’ouvert. Géographie de l’épreuve pour la distinguer – trop schématiquement ?- d’une géographie de la preuve, c’est-à-dire de la démonstration scientifique, du discours explicatif sur ce que sont les choses comme êtres arrimés à la déterminité-. Je précise ici qu’il ne s’agit pas d’une opposition entre d’un côté la représentation subjective et de l’autre la raison. Il y aurait plutôt deux rapport différents à la vérité. Relevons par exemple cette phrase de F.Schrader, extraite de sa conférence « A quoi tient la beauté des montagnes » » (Schrader, 1898, p.557) et qui fut comme le bulletin de naissance de la société des peintres de montagne : « Celui qui sent une beauté aura toujours raison sur celui qui ne la sent pas ; celui qui voit contre celui qui ne voit pas, celui qui s’émeut contre celui qui ne s’émeut pas ». Il y aurait donc d’un côté une vérité liée au geste (le coup de pinceau par exemple) et à l’émotion, à un « mouvoir-émouvoir » en quelque sorte. Cette vérité se distinguerait (sans forcément exclusion) d’une autre, d’établissement, disons, puisqu’il est davantage question d’assoir son propos et de discipline institutionnelle.
Deux géographies donc ? Le terme n’est-il pas abusif ? Les tableaux de ces géographes ne sont-ils pas tout simplement de la peinture de paysage ? Roland Courtot, on l’a vu plus haut, pose une question très proche : « est-ce parce que ce dessin a été réalisé par un géographe qu’il devient « géographique » ?
Cette question est délicate. Il me semble que la réponse varie fortement en fonction du parti que l’on a pris. Si nous voulons établir quelque chose sur ce point, si nous avons adopté strictement un langage de la preuve, attaché à dire ce que les choses sont ou ne sont pas -et la langue et les mots s’y prêtent bien, sans doute plus que les traits et la peinture- alors nous sommes comme entraînés à penser qu’il y a quelque chose qui s’appelle la géographie, et une autre chose qui s’appelle la peinture de paysage. Le savoir porté par la géographie n’étant pas le même savoir que celui porté par l’art, laissons donc la première aux géographes et le second aux artistes. Il n’est pas impossible -parmi d’autres raisons- que cette attitude explique le constat que Michel Sivignon et Roland Courtot faisaient dans l’article introductif de la rubrique consacrée au dessin du géographe : le dessin est chez les géographes une « activité qui demeure presque confidentielle. Beaucoup de dessins restent dans les tiroirs, n’ayant bénéficié que d’un regard furtif et admiratif des collègues qui jettent un coup d’œil sur le carnet ». Alors l’art graphique des géographes est confiné toujours plus à une position marginale. Il devient même, paradoxalement, invisible.
Essayons maintenant d’adopter l’autre parti et soyons attentif à un certain sentir. Pour nous y aider choisissons peut-être une œuvre, celle d’un géographe, qui paraisse pour commencer si peu géographique : sans analyse par exemple de l’organisation du paysage, sans même de repères spatiaux qui nous permettraient de le localiser et de l’identifier (sinon par les mots de la légende). Peut-être une œuvre centrée sur un animal plutôt que sur un élément géographique, en l’occurrence le dessin de Roland Courtot ci-dessus : et nous avons cette magnifique étendue d’eau au héron dans la lumière douce et vibrante du soir. Une présence palpable. Que sentons-nous ? A quoi accédons-nous ? Un tout, que l’on pourrait appeler une ambiance, et qui, si nous prenions le temps de le développer, nous amènerait à beaucoup parler de phénoménologie et de milieu. Soyons bref : nous ne voyons pas un héron, ni un étang, ni le monde-propre d’un héron… Mais nous sentons, à la première puissance, non comme thème, qu’il est question d’être-au-monde. Nous en avons une intelligence.
Est-ce une intelligence géographique ? L’idée a peut-être quelque chose de scandaleux du point de vue d’un académisme étroit. Ce pastel, comme nous le présente en quelque sorte Roland Courtot -du moins si je ne tords pas ses propos- est le fruit d’un agir qui est aussi un non-agir, d’un savoir qui est aussi un non-savoir, d’une méthode qui est aussi une non-méthode. Il a fallu être tout simplement présent, à la bonne « conjonction », voir ce spectacle dans toute sa fraîcheur puissante, comme pour la première fois, et suivre le chemin de la création.
Quand j’ai revu cette œuvre il y a quelques temps elle m’a rappelé deux citations. La première est d’Elisée Reclus. Elle est tirée de son voyage à la Sierra de Sainte Marthe (dans certains cas, les récits de voyage des géographes sont aussi des géographies de l’épreuve) :
« L’ensemble du paysage enfermé dans cette enceinte est d’une harmonie indescriptible : tout est rythmique dans ce monde à part, limité vers le continent, mais ouvert du côté de l’infini des eaux ; tout semble avoir suivi la même loi de l’ondulation depuis les hautes montagnes aux cimes arrondies jusqu’aux lignes d’écume, faiblement tracées sur le sable. Aussi qu’il est doux de contempler cet admirable tableau ! On regarde, on regarde sans cesse, et l’on ne sent point les heures s’envoler. Le soir surtout, quand le bord inférieur du soleil commence à plonger dans la mer et que l’eau tranquille vient soupirer au pied des falaises, la plaine verte, les vallées obscures de la Sierra, les nuages roses et les sommets lointains, saupoudrés d’une poussière de feu, présentent un spectacle si beau qu’on cesse de vivre par la pensée et qu’on ne sent plus que la volupté de voir » (Reclus, 1861, p.94-95).
La deuxième citation est de Pierre Deffontaines.
« En survolant l’Uruguay, j’ai assisté à la naissance d’une pleine lune au-dessus d’un plancher nuageux, tout bosselé de chaînes ; les rayons lunaires frisants faisaient apparaître des contrastes de clair et de noir comme jamais le soleil ne peut en donner ; cela ne paraissait plus un paysage de la terre ; on se sentait une liberté immense » (Deffontaines, 1939, p.438).
Reprenons maintenant la question soulevée par Roland Courtot : « est-ce parce que ce dessin a été réalisé par un géographe qu’il devient « géographique » ? Je répondrai pour ma part ceci : qu’il est crucial de donner à la géographie un sens qui ne soit pas restrictif au point d’en exclure de telles œuvres, ou bien cette discipline a déserté quelque chose d’extrêmement précieux, que j’ai déjà rapidement évoqué comme l’être-au-monde ou la présence (encore une fois : à la première puissance, et non comme objet d’étude).
Bien sûr, il existe d’autres chemins pour s’aventurer dans cet espace ; reste que la géographie portait là une sorte de culture vivifiante, créative, poétique, marquée par le contact entre l’homme et la Terre, et qu’en l’abandonnant comme étrangère nous la jetons dans l’oubli, nous privant de sa saveur et d’un accès à l’essentiel.
Toujours dans les tons du soir, une dernière citation de Franz Schrader :
« Le jour baisse, les contours des monts et des forêts se simplifient ; le silence qui paraissait complet, augmente encore avec l’arrivée du soir. Bientôt, après avoir salué l’hôte et pris possession de la chambre où je passerai la nuit, je me repose, assis sur un banc de pierre accolé à l’ancienne et rustique maison, et je cesse de penser, pour me borner à sentir la paix immense qui enveloppe toutes choses. Les premières étoiles s’allument, les souvenirs se déroulent, les silhouettes des roches se découpent résumées sur le ciel assombri dans la fraîcheur du soir. Une sérénité sans bornes m’environne et me pénètre. Ai-je vraiment vécu, travaillé, lutté plus d’un tiers de siècle depuis que pour la première fois je vins me reposer sur ce même banc de pierre et y goûter ces mêmes émotions au pied des mêmes roches sublimes ? J’évoque maintenant dans une paix absolue les amis disparus, les années écoulées, les travaux inachevés que d’autres poursuivront, et je sens tout mon être se fondre dans la douceur et l’espace sans bornes et du temps sans limites.
Vous me demandiez des impressions, mon cher ami. J’ai peur d’en avoir abusé ; quoiqu’il en soit, je viens d’exprimer celle qui pour moi les résume toutes.
De telles minutes mesurent la beauté de la vie, l’éclairent dans toute son étendue et toute sa profondeur, et semblent donner une valeur inattendue à l’existence entière, même à des moments oubliés de banalité courante où le cours des choses se déroule dans une demi-conscience. Ici, par une sorte de radioactivité mystérieuse, la vie entière apparaît transfigurée » (Schrader, 1913, p.204-205).
Simon Estrangin
Juillet 2017
DEFFONTAINES P. (1939), «Nouvelles visions de la terre par l’avion », Revue des deux mondes, juillet, p.430-439
RECLUS É. (1861), Voyage à la Sierra Nevada de Sainte-Marthe : paysage de la nature tropicale, Hachette
SCHRADER F. (1898), « À quoi tient la beauté des montagnes », Annuaire du Club Alpin Français, (25), 554-577
SCHRADER F. (1913), « Gavarnie et Arazas », La Montagne, n°4 avril, 193-205