Voyage à Londres (mai 2001)

En un jour, une découverte de la rénovation urbaine entreprise sur les bords de la Tamise de Waterloo international aux Docklands, en passant par la nouvelle mairie construite en face de la Tour de Londres. Ajoutez à cela un pique-nique dégusté sur le méridien de Greenwich, et vous avez une expérience géographique unique.

Autour de la Tamise, Les mutations de Londres, 13mai 2001

10h 30 : arrivée à Waterloo (1). Ligne de Bus 188 jusqu’à Bermondsey ou Greenwich (selon le temps). La ligne emprunte les boulevards extérieurs du quartier de Southwark : une partie de cette rive sud qui n’a pas encore été revitalisée et qui montre bien la triste image qui était celle de Soutwark. (Mais les council flats y sont un peu moins glauques que nos HLM…) à l’époque des Romains, Southwark n’était qu’un ensemble d’îles découpées par des chenaux anastomosés.

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Week end gastronomique des cafés géographiques en Alsace

Quatorze membres de l’Association des Cafés géographiques de Paris se sont rendus les samedi 20 et dimanche 21 novembre en Alsace pour un week-end consacré à la culture et à la gastronomie de cette région orientale de la France.

L’Alsace, une région de viticulture. L’exemple des “Vins Hugel et Fils” à Riquewihr.

Le week-end commence par un déjeuner à Riquewihr, composé de baekaeffe et de fromage de Munster au cumin. Après les agapes, le groupe part visiter la ville à la suite d’André Hugel, président de l’Association d’Archéologie et d’Histoire de Riquewihr.
Riquewihr, “perle du vignoble alsacien”, se découvre au tournant de la route, blottie dans une cuvette protégée des vents du Nord par le coteau du Schoenenbourg, nichée dans les vignes, à l’ombre des Vosges. Situé à 12 km de Colmar (68), ce village est l’un des 100 plus beaux villages de France. Cette cité (elle en a le statut depuis 1320, même si elle ne compte que 1228 d’habitants) est née d’un vaste domaine viticole au VIème siècle. En 1520 s’organise une corporation de vignerons qui se perpétue encore de nos jours. Les guerres épargneront la cité, malgré la proximité des lignes de front et des combats au cours des deux dernières guerres mondiales, qui ont détruit tous les villages voisins. De son passé, Riquewihr a gardé un ensemble architectural prestigieux datant essentiellement du XVIème siècle, âge d’or de la ville, qui lui vaut d’être le lieu d’Alsace le plus visité avec 1,6 millions de touristes par an. La ville a surtout conservé ses viticulteurs qui ont fait et font encore sa richesse.

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Le journal de bord en Ouzbékistan : 1) Un pays aride aux paysages irrigués verdoyants !

Le premier voyage des Cafés géographiques à la découverte de l’Ouzbékistan

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Derrière Pierre Gentelle (directeur de recherche au CNRS), 25 membres des Cafés Géo se sont rendus en Ouzbékistan du 06 au 16 juillet 2004. Le voyage débute dès le 12 juin par une journée de préparation au voyage, qui permet de faire le point non seulement sur les données pratiques, mais aussi sur un aperçu général de la géographie du pays et de son contexte régional.

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Le journal de bord en Ouzbékistan : 3) L’un des derniers rideaux de fer de la planète

III. L’un des derniers rideaux de fer de la planète.
MERCREDI 14 JUILLET 2004 : De Samarcande à Termez.

En ce 14 juillet, le départ est fixé à 7h30. Notre bus ne pouvant pas franchir les montagnes par la route acrobatique avec un col à 1788 m., nous partons vers le Sud en longeant la chaîne du Zeravchan. Le paysage se lit facilement. Au premier plan, se déploie un plateau de lœss non irrigué sur lequel les cultures pluviales sont possibles (200 mm/an). De nombreux bovins y pâturent et ont l’air d’y prospérer davantage que ceux que nous avions vu précédemment. Au second plan, nous apercevons un glacis d’accumulation de lœss sous la forme de collines érodées par les pluies. Sur ce glacis, la végétation est rare. Au pied du glacis, au débouché des rus, se développent des oasis sur les cônes de déjection avec une implantation humaine en petit village groupé. A l’arrière plan, les montagnes culminent, dans cette extrémité occidentale de la chaîne du Zeravchan à 2200 m. Cette chaîne est un batholite de granit porté en altitude et érodé, sur lequel il y a peu de végétation. Pour entamer cette longue journée de route, Pierre Gentelle tient, dans le bus, le micro sur les nomades et les sédentaires.

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Le journal de bord en Ouzbékistan : 2) Une ancienne civilisation urbaine

II. Une ancienne civilisation urbaine.

SAMEDI 10 JUILLET 2004 : Boukhara.

En 5 000 av. J.-C., l’oasis de Boukhara était une zone de marécages du fleuve Zeravchan, ancien affluent de l’Amou Daria. Mais avec la désertification de la région, le fleuve n’a plus eu la capacité de rejoindre l’Amou Daria, aussi s’est mis en place un delta intérieur qui fut aménagé par les premiers habitants de la région. Actuellement, les eaux sont amenées par canaux depuis l’Amou Daria grâce à des pompes et non par gravité. La vieille ville de Boukhara est délimitée par un boulevard qui remplace les remparts rasés par les Russes à l’époque tsariste. Dans la vieille ville se concentrent des bâtiments religieux (mosquées, medersas), politiques (citadelle Ark) et commerciaux (bazars). Boukhara présente ainsi une triple fonction. La vieille ville était divisée en quartiers d’artisans (changeurs, bouchers, chapeliers, soieries,…), dont le cœur économique et politique (les deux allant de pair) était le bazar couvert. Les Russes, arrivés en 1868, avaient conservé l’organisation générale de la ville, ajoutant quelques bâtiments techniques : maternité, banques, hôpitaux. Ils avaient également conservé l’organisation politique avec les Khans et émirs de Boukhara. Du tissu urbain originel aux ruelles tortueuses et nombreuses impasses, les Soviétiques n’ont conservé que quelques éléments et ont ouvert de larges avenues. De l’ancien bazar couvert ne demeurent que les croisements de rues surmontés de coupoles (les Toks). Les passages transversaux ont été détruits, laissant le promeneur sous la chaleur et le soleil. Les Soviétiques ont ensuite juxtaposé une ville moderne répartie en quartiers spécialisés (universités, hôtels, logements), à côté de la ville des Tsars constituée d’un système plus ou moins radioconcentrique de grandes avenues.

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Sur la Route de la soie : un Café géo nomade en Ouzbekistan

Sur la route, entre Boukhara et Samarkand, Quentin Geldof (Café géo de Bruxelles) et Jean-Marc Pinet (Café géo de Toulouse), assistés de Gilles Fumey (Café géo de Paris), proposent dans le bus un café géo sur le thème de la Route de la soie. Pour la première fois dans l’histoire des Cafés géographiques, à égale distance de Toulouse et Bruxelles depuis l’Ouzbékistan – mesure certifiée par Jean-Marc, initiateur de la formule ! – un Café géo mobile est organisé avec pour invité Pierre Gentelle, Directeur de recherches au CNRS.
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Le journal de bord en Ouzbékistan : cartes et bibliographie

Toutes les cartes de la région, y compris le 1:1.000.000 Aeronautical Chart américain, la meilleure carte, se trouvent chez Raymond Chabaud, ancien propriétaire de la librairie cartographique l’Astrolabe, responsable des librairies à Voyageurs du Monde, 55 rue Sainte-Anne, Paris.

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