Le pope aux fourneaux, le barman chez les moines
Nous fûmes dans le Pinde, « rocs inaccessibles et précipices affreux ».
A Mouzaki on nous avait dit de nous arrêter à l’hôtel de Pétrilon dont on nous garantissait le confort. On est passé devant sans le voir. Arrivés au village, on demande où manger et on nous a dit que deux km plus loin, juste après la fin de la route goudronnée, il y avait un bon restaurant. On a du bien faire 5 km au-delà du goudron sur une route déserte et on a découvert une superbe bâtisse en surplomb sur la rivière avec un grand parking et des tas de voitures. De part et d’autre de la porte des grandes couronnes mortuaires accrochées sur des piquets. Le patron est sorti pour nous dire qu’il regrettait mais que c’étaient les obsèques de son père. Il nous a conseillé d’aller juste un tout petit peu plus loin dans un village au-dessus de la route.