Nouchabad

Des maisons basses, à un seul niveau, au toit en terrasse, qui s’ouvrent sur une cour intérieure, comme on en trouve dans de nombreux pays arides et semi-arides d’Afrique du Nord et d’Asie. Parcourant la chaussée en terre battue, quelques rares voitures, bien que le prix de l’essence soit subventionné et donc très bas (de l’ordre de 50 centimes le litre en parité de pouvoir d’achat) et surtout des motos, dont les pétaradants moteurs à deux temps les rendent audibles de loin. A 300 km au sud de Téhéran, dans le piémont du Zagros, à 1 200 d’altitude, le soleil n’est pas encore brûlant et il peut tout de même neiger dans les montagnes proches en ce 21 farvardine 1392 (dans le calendrier solaire iranien, qui commence à l’hégire, soit le 10 avril 2013 dans le calendrier julien). Un village iranien comme tant d’autres ? Et pourtant…

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