Les Cafés géopolitiques

Les Cafés géopolitiques se déroulent de 19h00 à 21h00 au Café de la Mairie, 51 Rue de Bretagne, Paris

Contact : geopolitique@cafe-geo.net

• Retrouvez également les archives des comptes rendus des Cafés Géopolitiques

Programme 2022-2023

 

Lundi 3 octobre 2022 : Que serions-nous sans nos fleuves ? (avec Elisabeth Ayrault, ancienne présidente de la Compagnie Nationale du Rhône)

Lundi 5 décembre 2022 : “Géopolitique des migrations internationales” (avec François Héran, sociologue, démographe, est professeur au Collège de France)

 

Les prochains événements annoncés :

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Les Cafés géographiques de Saint-Brieuc: programme 2022-2023
  • jeudi 13 octobre 2022 : « Femmes en Saoudie : un long chemin vers l’émancipation » (avec Maryse Verfaillie)
  • Jeudi 24 novembre 2022 : « Minorités en Chine : survivre ou mourir »  (rencontre avec Emmanuelle Véron)
  • Jeudi 2 mars 2023 : « Les Chinois à Manille »  (rencontre avec Catherine Gueguen)

 

Les Cafés géographiques de Nantes : 2022-2023.

Programme 2022-2023

6 décembre 2022 , POL’n, 11 rue des Olivettes, Nantes

  • 19h-19h45 : Visite de l’univers des cartes de « à la criée » et discussion autour de ces créations atypiques.
  • 19h45-20h15: discussion avec « la revue des autres possibles » autour de la production de cartes alternatives et militantes et zoom sur leurs
    productions personnelles.
  • 20h15-21h15: « Et vous..? » Discussion en tables rondes autour de thèmes que vous aimeriez cartographier. Remise en question des constructions
    graphiques de la carte.

Programme des Cafés Géopolitiques – Paris : 2021-2022

Café de la mairie (Paris 3è arrondissement), de 19 à 21h.

  • Le 8 novembre 2021, à 19h : « Géopolitique de la traite des êtres humains », avec Geneviève Colas.
  • le 7 février 2022 : « Approche géopolitique de la pandémie de COVID 19 ». avec Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote
  • [ANNULÉ] le 14 mars 2022 : « Que ferions-nous sans les fleuves » avec Elisabeth Ayrault
  • le 11 avril 2022 à 19h : « Géopolitique du conflit d’Ukraine ».
  • Le 7 juin 2022 à 19h : « L’Ukraine, de la Nation à l’Etat. Trois anciens ambassadeurs de France en Ukraine témoignent »
Programme des Cafés géographiques de Paris 2021-2022

au premier étage du Café de Flore, 172 boulevard Saint-Germain, Paris 6e, Métro Saint-Germain-des-Prés, nouvel horaire : de 19h à 21h.

 

Mardi 19 octobre 2021 : Voyager le long du fleuve Congo (avec Roland Pourtier)

Lundi 29 novembre 2021 : Les 200 ans de l’indépendance de la Grèce contemporaine (avec Michel Sivignon)

Mardi 14 décembre 2021 : La géopolitique : effet de mode ou nouveau champ disciplinaire ? (avec Stéphanie Beucher)

Mardi 25 janvier 2022 : Quand la géographie explique le Monde (avec Thibaut Sardier)

Mardi 15 février 2022 : L’environnement : du développement durable aux inégalités environnementales (avec Yvette Veyret)

[ANNULÉ] Mardi 8 mars 2022 : Voyage et géographie à cause du départ de Cédric Gras en Ukraine pour un reportage sur le terrain de la guerre

Mardi 29 mars 2022 : Les territoires de la pauvreté dans le monde (avec Yves Colombel)

Mardi 19 avril 2022 : l’état de la France à la veille de  l’élection présidentielle  (avec Aurélien Delpirou et Frédéric Gilli).

Cafés géo de Saint-Brieuc : programme de la saison 2021-2022

(suite…)

Café géo de Chambéry- Annecy : programme de 2021-2022

 

Le mercredi 13 octobre à 18h00, nous accueillerons Hervé Théry (Directeur de recherche émérite au CREDA) pour un Café géo sur « Les quatre capitales du Brésil » (Le passe sanitaire sera demandé.)

 

 

 

 

 

 

Le mercredi 10 novembre, à 18h, Franck Ollivon (Docteur en géographie, AGPR à l’Ecole Normale Supérieure) nous fera découvrir le champ encore méconnu de la géographie carcérale dans son Café géo « Au bord de la liberté : éléments de réflexion pour une géographie du « milieu ouvert » pénitentiaire. »

Si la prison continue d’occuper le cœur du système pénal français, l’immédiat après-guerre a initié une longue période de réforme de l’institution judiciaire qui se prolonge encore aujourd’hui. Les alternatives à l’incarcération dites « peines en milieu ouvert » se sont ainsi développées à travers différents dispositifs – travail d’intérêt général, mise à l’épreuve, bracelet électronique… Toutefois, ces peines qui se déroulent hors de l’espace carcéral interrogent : au prix de quels ajustements les lieux ordinaires du quotidien se voient-ils investis de la double mission de punir et de réinsérer l’individu ? Que disent de nos sociétés ces modes de contrôle à l’air libre auxquels elles recourent ?

 

 

 

Et le mercredi 15 décembre, de nouveau à 18h, Emmanuelle Surmont (Docteure et agrégée de géographie, Enseignante au lycée des Lumières de Mamoudzou)s’intéressera aux enjeux de protection de la biodiversité à Mayotte dans son Café géo « Mayotte : une île à protéger. Le parc naturel marin de Mayotte : un merritoire de la protection original« .

 L’outre-mer français concentre 80 % de la biodiversité nationale et près de 10 % de la biodiversité mondiale. Mayotte, petit archipel situé dans le canal du Mozambique est un territoire à la biodiversité marine exceptionnelle : le lagon abrite plus de 200 espèces de coraux, 400 espèces de mollusques et près de 250 espèces de poissons. A cela s’ajoute une impressionnante mégafaune : baleines à bosse, dauphins, dugongs et tortues marines. Un parc naturel marin (PNM) de 69 000 km² y a été mis en place en 2010 afin de protéger la biodiversité et d’assurer un développement raisonné de l’espace et de l’île.  Deuxième PNM de France et premier en outre-mer, la mise en place de ce parc marin répond à des enjeux écologiques, mais aussi et surtout politiques. En effet, en sus de respecter ses engagements internationaux pris et réitérés lors des différentes COP et sommets, les gouvernements successifs cherchent à réaffirmer la souveraineté française sur un territoire disputé, bien que départementalisé en 2011. La biodiversité de Mayotte est également mise en avant à la fois comme une opportunité de développement économique (écotourisme, pêche durable) pour un territoire marginalisé, où 77 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté national. Dans ce café géo, je souhaite montrer l’usage politique qui est faite de ce parc marin, avec ses contradictions et ses limites. Des « merritoires » de la protection originaux et parfois concurrents se mettent en place, poussés par des acteurs aux objectifs divers.

Café géo de Chambéry-Annecy : pourquoi votre soutien régulier nous est-il si précieux ? 

L’association prend en charge les frais de transport de ses invité·es et le cas échéant leurs frais d’hébergement. Entre 2015 et 2023, le coût médian d’un Café était de 60 € et le coût moyen de 80 € (avec un coût minimum autour de 20 € et un coût maximum de plusieurs centaines d’euros). Ce coût est principalement fonction de la provenance de nos invité·es, ce qui n’est pas anodin pour une association située dans une ville universitaire de taille modeste. Entre 2015 et 2023, le vivier local (Annecy, Chambéry, Grenoble) n’a alimenté que 21 % des 58 Cafés géo que nous avons organisés tandis que que la majorité de nos invité·es provenait des universités parisiennes et franciliennes (34 %), suivi·es de collègues lyonnais·es (28 %), de géographes d’autres régions françaises (10 %) comme Limoges, Montpellier, Bordeaux ou Strasbourg, et enfin de voisin·es suisses (7 %).

Nos recettes proviennent des adhésions ainsi que des dons qui peuvent nous être faits par des particuliers comme par des entreprises. La crise sanitaire a porté un coup dur à nos finances : la diminution du nombre de Cafés (3 annulations sur 9 en 2019-2020, un unique Café en 2020-2021 et seulement 5 en 2021-2022, contre une moyenne supérieure à 7 auparavant) a entraîné la baisse des adhésions et des dons, faisant progressivement fondre nos réserves. Plus que jamais, votre soutien est donc précieux !

Dessin du géographe n°83 : Le dessin du géographe au Festival international de Géographie 2020 de Saint-Dié-des-Vosges

Photo R. Courtot

Quelques visiteurs attentifs devant « les dix ans du dessin du géographe »

 

Photo R. Courtot

Le Portugal, initialement prévu comme pays invité puis déclaré forfait, était quand même présent par quelques dessins de Pierre Deffontaines, Roland Courtot et Simon Estrangin (de gauche à droite)

 

L’exposition des dessins du géographe s’est tenue à l’étage de la librairie Le Neuf * (5 quai Leclerc, 88100 Saint-Dié-des-Vosges) lors du FIG 2020 (2-4 octobre).  Elle présentait une cinquantaine de dessins de géographes qui célébraient les 10 ans de la rubrique présente sur le site de l’Association des Cafés Géographiques, avec également des dessins sur le thème du climat(s) et du Portugal.

Les visiteurs n’ont pas été nombreux, mais la salle a été rarement vide, et le calme permettait d’engager la conversation avec des personnes qui se sont montrées très intéressées : géographes et plus généralement figures du monde universitaire (climatologie, sociologie, arts plastiques…), membres de l’association des cafés géo, professeurs d’histoire-géographie dans le secondaire (dont certains pratiquaient le dessin sur le terrain avec leurs élèves), professeur des écoles, étudiants en urbanisme et en cartographie, mais aussi journalistes (Libération, Radio France Internationale), et  un public varié qui a beaucoup apprécié cette exposition, pour certaines images qui sont belles, d’autres drôles… L’exposition a été aussi l’occasion de discuter avec des géographes qui dessinent et le contact a ainsi été pris pour nourrir sans doute la rubrique de prochains articles qui s’annoncent passionnants.

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Une géographe au Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges (édition 2020)

La ville de Saint-Dié-des -Vosges pendant le FIG. https://www.fig.saint-die-des-vosges.fr/  

 

En cette année de pandémie un certain nombre d’évènements ont été purement et simplement annulés. Mais le FIG de Saint-Dié-des-Vosges a fait de la résistance et mérite un grand coup de chapeau !

Certes, sur les deux thèmes prévus, un seul a survécu, le pays invité (le Portugal) ayant disparu de l’affiche. Au départ, la thématique de cette 31ème édition est consacrée au(x) climat(s). A l’arrivée, la Covid-19 s’est largement invitée dans le débat.

Les cieux étaient maussades, mais cela n’a pas dissuadé les intervenants de maintenir leur venue dans les Vosges et de faire des prestations souvent de grande qualité. Ci-dessous sont résumées les interventions que j’ai pu suivre à titre personnel.

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