Un bel éloge de la géographie
Le philosophe Michel Serres (Sourc:e http://www.culturebox.francetvinfo.fr)

Le philosophe Michel Serres
(Sourc:e http://www.culturebox.francetvinfo.fr)

Il aura fallu l’édition opportune1 de certaines chroniques que le philosophe Michel Serres dit à France Info le dimanche pour que je lise cette belle définition de la géographie.

« Le géographe est le pontife2, celui qui fabrique un pont entre l’histoire des peuples, portée par les sciences humaines, et l’environnement global de la planète, porté par les sciences dures. (…)

La plupart d’entre nous sont devenus des animaux d’appartement, des animaux de ville. Aujourd’hui, les médias parlent de politique3, c’est-à-dire de la ville. Et d’une certaine manière, les relations entre les hommes opposent ou relient les hommes avec les hommes, comme si c’était un jeu à deux. Les hommes contre les hommes – les riches, les pauvres ; la droite, la gauche, etc. (…)

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L’esprit géographique de l’œuvre de Marie-Hélène Lafon

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Samedi 13 février 2016, de 10h à 12h, la salle du nouvel amphi de l’Institut de Géographie est quasiment comble pour accueillir Marie-Hélène Lafon, l’un des meilleurs écrivains français d’aujourd’hui. Marie-Hélène Lafon a accepté l’invitation des Cafés Géographiques pour présenter son œuvre selon un angle particulier, celui de son esprit géographique.

Originaire du Cantal, elle construit depuis 2001 une œuvre remarquable, véritable ode à sa terre natale et à une réalité paysanne qui disparaît. Elle y décrit une géographie intime qui n’a rien à voir avec le régionalisme, même si les habitants, les paysages, les traditions et les couleurs occupent le devant de la scène. Il ne s’agit pas d’embellir le réel âpre et rugueux de campagnes ingrates mais de restituer le « pays premier » qui l’a façonnée à jamais, qui la fait exister d’une manière si particulière grâce à un véritable « lien nourricier ».

Si l’objectif principal de cette rencontre est la découverte d’une œuvre littéraire de haut rang[1], c’est aussi l’occasion de montrer le grand intérêt d’une lecture géographique de cette œuvre. Dans une première partie, Marie-Hélène Lafon se prête à l’exercice de l’entretien avec l’animateur, Daniel Oster, puis, dans une deuxième partie, elle répond aux questions de l’auditoire.

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Le texte qui suit n’est pas un compte rendu de la conférence-débat
. Il se contente de restituer les questions posées par l’animateur (DO) et de citer des extraits d’entretiens et de livres de Marie-Hélène Lafon (MHL) qui, d’une certaine manière, servent de réponses à ces questions.

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La Chaussée des Géants (Irlande du Nord)

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Située sur le littoral de l’Irlande du Nord, la Chaussée des Géants (en anglais : Giant’s Causeway) est l’un des plus célèbres sites naturels d’Europe, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. Son nom irlandais « Clochan na bhFomharach » signifie « le petit tas de pierres des Fomoires ». Il s’agit d’une composition d’orgues basaltiques, plus précisément de colonnes hexagonales verticales juxtaposées. L’ensemble évoque un pavage commençant à la base de la falaise pour disparaître plus loin dans la mer. Environ 40 000 colonnes sont présentes sur l’estran mais aussi dans la falaise qui est haute à cet endroit de quelque vingt-huit mètres. Ce paysage naturel exceptionnel est lié à l’histoire du volcanisme.

Une histoire de volcans

Après le volcanisme (68-60 Millions d’années), trois grandes provinces magmatiques se sont mises en place. La plus importante, et aussi la plus ancienne, est la province magmatique de l’Atlantique nord qui s’est formée durant le Paléocène et l’Éocène ancien, englobant les côtes est et ouest du Groenland, les Hébrides, les îles Féroé, et le nord de l’Irlande. La Chaussée des Géants traduit ponctuellement l’impressionnante activité volcanique qui a produit cette province.[1]

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Pasaiako Portua : un petit port basque à vocation industrielle
Le port de Pasaia en Espagne (« Pasaiako portua « en basque ). Cliché de Stéphane Dubois, 29 décembre 2015

Le port de Pasaia en Espagne (« Pasaiako portua « en basque ). Cliché de Stéphane Dubois, 29 décembre 2015

En 1843, Victor Hugo découvre Pasajes (Pasaia en basque), tombe sous le charme de ce port de pêche et le décrit en des termes élogieux[1]. La petite cité côtière est, depuis, devenue un port polyfonctionnel : aux produits de la mer (13 000 tonnes déchargées en 2013, ce qui en fait le troisième port de pêche espagnol derrière Vigo et La Coruña), s’ajoutent des trafics de marchandises variées à forte base industrielle.

Un petit port placé dans un environnement logistique concurrentiel

Le port de commerce de Pasajes, dans la province du Guipúzcoa, s’inscrit dans la vaste conurbation basque espagnole qui réunit la ville frontalière d’Irún à la métropole touristique qu’est San Sebastian et comprend les cités industrielles de Lezo, Rentería et Pasajes Antxo.

De prime abord, ses trafics apparaissent modestes. En 2015, 3,79 millions de tonnes de marchandises ont été manipulées sur les terminaux du port. L’objectif actuel des autorités portuaires est d’atteindre et de dépasser les 4 millions de tonnes. De fait, Pasajes en impose peu, face notamment à Bilbao, dont les trafics ont atteint 32,8 millions de tonnes en 2015. Qui plus est, l’environnement concurrentiel du port guipuzcoan est renforcé par la proximité de Bayonne. Le port français a certes connu une année 2015 assez difficile (2,3 millions de tonnes) mais il n’en reste pas moins pour Pasajes un adversaire d’autant plus coriace que les orientations logistiques de trafics de part et d’autre de la frontière sont assez analogues.

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Le pays Konso en Ethiopie. Un paysage culturel classé par l’Unesco.
 Cliché de Maryse Verfaillie (février 2016), comme tous les clichés publiés dans cet article

Cliché de Maryse Verfaillie (février 2016),
comme tous les clichés publiés dans cet article

L’Ethiopie, pays immense (grand comme deux fois la France) compte plus de 80 nationalités différentes… et bien décidées à le rester !

Ce pays, situé globalement entre le tropique du Cancer et l’Equateur, est un pays de montagnes (avec un sommet à 4 620 m) et de hauts plateaux. C’est donc un vaste château d’eau qui distribue cette denrée vitale à l’Egypte (par le Nil bleu) et à toute la Corne de l’Afrique. Il est donc hautement stratégique !

La vallée du Rift qui du Nord au Sud l’échancre profondément est actuellement perçue comme le berceau de l’humanité : on y a retrouvé les ossements de Lucy (vieux de 3 millions d’années) et plus récemment, autour du lac Turkana, au Kenya, des mandibules qui vieillissent encore le genre humain de 400 000 ans. C’est donc un endroit clé pour comprendre l’histoire de nos origines !

Enfin, l’Ethiopie est la 2ème puissance démographique d’Afrique avec environ 80 millions d’habitants. Pays encore très pauvre, il est néanmoins « en voie de développement » et attire les investisseurs les plus variés. On parle très peu de l’Ethiopie en France et c’est fort dommage.

Le choix d’aborder la région à travers l’exemple du pays Konso est lié à l’existence de sources écrites sur une société originale qui depuis plus de 400 ans a créé un paysage culturel étonnant fait de terrasses et de fortifications de pierre. Ce paysage culturel a été officiellement inscrit par l’Unesco en 2012 sur la liste du Patrimoine mondial, faisant de l’Ethiopie le pays d’Afrique comprenant le plus grand nombre de sites protégés.

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Tableau géophotographique du Brozoufland d’Ariane Bourbaki

Tableau géophotographique du Brozoufland d’Ariane Bourbaki, Université de Genève, 2015.
Compte rendu des extraits du livre disponibles sur le site Visions Carto.

État enclavé, le Brozoufland possède néanmoins une marine composée du seul patrouilleur Sirius. Il ne défend pas la frontière internationale qui, invisible, passe au milieu du lac. Il se concentre seulement sur la sécurité des sommets internationaux qui ont souvent lieu sur ses rives. On craint moins un conflit avec le pays voisin qu’une manifestation de gauchistes. (Photo : Alberto Campi, 2015. Vision Cartos)

État enclavé, le Brozoufland possède néanmoins une marine composée du seul patrouilleur Sirius. Il ne défend pas la frontière internationale qui, invisible, passe au milieu du lac. Il se concentre seulement sur la sécurité des sommets internationaux qui ont souvent lieu sur ses rives.
On craint moins un conflit avec le pays voisin qu’une manifestation de gauchistes. (Photo : Alberto Campi, 2015. Visions Carto)

 

Itinéraire 2 : Imaginer un nouveau pays, le Brozoufland

Sur une idée de Jean-François Staszak, de l’université de Genève, Saint-Dié va officialiser ses relations avec un nouveau territoire : le Brozoufland. Mais qu’est-ce donc ce pays ? Qui sont les Brozouflandais ?

Pour le festival, on verra des plaques d’immatriculation, mais on ne connaît pas leur capitale ? Ce pays inconnu est-il si petit ? Le climat si ingrat que personne n’en rêve ? Pourquoi la ségrégation y est-elle si poussée jusqu’à imaginer des toilettes pour Noirs, des toilettes pour Blancs, des toilettes pour hommes, des toilettes pour femmes ?

Le Festival invitera des Brozouflandais, venus spécialement de leur pays, pour en parler. Miss Brozoufland portera les couleurs et les rêves de ceux qui veulent découvrir le pays. Ainsi que le ministre des Sports brozouflandais, champion du monde du Gummock, art martial conçu au Brozoufland.

Le Festival a convoqué des géographes spécialistes du Brozoufland pour comprendre de quoi il s’agit quand on parle d’un pays. Une table-ronde «A quoi servent les pays de fiction» peut montrer comment la géographie se fait en rendant visible la fabrique d’un territoire. Comment les discours, les phénomènes, les processus géographiques s’emboîtent à travers une forme qui peut être excessive, voire caricaturale.

L’enjeu de cette découverte du Brozoufland, une découverte ludique, pédagogique, épistémologique et scientifique est de faire découvrir une des facettes les plus attachantes d’une géographie en train de se construire.

Béatrice Collignon, Philippe Pelletier et Jean-François Staszak

NB : Le Brozoufland, un des thèmes (itinéraire 2) du FIG 2015 (Festival international de Géographie à Saint-Dié) consacré aux territoires de l’imaginaire

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La province russe et les écrivains

Les 5 et 6 février 2016, a eu lieu la septième édition des journées européennes du Livre russe sur le thème de « la province. » Les tables rondes, les rencontres avec les auteurs, le salon du livre se sont déroulés à la mairie du Vème arrondissement ou au lycée Henri IV. D’autres lieux y étaient associés comme le CRSC, la BULAC, le Studio-Théâtre de Charenton, la bibliothèque Tourgueniev et le cinéma Le Grand Action. Ce fut l’occasion de parcourir la province russe en compagnie de nombreux écrivains russes et russophones mais aussi avec des écrivains français dont les œuvres se déroulent en Russie ou y sont rattachés. Par « province », il semble que l’on entende ici la nature, la campagne, les étendues immenses mais ce n’est pas sûr. De quoi interpeller l’auditeur géographe ! Le fil conducteur a été celui d’une littérature qui, des grands écrivains russes du XIXème siècle à aujourd‘hui sans oublier ceux de la période soviétique, a exploré ces thèmes. Ces journées ont aussi été l’occasion d’aller à la rencontre de la littérature des peuples autochtones de Sibérie.

  1. La nature comme consolation de l’homme moderne

Une table ronde réunit Jana Grishina, spécialiste de l’écrivain Mikhaïl Prichvine, Mikhaïl Tarkovski, écrivain et scénariste, neveu du réalisateur André Tarkovski et Vassili Golovanov qui se nomme lui-même « géographe métaphysique » et qui voit son livre « Eloge des voyages insensés » comme un manifeste géopoétique.

Cette table ronde a pour traductrice Odile Melnik-Ardin et pour modérateur Yves Gauthier, auteur pour qui les terres inconnues et la Sibérie occupent une très grande place.

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Anselm Kiefer

Anselm Kiefer
Centre Pompidou
16 décembre 2015- 18 avril 2016

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C’est à une traversée inédite de l’œuvre de l’artiste allemand, Anselm Kiefer que le Centre Pompidou nous invite. Elle retrace l’ensemble de sa carrière, de la fin des années soixante à aujourd’hui. Cette exposition est un événement à ne manquer sous aucun prétexte ! Kiefer est un titan dont l’œuvre est singulière, prolifique autant que monumentale. Il n’a pas d’autre but que de vous forcer à réfléchir sur l’histoire (celle de l’après deuxième guerre mondiale) et sur la mémoire. Il invente un nouveau langage qui convie en permanence les poètes, les penseurs et écrivains et affirme que la mélancolie est au cœur du processus créatif.

L’artiste Anselm Kiefer, un titan

Un homme solitaire

Il naît en Allemagne, dans le Bade Wurtemberg, entre Forêt Noire et lac de Constance en mars 1945. L’Allemagne n’est déjà que ruines de même que la maison dans laquelle il est né. En 1965 il entre à l’Université de Fribourg- en- Brisgau, où il étudie les lettres romanes. Il se rêve poète, mais le dessin est sa seconde passion. Après avoir lié amitié avec Le Corbusier et admiré son œuvre, il se lance finalement dans une formation artistique, puis installe son premier atelier à Karlsruhe.

C’est son propre portrait qu’il introduit dans le tableau ci-dessous.

Die Orden der Natcht [Les ordres de la nuit] 1996 Acrylique, émulsion et shellac sur toile 356 x463 cm Seattle Art Museum. Photo: © Atelier Anselm Kiefer

Die Orden der Natcht [Les ordres de la nuit] 1996 Acrylique, émulsion et shellac sur toile 356 x463 cm Seattle Art Museum. Photo: © Atelier Anselm Kiefer

Le peintre est allongé sous des tournesols géants. Il observe le firmament, ce qui lui permet de rapprocher les deux espaces : terrestre et céleste, de franchir les frontières par l’intermédiaire de son corps, membrane entre le macrocosme et le microcosme. Il investit le tournesol (plante dont le nom indique le lien direct avec l’astre) du pouvoir de transmission de la vie. Ses graines noires vont féconder le sol creux et sec.

Cette toile est immense, plus de deux fois la hauteur d’un homme. Sa palette, faite de matières aux couleurs sourdes, est identifiable à la quasi-totalité de son œuvre. L’homme et l’œuvre ne font qu’un pour Anselm Kiefer. Le monde est un tout sous le soleil noir de la mélancolie.
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La France bousculée par la mondialisation. Mieux comprendre pour agir.

2015, annus horribilis pour la France. Les attentats de Paris en janvier et novembre, la crise des migrants, le chômage au plus haut, la forte poussée du Front National aux élections départementales et régionales, les interventions militaires en Afrique et au Moyen-Orient, les catastrophes climatiques…Des drames, des angoisses, des inquiétudes qui affectent la société française dans son ensemble, d’où la recherche –  parfois désespérée – de remèdes efficaces pour soigner des maux toujours plus graves, du moins pour une partie de la population du pays.

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Plan Vigipirate et état d’urgence après les attentats du 13 novembre (cliché www.lefigaro.fr)

Pour beaucoup la chose est entendue : tout cela, c’est la faute à la mondialisation et les hommes politiques, à gauche comme à droite, se montrent incapables d’empêcher ou même d’atténuer ses effets pervers ! D’ailleurs, les statistiques sont là pour étayer la colère des laissés-pour-compte : les inégalités s’accroissent, la précarisation grandit, le chômage continue de monter, etc. Il faut y ajouter la dilution de l’identité nationale aux yeux de certains qui dénoncent les frontières-passoires et la perte des valeurs ancestrales.

Quelle est la part de responsabilité du politique ? Celui-ci peut-il inventer de nouvelles recettes pour créer du lien social ou le populisme seul est-il capable de se présenter comme une alternative à un système en crise ? Ce qui est certain c’est qu’il est nécessaire de conceptualiser pour comprendre la réalité complexe  d’une France pleinement engagée dans un processus de mondialisation toujours croissante. Mieux comprendre pour agir, établir un bon diagnostic pour ensuite soigner et guérir si possible.
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Les nouvelles prisons. Enquête sur le nouvel univers carcéral français

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Les nouvelles prisons. Enquête sur le nouvel univers carcéral français

CHOLET Didier (dir.), 2015, Les nouvelles prisons, Rennes, PUR, 366 p.

Comme son titre l’indique, cet ouvrage porte sur les « nouvelles prisons », c’est-à-dire les établissements pénitentiaires construits à partir de 2007 dans le cadre du « plan 13 200 »1 qui vise à répondre à l’augmentation de la population carcérale et à l’inadaptation du parc pénitentiaire dont certains établissements, vétustes, offrent des conditions de détention déplorables et déplorées2.

La recherche dont rend compte le livre vise d’abord à répondre à la demande publique. Il s’agit en effet de voir dans quelle mesure ces nouveaux établissements peuvent servir de modèle : quels en sont les échecs et les réussites ? Les auteurs se donnent ainsi pour objectif de participer, par les résultats de leur étude, à l’amélioration des constructions futures. Ensuite, cette étude interroge les changements que ces constructions ont entraînés : permettent-ils à la prison de mieux remplir les fonctions qui lui sont assignées ?

Pour répondre à ces questions, cette recherche, qui aura duré 3 ans (2011-2014), a été menée par une équipe pluridisciplinaire rassemblant des juristes, des sociologues, des architectes, des économistes, des géographes et des spécialistes de l’aménagement du territoire. Elle repose sur des études de terrain et de documents, et sur la réalisation d’entretiens avec des personnes détenues, des agents pénitentiaires (surveillants, personnel de direction, conseiller pénitentiaires d’insertion et de probation), des architectes, des élus. Parmi les 30 nouveaux établissements pénitentiaires construits depuis 2007, 5 ont fait l’objet d’investigations approfondies : les maisons d’arrêt3 du Mans et de Nantes ; les centres pénitentiaires4 de Nancy, Poitiers et Rennes. Afin d’obtenir des éléments de comparaison, d’anciens établissements ont également été visités et étudiés (notamment l’ancienne maison d’arrêt de Nantes).

L’ouvrage, qui présente les résultats de cette recherche, est organisé en deux parties autour de la question de l’insertion : la première partie analyse l’insertion des établissements dans leur environnement juridique, économique et géographique ; la seconde aborde l’insertion des personnes dans les établissements étudiés sous l’angle architectural et micro-géographique.

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