Un micro-Etat : la république de Saint-Marin, avec Leopoldo Guardigli, Bruno Fuligni et Luca Saibene.

Un coin de terre, abrité autour du Mont-Titano au cœur de l’Italie, entre l’Emilie-Romagne et les Marches abrite la plus ancienne République du monde, l’un des huit micro-Etats d’Europe.  Ceci nous amène à nous interroger sur le sort des micro-Etats dans la mondialisation : sont-ils condamnés à n’être que des paradis fiscaux et/ou touristiques ?

Pour répondre à cette problématique, nous recevons au Flore le 19 mai, pour notre dernier café de la saison, Leopoldo Guardigli, ambassadeur de Saint-Marin en France, l’historien Bruno Fuligni et Luca Saibene, stagiaire à l’ambassade.

De gauche à droite : B.Fuligni, Leopoldo Guardigli, Luca Saibene, au Flore, le 19 mai 2025. Photo M.Huvet-Martinet

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L’impact du tourisme de masse sur les sites UNESCO

 

Pour l’INSEE, « le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. » (https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1094)

 

L’activité touristique, en croissance continue depuis plusieurs décennies, constitue un atout majeur pour le développement économique. Il crée plus de 200 millions d’emplois/an à travers le monde et représente désormais 10% du PIB mondial. Cependant, le tourisme de masse excède parfois les capacités d’accueil de certains sites comme ceux du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Dans ces cas de surexploitation, des impacts négatifs interviennent sur la société, l’environnement et la culture de ces destinations. Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité.

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