Brest, cité du Ponant

Les Cafés Géographiques ont organisé un court voyage en Basse Bretagne.

Brest, la Penfeld, le château et la tour Tanguy – © Maryse Verfaillie

 

Nourrie par sa vocation maritime, la cité du Ponant s’est forgée un caractère singulier. Richelieu puis Colbert en ont fait le plus grand port de guerre de France. C’est à ce titre qu’elle fut anéantie pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, Brest a relevé le front et achevé une reconstruction en phase avec son temps.

A Brest, tous les chemins mènent aux ports. La ville haute, depuis la falaise domine les ports successifs : ceux de l’armée à l’abri de la Penfeld, puis celui du commerce et de la pêche, enfin le port de plaisance. A Brest, on peut appliquer la phrase de Christian de Portzamparc : « une ville, c’est un petit espace qui contient beaucoup de temps ».

Brest, figure de proue du continent européen, Brest finis terrae, mais aussi Brest, où tout commence.

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Carnet de Voyage au Guatemala [22 février – 7 mars 2019]

Le voyage a été organisé par Maryse Verfaillie pour Les Cafés géographiques.
Sur la route des Mayas, des Conquistadors et de leurs descendants, en parcourant cette partie de la Méso- Amérique, nous avons pu confirmer que :
Guatemala rime avec civilisation des Mayas.
Guatemala rime avec diversité des écosystèmes.
Guatemala rime avec ethnicités.
Guatemala rime enfin avec festival de couleurs.

Le présent compte rendu est exceptionnel.

Il s’agit de la publication du Carnet de voyage du participant Jean-Marie Renard, dessinateur et caricaturiste de son métier.
Le carnet de croquis de Jean-Marie Renard a été mis en page par Bernard Verfaillie. Il est constitué de 43 croquis réalisés à partir des sites visités. Les croquis 2 et 3, puis 14 et 15 doivent être vus comme des doubles pages.

 

Croquis 1

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VOYAGE EN ARAGON [mardi 23 avril – mercredi 1er mai 2019]

Saragosse, sur l’Ebre © Maryse Verfaillie

 

Les Cafés géographiques ont réalisé, en 9 jours, un voyage de découvertes centré sur l’Aragon, au nord-est de la péninsule ibérique. Les participants se sont retrouvés à Perpignan où les attendaient les concepteurs et intervenants : Gloria et Jean-Pierre Huet.

Ces deux adhérents fidèles des Cafés géo avaient concocté un programme éblouissant et échevelé, multiformes et réjouissant, autant pour nos papilles (alléchante gastronomie espagnole) que pour nos oreilles (vidéo de musiques variées et castagnettes).

Nos yeux aussi ont été émerveillés, car des cimes enneigées des Pyrénées, jusqu’au littoral de la belle bleue, ce fut une succession de paysages les plus divers.

En faire un résumé, pour vous donner envie de faire à votre tour ce voyage, c’est déjà tout un programme ! Je m’y hasarde, avant de vous livrer le pdf du dossier préparé à notre intention par nos amis Gloria & Jean-Pierre. Qu’ils en soient mille fois remerciés. (suite…)

Guatemala

Sur la route des Mayas, des Conquistadors et de leurs descendants.

Voyage des Cafés géographiques, vendredi 22 février – jeudi 7 mars 2019

 

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Egypte : Périls sur le Nil en Haute Egypte

Retour d’Egypte (2) 2018

Depuis l’époque des pharaons et jusqu’à aujourd’hui, la Haute Egypte est l’objet de fortes convoitises. On la nomme : pays de Kouch, Nubie ou Basse Nubie, gouvernorat d’Assouan, Porte d’entrée de l’Afrique, vallée moyenne du Nil.

Assouan, capitale du gouvernorat actuel, est devenue, avec le Haut barrage, un verrou encore plus stratégique. C’est aussi un haut lieu touristique prisé autant par le tourisme de masse qui vient admirer un patrimoine millénaire, que par les « grands de ce monde » qui viennent s’y ressourcer en hiver dans le célébrissime hôtel Old Cataract. Atouts et vulnérabilités peuvent s’analyser à différentes échelles.

■ Le Haut barrage d’Assouan et le lac Nasser

Le but avoué du Haut barrage d’Assouan, en Égypte, était la promesse de nouvelles terres, la fourniture d’eau aux collectivités, une  agriculture hydraulique, la protection contre les crues, la navigation fluviale, les ressources énergétiques… bref que de bonnes intentions.

L’autre but  était plus politique : donner au régime une image de marque, rivaliser avec la tradition pharaonique des grands ouvrages pour faire oublier la misère du présent, répondre à l’explosion démographique…

 Depuis l’Antiquité les crues sont observées par un nilomètre : des bassins sont creusés pour faire des réserves, des digues sont dressées pour contenir le fleuve. Les riverains du Nil les connaissent très bien et les considèrent généralement comme bénéfiques. L’eau du Nil et ses limons les préservent des famines.

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Egypte – Les mille et une villes du Caire

Retour d’Egypte – octobre 2018

Tag calligraphié du graffeur al-Seed

 En dépit de ses carences et dysfonctionnements, Le Caire, « la mère du Monde » (Oum el-Dounia) comme la surnommait Ibn Khaldoun, riche de ses quartiers diversifiés, de ses mille mosquées, de ses citoyens affables, est une cité rayonnante. Malgré son immensité Le Caire a souvent été comparée à une somme de villages et dans beaucoup de quartiers populaires, les multiples entrelacs de solidarité tissent pour chaque Cairote un réseau d’entraide, condition de la survie.

■ Le poids de l’histoire

Le Caire, ville fascinante, plus grande métropole du monde arabe, chargée d’histoire, est l’illustration contemporaine d’une urbanisation galopante dans les pays du Sud : 20 millions d’habitants tentent de survivre, là où le Nil s’étale en delta avant d’arriver à la mer.

Avant les Arabes, les Grecs, les Romains, les Byzantins ont occupé le site et y ont laissé quelques empreintes …

► La ville arabe (640-1250)

Mosquée Ibn Touloun

La citadelle de Saladin, XII ème

L’Egypte est conquise par les armées arabes en 642. Le site initial de la ville du  Caire est choisi à la jonction entre la vallée et son delta (car c’est là que le Nil peut être franchi aisément) et en rive droite où s’étendent une plaine et des terrasses alluviales qui se prolongent jusqu’aux collines du Djebel Moqattam. Chaque dynastie crée son quartier : Fostat, puis El Askar sous les Abbassides, puis Al Qataï, puis El Qahira (la victorieuse) avec l’arrivée au pouvoir des Fatimides en 969. La ville est alors une capitale autonome par rapport à Bagdad.

Sous les Ayyoubides (1159-1250) la ville se dote d’une citadelle aménagée sur le Djebel Moqattam par Saladin en 1176.

A cette époque, le cours du Nil se déplace vers l’ouest et on procède à l’assèchement des terres gagnées sur le fleuve.

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Voyage en Ecosse (juin 2018)

Outre ses lochs, ses châteaux et son whisky, l’Ecosse a beaucoup à apprendre au voyageur géographe en matière de transformation urbaine et d’aspirations identitaires, ce que nous avons essayé d’appréhender en quelques jours.

Que redoute un Français voyageant au Royaume-Uni ? Subir la pluie et mal manger. Or les parapluies sont restés au fond du sac et les produits locaux (poissons et agneau) ont satisfait les gourmands. Nous étions donc dans les meilleures conditions pour apprécier nos visites.

  • Edimbourg

Le site, l’architecture et les jardins font d’Edimbourg une métropole européenne, originale et attachante (les très nombreux touristes attestent de cet intérêt).

Construite sur des collines volcaniques érigées à l’ère tertiaire, Edimbourg offre des dénivelés conséquents au promeneur. La ville est divisée par une zone d’effondrement creusée par les glaciers du quaternaire dans les roches tendres qui entouraient les blocs de basalte. Au Sud, Old town s’est étendue au pied de son château dont les premières constructions remontent au XIème siècle. Elle a gardé sa structure médiévale avec ses ruelles (« closes ») qui descendent de la colline, mais beaucoup de bâtiments ont été reconstruits ultérieurement. La surpopulation est telle au milieu du XVIIIème siècle qu’il faut envisager un nouvel urbanisme au Nord du fossé, New town, ce qu’a réalisé James Craig. La « ville nouvelle » a un plan ordonné par de larges rues perpendiculaires et d’élégantes places.

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 Carnet de voyage en Iran [26 février-10 mars 2018]

Le voyage a été organisé par Maryse Verfaillie, pour l’association Les Cafés géographiques 

Entre mer Caspienne au nord et golfe Persique au sud, l’Iran vit en moyenne à plus de 1 000 m d’altitude sur les piémonts de hautes  montagnes. Entre le Moyen-Orient arabe, l’Asie centrale turcophone et le monde indien, l’Iran est un carrefour sur les routes de la soie. C’est aussi un laboratoire de l’histoire, une puissance régionale mal perçue sur la scène internationale et aussi une grande nation prête à résister.

Le présent compte rendu est exceptionnel. Il s’agit de la publication du Carnet de voyage du participant Jean-Marie Renard, dessinateur et caricaturiste de son métier.

Le carnet de croquis de Jean-Marie Renard a été mis en page par Bernard Verfaillie, puis publié sur le site par notre webmestre. Il est constitué de 35 croquis réalisés à partir des sites visités. Les croquis 20 et 21,  peuvent être vus comme des doubles pages. Y figurent aussi des caricatures représentant les participants au voyage.

Croquis 1

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De la Perse à l’Iran : vers un Orient fantasmé ?

 

Voyage des Cafés géographiques  – Dossier préparatoire
[Lundi 26 février – samedi 10 mars 2018]

Entre la mer Caspienne au nord (mer fermée) et le golfe Persique au sud, entrouvert par le détroit d’Ormuz sur l’océan Indien, l’Iran est un vaste plateau semi-désertique, cerné par de hautes montagnes. Les hommes se sont installés sur les piémonts, qui permettent de capter une eau aussi rare que précieuse (irrigation par le système des qanât). L’Iran vit en moyenne à plus de 1 000 m d’altitude !

Entre le Moyen-Orient arabe, l’Asie centrale turcophone et le monde indien, l’Iran est un carrefour, lieu d’échanges en temps de paix ou lieu d’invasions à répétition.

Au XX ème le pays apparaît comme un laboratoire de l’histoire où s’enchaînent la première révolution constitutionnelle de Moyen Orient en 1906, la première nationalisation d’une compagnie pétrolière en 1951, la première révolution islamique en 1979 et la mise en place de l’unique théocratie du XX ème.

Aujourd’hui c’est une puissance régionale, en paix relative avec ses voisins depuis 1988 (fin de la guerre Irak-Iran). Elle est isolée sur la scène internationale depuis l’embargo américain de 1995 (loi d’Amoto). L’accord sur le nucléaire du 14 juillet 2015 va-t-il changer la donne ?

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Etape en Bourbonnais. De Moulins à Vichy

8-10 septembre 2017

Qui sait que le Bourbonnais n’est autre que le département de l’Allier ? Qui connaît Moulins, préfecture somnolente, sinon par son artiste anonyme mais célèbre qui a adopté son nom : le « maître de Moulins ? Qui sait ce qu’est Vichy, derrière ses sources et son régime de si funeste mémoire ? Qui connaît enfin le fleuve Allier, le seul cours d’eau sauvage d’Europe occidentale ?

Mais le Bourbonnais a davantage à montrer et à démontrer !

Moulins s’éveille, le centre national du costume de scène étant le symbole de la renaissance de l’ancienne capitale des ducs de Bourbon.

Vichy, aussi, sort d’une période difficile, mais montre qu’elle ne manque pas d’atouts urbanistiques, touristiques, culturels et sportifs.

Le trait d’union entre les deux cités mérite lui aussi d’être davantage connu : un fleuve sauvage avec ses saumons, ses oiseaux migrateurs et ses méandres capricieux.

Bref, vous attend tout un monde urbain et naturel insoupçonné à 300 km de Paris à peine …

Moulins

 

Vichy

Le voyage est  organisé par Maryse Verfaillie pour Les Cafés géographiques (de Paris). Les deux journées ont été préparées par Marie-Paule et Jean-Etienne Caire, fidèles adhérents de notre association et Bourbonnais de cœur.

Sur les bords de la rivière Allier se mirent Moulins et Vichy, dichotomie urbaine improbable mais fascinante.

Bourbonnais et Allier, deux noms pour une même réalité

Voilà un département, l’Allier, que peu connaissent et savent situer, et moins encore, ce même territoire, lorsqu’il est connu sous son vieux nom de Bourbonnais.

Deux noms interchangeables qui reflètent un cas presque unique en France, où province d’Ancien régime et département se confondent aujourd’hui encore, le département ayant été taillé sur les limites de la province.

Cette méconnaissance est accentuée par la fusion déjà ancienne avec l’Auvergne dans la même région et sous ce seul dernier nom, fusion qui a ainsi fait disparaître le Bourbonnais, qui n’a pourtant jamais fait partie de l’Auvergne.[1]

D’où vient alors cette petite entité, coincée entre ses grands voisins ? Le « miracle » de son existence s’explique par plusieurs facteurs : situation aux marges de voisins plus puissants, existence d’une famille aristocratique ambitieuse. Mais ceci explique aussi la fragilité de cette construction qui trouve une fin brutale au XVIème siècle.

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