
De ce petit ouvrage publié récemment (1), on peut souligner l’actualité. Nombreux sont en effet les reportages et les actualités qui nous inquiètent sur le sort de notre littoral (il faudrait compléter le titre par « littoral de la France métropolitaine »). Villas en équilibre instable sur le bord d’une falaise, plages disparaissant à marée haute, appauvrissement de la biodiversité littorale… L’expression « vivre les pieds dans l’eau » ne fait plus la fortune des agents immobiliers. Les pouvoirs publics doivent faire face à une contradiction majeure : comment ramener le plus possible les espaces littoraux à l’état naturel à une époque où leur attractivité sur la population permanente et touristique n’a jamais été aussi forte.






Deuxième ouvrage d’une nouvelle collection du CNRS (1), Tigre et Euphrate séduira immédiatement, par son titre, les amateurs de l’Orient ancien, ceux qui ont un plaisir particulier à parcourir les salles du Département des Antiquités orientales du Louvre, fascinés par la densité des statues de Gudea, prince de Lagash, et par la majesté des taureaux ailés de Khorsabad. Mais pour la plupart de nos contemporains, le nom de ces fleuves est lié à une actualité tragique : Raqqa sur l’Euphrate et Mossoul sur le Tigre leur sont connus par les exactions de l’Etat Islamique plus que pour leur histoire plurimillénaire.