« L’ardennitude existe-t-elle ? »

Sont présentés ici des extraits de textes d’auteurs ardennais des vallées de la Meuse et de la Semoy.

Ainsi que deux témoignages publiés dans leur intégralité.

Un beau samedi de septembre, chemin faisant, le long,

Francine Béteille Brisson et Michel Degré ont donné lecture d’extraits choisis de ces auteurs locaux.

Ces textes ont aidé les « voyageurs » à mieux voir et explorer l’espace et le temps.

Textes choisis par Michel Degré et Francine Brisson Béteille

Illustrations à partir des œuvres de Simon C. Peintre de l’Ardenne

L’ardennitude existe-t-elle ?

Ardennes, terres de contacts (4-5-6 septembre 2020)

Maryse Verfaillie a organisé ce court voyage, dans la région Grand Est, pour les adhérents des Cafés géographiques. Les itinéraires ont été préparés par Marc Béteille et Michel Degré, les intervenants pour ces deux journées.
Le samedi, chemin faisant, le long de la Meuse et de la Semoy, Francine Béteille Brisson et Michel Degré ont donné lecture d’extraits choisis d’auteurs locaux. Ces textes nous ont aidé à mieux voir et mieux voyager dans l’espace et dans le temps.

Entre deux boucles de la Meuse, au contact de la Champagne et des Ardennes, deux cités se sont fait face, avant de s’unir en 1966. Charleville fut certainement un oppidum puis une ville gallo-romaine. Mais ce n’est qu’au 17è siècle que la ville actuelle est fondée, par Charles de Gonzague (1580-1637), dans la principauté d’Arches, à la frontière du royaume de France. Charles fut un urbaniste novateur. La tradition dit qu’il va confier le projet à Clément Métézeau dont le frère a réalisé la place des Vosges à Paris. La ville s’ordonne donc autour d’une place ducale et d’une galerie d’arcades en brique rose et pierre ocre de Dom le Mesnil. Au nord, en bordure des quais, flotte le souvenir d’Arthur Rimbaud. Ici le Vieux Moulin fut conçu comme une porte monumentale. Il fait face au mont Olympe. Charleville est aussi célèbre pour son Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes.

Cet article a vu le jour grâce aux nombreux écrits, travaux d’érudits et sauveurs du patrimoine ardennais tels Alain Sartelet et René Colinet. Je les remercie ici et vous invite à les retrouver dans leurs publications, éditées2 entre-autres, au Musée de l’Ardenne et dans Terres Ardennaises, Un grand merci également à mon ambassadeur ardennais de toujours, Michel Degré, il a choisi, documenté et rédigé l’itinéraire découverte dans Mézières et Charleville qui m’a servi de support pour la rédaction de ce document.

Pour les Cafés-Géo, Marc Béteille, membre de l’association.

 

Le dossier est disponible ici: Ardennes, terres de contact (septembre 2020)