Une journée au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget

Samedi 15 novembre 2014
Les cafés géo prennent de la hauteur…

Les cafés géo investissent l’aérogare du Bourget (cliché J.-P. Némirowsky)

Les cafés géo investissent l’aérogare du Bourget (cliché J.-P. Némirowsky)

Rosetta et Philae étaient encore à la Une de la grande presse que déjà une vingtaine de membres de cafés géo pouvait contempler le petit robot grandeur nature dans un hangar du Bourget. Intuition géniale ou relations privilégiées au CNES ?

Sous la conduite d’un guide enthousiaste et fier du génie français, nos amis géographes familiers des espaces mesurables en km² (régions, pays, continents..) s’initièrent à la conquête de l’Espace lors d’une longue visite d’une journée au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget. Aéroport de Paris jusqu’en 1952, Le Bourget devient aéroport d’affaires en 1973, le premier d’Europe.

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Nancy, une métropole lorraine

26-27-28 septembre 2014

nancy-metropole-nouvelle (1)Le voyage est organisé par Maryse Verfaillie pour l’association Les Cafés Géographiques (de Paris). Il a bénéficié de l’aide précieuse de Nancéiens :
-Jacqueline et Christophe Terrier, membres de longue date des Cafés géo,
-Colette Renard-Grandmontagne, André Humbert et Jean-Pierre Husson, enseignants à l’Université de Lorraine.

Au carrefour des routes européennes, la Lorraine effectue de belles reconversions. Nancy, crée ex-nihilo il y a dix siècles, a bénéficié de grandes richesses naturelles.
Elle a conservé l’écrin forestier de Haye et l’exploitation des mines de sel gemme. Mais les mines de fer sont fermées et les activités sidérurgiques ont pratiquement disparu.
Plusieurs apogées ont laissé à la capitale de la Lorraine un patrimoine architectural exceptionnel : ville médiévale et Renaissance, ville des Lumières (Place Stanislas), ville Art nouveau.
Mais le siècle passé a confronté la ville aux crises industrielles. Aujourd’hui la métropole, coincée entre le talus forestier de la Côte de Moselle à l’ouest et les marais de la Meurthe à l’est, a mené de nombreuses batailles. La reconversion économique s’accompagne de la réhabilitation des périphéries et de projets (mégalomanes ?) en Cœur de ville.

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Istanbul, l’insondable [7-11 mai 2014]

Elle fut Byzance, elle fut Constantinople.

Elle est aujourd’hui, non pas la capitale, mais la métropole la plus dynamique de la Turquie. Elle garde jalousement les deux rives du Bosphore et les deux cultures orientale et occidentale. Son patrimoine architectural est mondialement connu.

Avant de partir à sa découverte, cette petite citation : « Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples » (De Gaulle, Mémoires de guerre).

Ce voyage a été organisé par Les Cafés géographiques avec le soutien logistique de l’association Arts & Vie.

La Corne d’Or et les chaînes qui en interdisaient l’entrée.

La Corne d’Or et les chaînes qui en interdisaient l’entrée.

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La Rochelle, en Charentaises ?

[21-23 mars 2014]

Se laisser conquérir par des promontoires qui avancent gaillardement vers le large et portent La Rochelle, fière et rebelle et la, militaire,  presqu’île de Fouras…
S’enfoncer dans les marais entre Charente et Seudre, façonnés en marais salants, en polders, en bassins ostréicoles…
Découvrir les multiples convoitises dont la Charente Maritime a été l’objet : entre Hollande, Angleterre et royaume de France, entre catholiques et protestants….
Profiter de la douceur poitevine, de l’immense patrimoine militaire et civil…
La vague et le vent vous ont tenté ?

Le voyage a été organisé par Maryse Verfaillie pour l’association Les Cafés Géographiques (de Paris). Gabrielle Labescat spécialiste en aménagement du territoire a été à nouveau notre intervenante pour la durée du séjour.

La Rochelle (Charente-Maritime) : le Sud-Ouest bénéficie d’un rayonnement touristique international : le port des Minimes à La Rochelle est un des premiers ports européens de plaisance de la façade atlantique.

La Rochelle (Charente-Maritime) : le Sud-Ouest bénéficie d’un rayonnement touristique international : le port des Minimes à La Rochelle est un des premiers ports européens de plaisance de la façade atlantique.

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Un dîner timorais à Paris

Les adhérents des Cafés géographiques ont été conviés à un repas timorais au restaurant Indonesia près du Luxembourg, le 4 mars 2014.
Nos deux intervenants étaient :
Marie Redon, Maître de Conférences à Paris 13 et auteur, d’un ouvrage intitulé : Des îles en partage. Haïti & République dominicaine, Saint-Martin, Timor.
Carlos Semedo, Président de l’association France-Timor Leste (oriental)
On peut aussi remercier notre cuisinière timoraise, Fernanda Pereira, qui est venue nous présenter ses plats et sans qui rien n’aurait été possible ! 

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La singularité du luxe alimentaire français

A propos de la conférence-dégustation de Vincent Marcilhac sur la singularité du luxe alimentaire français.
Paris 15 Janvier 2014

Pour cette conférence-dégustation les Cafés Géo ont bénéficié de l’hospitalité de l’Institut de géographie et du savoir de Vincent Marcilhac. Vincent Marcilhac est docteur en géographie, enseignant dans la licence professionnelle de restauration gastronomique de l’université de Cergy-Pontoise. Sa thèse « Le luxe alimentaire : une singularité française » P.U. de Rennes /P.U François Rabelais de Tours, 2013. Il est par ailleurs le président-fondateur de l’association GEOFOOD, dont la mission est de rapprocher les étudiants et les professionnels du secteur agro-alimentaire.

Vincent Marcilhac nous a fourni une bonne démonstration : il peut y avoir une lecture géographique du luxe alimentaire ou du moins de certains aspects du luxe alimentaire.

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Entre temps nous avons goûté à une crème de caviar, du foie gras de canard mi-cuit, dégusté deux coupes de champagne et deux chocolats et cette cérémonie a été un moyen de nous retrouver pour les vœux aux Cafés Géo de 2014.
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Diagonales dans le XVIII° arrondissement – Paris et ses contradictions

Ville bourgeoise, ville populaire, ville musée, ville en chantier, Paris n’est pas à une contradiction près. Le XVIII° arrondissement offre un concentré exceptionnel de ces dynamiques d’embourgeoisement accéléré des quartiers populaires parisiens. La balade permet de découvrir la face calme et cachée de la butte Montmartre mais aussi sa face touristique. Elle nous plonge aussi dans la centralité immigrée de la Goutte d’Or.

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La journée du 12 octobre 2013 a été préparée par Olivier Milhaud, Pauline Saurei et Maryse Verfaillie pour l’association Les Cafés géographiques.
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Repas russe

Association Café Géo de Paris, Repas russe du 3 décembre 2013, au Da-Niet, Bistrot russe (5, rue de Lancry à  Paris 10ème). Repas animé et commenté par Jean Radvanyi.

Jean Radvanyi, professeur à l’INALCO, vient d’assurer pendant 4 ans  la direction du Centre franco-russe en Sciences Sociales, à Moscou. Son dernier ouvrage : « Retour d’une autre Russie, plongée dans  la Russie de Poutine ». Editions Le Bord de l’Eau. 2013

La cuisine russe dont on parle ici est une cuisine familiale, faite le plus souvent par les femmes, même si bien sur certains hommes se mettent aussi au fourneau. On mange quotidiennement dans la cuisine, pièce petite où on se serre, mais s’il y a une fête le repas peut être plus élaboré dans une salle à manger où très souvent, à l’époque soviétique, quelqu’un dormait. Les appartements collectifs ont à peu près disparu (sauf pour les migrants). Ils comportaient une cuisine commune à plusieurs familles (parfois même plusieurs cuisines) et chaque famille s’entassait dans une pièce.

En Russie quand on arrive, la table est festive, déjà chargée de victuailles (les « zakouski » ou hors d’œuvre) et de boissons. Jean Radvanyi nous lit un texte de Constantin Véréguine du début du XX° siècle où il est question du repas de rupture du carême dans une famille noble et fortunée de Yalta. Au centre un énorme koulitch aux quatre coins une paskha, pyramide de fromage blanc. Et puis, des jambons, des viandes, des poissons. Vins et vodka.
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Reims et la Champagne

 Un week-end  champenois, 20-22 septembre 2013

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L’histoire prestigieuse de Reims vaut à la ville des sacres d’avoir 4 sites inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1991. L’autre attraction touristique de la métropole champenoise réside dans la présence de nombreuses maisons de champagne avec leurs caves et leurs hôtels particuliers. Mais les Cafés Géographiques ont préféré  sortir des « lieux communs » pour découvrir différentes facettes de la ville et de sa région : des témoins de l’histoire urbaine de Reims, un joyau Art nouveau (la Villa Demoiselle), des paysages forestiers et viticoles, le fonctionnement d’une coopérative viticole, un spectacle son et lumière, un circuit Art Déco, la visite de la cathédrale guidée par le meilleur spécialiste de ce monument prestigieux, etc.

Ce week-end champenois a été organisé par Daniel Oster, avec le concours de Marc Béteille et les conseils avisés de Maryse Verfaillie, pour un groupe de 30 personnes, toutes adhérentes de l’association des Cafés Géographiques. Dix intervenants ont apporté leur contribution pour éclairer les différents thèmes retenus pour ce séjour tandis que plusieurs participants ont prêté leurs belles photographies qui agrémentent le compte rendu qui suit.

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Et au dessous coule la Bièvre

Balade du samedi 6 avril 2013

Et au dessous coule la Bièvre – Permanences, renouvellement urbain, Paris 13e & 14e

Cette journée vous a été proposée par Maryse Verfaillie pour les Cafés géographiques de Paris.
Marie-Paule Caire, professeur honoraire en CPGE au lycée Lakanal, a été notre intervenante tout au long d’un parcours qu’elle a établi, en lisière des 13è et 14 è arrondissement, au-dessus de la Bièvre enfouie, ou du moins de son souvenir.
Que reste-t-il des chiffonniers, des blanchisseuses, des glaciers, des meuniers, des tanneurs qui vivaient dans la vallée de la Bièvre, affluent de la Seine, entré dans Paris par la poterne des Peupliers ? Que reste-il de cette « petite banlieue », devenue 13è et 14 è arrondissements de Paris en 1860 ?
De la Place d’Italie à la Butte aux Cailles, de la place de Rungis jusqu’au parc Montsouris et à la Cité universitaire, des villas d’artistes jusqu’à la place Denfert-Rochereau, les permanences rivalisent avec les renouvellements urbains.

Première partie : Les renouvellements urbains des XIX è et XX è.

Le nord des 13è et 14 è arrondissements, porte la marque de l’enceinte des Fermiers Généraux, barrière fiscale édifiée de 1784 à 1789. L’affaire avait fait grand bruit, « le mur murant Paris rendait Paris murmurant ».
Le sud des 13è et 14è arrondissements porte la marque de l’enceinte de Thiers, enceinte militaire édifiée de 1840 à 1844. L’affaire était sérieuse : les fortifications faisaient bien 140 m de largeur et elles dominaient une zone non-aedificandi de 250 m…. où s’installèrent discrètement « des zonards » !

Entre deux enceintes au XIX e siècle

13&14 plan reseau

Schéma des contraintes physiques sur les marges des 13è et 14 è

L’enceinte des Fermiers Généraux englobe le faubourg Saint Marcel (aujourd’hui 5 e arrondissement), et le nord des 13è et 14è dans Paris. La deuxième enceinte permet de doubler la superficie de la capitale et de gagner 8 arrondissements, ceux « de la petite banlieue » en 1860.
Un gigantesque remue-ménage se développe alors ! L’entre deux murs, composé de petits villages, perd toute identité. Le baron Haussmann, préfet de la Seine de 1853 à 1870, et maître d’œuvre des grands travaux du Second Empire en fut le principal instigateur.
– La première enceinte fut rasée et remplacée par les grands boulevards, portant aujourd’hui les noms de Vincent Auriol, Auguste Blanqui, Saint Jacques. Des rues en radiales partent des places (place d’Italie, place Denfert-Rochereau) permettant d’irriguer leur quartier.
– La révolution industrielle célébra le chemin de fer sous toutes ses formes et les emprises au sol furent nombreuses ! Les usines se multiplièrent à proximité, remplaçant les ateliers des artisans.

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