8-10 septembre 2017

Qui sait que le Bourbonnais n’est autre que le département de l’Allier ? Qui connaît Moulins, préfecture somnolente, sinon par son artiste anonyme mais célèbre qui a adopté son nom : le « maître de Moulins ? Qui sait ce qu’est Vichy, derrière ses sources et son régime de si funeste mémoire ? Qui connaît enfin le fleuve Allier, le seul cours d’eau sauvage d’Europe occidentale ?

Mais le Bourbonnais a davantage à montrer et à démontrer !

Moulins s’éveille, le centre national du costume de scène étant le symbole de la renaissance de l’ancienne capitale des ducs de Bourbon.

Vichy, aussi, sort d’une période difficile, mais montre qu’elle ne manque pas d’atouts urbanistiques, touristiques, culturels et sportifs.

Le trait d’union entre les deux cités mérite lui aussi d’être davantage connu : un fleuve sauvage avec ses saumons, ses oiseaux migrateurs et ses méandres capricieux.

Bref, vous attend tout un monde urbain et naturel insoupçonné à 300 km de Paris à peine …

Moulins

 

Vichy

Le voyage est  organisé par Maryse Verfaillie pour Les Cafés géographiques (de Paris). Les deux journées ont été préparées par Marie-Paule et Jean-Etienne Caire, fidèles adhérents de notre association et Bourbonnais de cœur.

Sur les bords de la rivière Allier se mirent Moulins et Vichy, dichotomie urbaine improbable mais fascinante.

Bourbonnais et Allier, deux noms pour une même réalité

Voilà un département, l’Allier, que peu connaissent et savent situer, et moins encore, ce même territoire, lorsqu’il est connu sous son vieux nom de Bourbonnais.

Deux noms interchangeables qui reflètent un cas presque unique en France, où province d’Ancien régime et département se confondent aujourd’hui encore, le département ayant été taillé sur les limites de la province.

Cette méconnaissance est accentuée par la fusion déjà ancienne avec l’Auvergne dans la même région et sous ce seul dernier nom, fusion qui a ainsi fait disparaître le Bourbonnais, qui n’a pourtant jamais fait partie de l’Auvergne.[1]

D’où vient alors cette petite entité, coincée entre ses grands voisins ? Le « miracle » de son existence s’explique par plusieurs facteurs : situation aux marges de voisins plus puissants, existence d’une famille aristocratique ambitieuse. Mais ceci explique aussi la fragilité de cette construction qui trouve une fin brutale au XVIème siècle.

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