Pour l’INSEE, « le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. » (https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1094)

 

L’activité touristique, en croissance continue depuis plusieurs décennies, constitue un atout majeur pour le développement économique. Il crée plus de 200 millions d’emplois/an à travers le monde et représente désormais 10% du PIB mondial. Cependant, le tourisme de masse excède parfois les capacités d’accueil de certains sites comme ceux du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Dans ces cas de surexploitation, des impacts négatifs interviennent sur la société, l’environnement et la culture de ces destinations. Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité.

Les sites classés sont souvent victimes de leur succès. Leur attractivité augmente, attirant davantage de touristes venus de pays de plus en plus lointains. Différentes formes de dégradation de produisent. Par exemple, d’importants investissements étrangers par des chaînes hôtelières modifient l’environnement local avec des conséquences environnementales problématiques.

 

Des mesures sont prises par les gouvernements locaux et nationaux concernés, mais elles sont souvent insuffisantes. De plus, certains sites classés se trouvent dans des pays où les normes de protection sont inefficaces (13% des sites patrimoniaux classés sont concernés par ce problème), tandis que l’UNESCO ne finance pas la protection de ces sites.

 

L’avancée des nouvelles technologies peut être une solution partielle permettant de contrôler dans une certaine mesure les flux touristiques massifs. C’est le cas de visites par réalité virtuelle (VR), à distance du site ou dans le site lui-même. Des villes utilisent déjà cette nouvelle forme de visite touristique. Cette technologie est aussi utilisée pour « visiter » les sites difficilement accessibles, voire inaccessibles à cause de conflits armés, comme les pyramides de Khéops en Egypte ou la cité antique de Palmyre en Syrie.

 

Réaliser une infographie sur ce thème s’avère très difficile du fait de la diversité des patrimoines classés par l’UNESCO (culturel, naturel, mixte). De plus, il est nécessaire de montrer que ces enjeux existent à l’échelle mondiale puisque la distribution des sites culturels classés concerne tous les continents. Une des difficultés majeures de la création infographique résulte également de la densité des aspects à représenter : la réalité des faits (importance du tourisme, diversité et nombre des sites) ; les difficultés liées à la surexploitation touristique ; les solutions pour tenter de surmonter ces difficultés. Le choix des couleurs et des figurés a été pensé pour garantir une lisibilité optimale. Le regroupement des thèmes en « pavés » suggère les trois parties du sujet qui ont été évoquées ci-dessus.

Angélique Bantikos, étudiante en géographie M1, Sorbonne Université, février 2020