Agriculture et mondialisation. Un atout géopolitique pour la France

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Sébastien Abis, Thierry Pouch, Agriculture et mondialisation Un atout géopolitique pour la France, Nouveaux Débats, Les Presses de SciencesPo, Paris, 2013, 185 p.

Dans le présent ouvrage, deux experts rappellent, avec compétence et rigueur, que la France, pays traditionnellement rural, n’est parvenue qu’assez récemment à faire de son agriculture une activité économiquement structurante et géopolitiquement stratégique. En effet, il a fallu attendre le début des années 1970 pour que « l’agriculture change de statut : elle ne constitue plus un frein à la croissance de l’économie » (p.36). La France est alors devenue le second agro-exportateur mondial.

Or, il y a longtemps que la richesse des sols et la tempérance des climats ne font plus l’opulence agricole. Désormais, « détenir des avantages comparatifs relève de déterminants sociopolitiques et institutionnels » (p.38). Partant, ce sont les lois d’orientation agricole de 1960-1962, ainsi que la Politique agricole commune, qui ont donné une impulsion décisive à la vocation exportatrice de la France. La puissance agricole n’existe donc pas a priori mais s’avère être un construit né du volontarisme politique.

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Paysages islandais
Islande 2011, photographies d’Andréa Poiret

Islande 2011, photographies d’Andréa Poiret

« Jamais minéralogistes ne s’étaient rencontrés dans des circonstances aussi merveilleuses pour étudier la nature sur place. Ce que la sonde, machine inintelligente et brutale, ne pouvait rapporter à la surface du globe de sa texture interne, nous allions l’étudier de nos yeux et le toucher de nos mains. » (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre)

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Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Roybon : quand l’aménagement sème la discorde en France !

Compte rendu du Café géopolitique qui s’est tenu au Café de la Mairie, Paris 3e, le 1er juin 2015

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Après avoir rappelé que l’analyse du territoire représente l’élément de base de la géopolitique, Delphine Papin précise que cette analyse peut aussi être effectuée à un niveau national voire infranational. On parle alors de géopolitique locale. Un des objectifs de cette « spécialité » développée par l’Institut Français de Géopolitique (IFG) est d’analyser les rivalités de pouvoir à l’échelle locale, et ainsi de se donner la possibilité de s’intéresser non plus seulement aux enjeux mondiaux mais aussi aux questions françaises et territoriales. Les sujets du découpage des régions, des élections, des politiques publiques, du logement, etc. sont autant de thèmes qui pourront être abordés dans le cadre des futurs cafés géopolitique locale.

Les organisateurs du café se présentent, puis introduisent les deux intervenants de la soirée : Philippe Subra et Marine Attané. Désormais, un Café géopolitique sur deux sera consacré aux problématiques de géopolitique locale.

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Vers quelle nouvelle grande région Midi­Pyrénées/Languedoc­Roussillon ?

Café Géo de Montpellier #1 du 06 Septembre 2015
Avec Pascal Chevalier, Professeur à l’Université Montpellier 3, UMR Art­Dev, et Pierre Girard, chef du service des études et de la diffusion INSEE Languedoc Roussillon

Ce café géo avait la volonté d’éclairer certain­e­s de nos citoyen­ne­s sur la réforme actuelle qui redéfinit le contour de notre région, le Languedoc-­Roussillon, qui deviendra l’une des plus vaste de France lors de sa fusion avec la région Midi­-Pyrénées, effective le 1er janvier 2016. Les intervenants ont pu interroger la cohérence de cette réforme.

Intervention de Pascal Chevalier

Il  faut  dans  un  premier temps rappeler le contexte de la fusion des régions, et interroger cette question de la cohérence. Quelle est la meilleure échelle à prendre depuis les lois sur la décentralisation ? Le modèle français est unique car il est fragmenté, et cela même à grande échelle puisque le territoire national est composé de 36 000 communes.

L’idée de rassembler ces dernières en des ensembles plus vastes n’est pas neuve. En effet,  une  réforme  a  déjà  pu  voir le jour dès le XIX° siècle :  les SIVU, ou Syndicat Intercommunal à Vocation Unique, qui exprimaient déjà la volonté de regrouper des communes  entre elles. C’est alors un leitmotiv puisque cette question du regroupement reparut dans les années 1960, période durant laquelle on réfléchit sur un maillage territorial dans une France pourtant centralisée. Les lois sur la décentralisation font des territoires français des collectivités. La dernière de ces collectivités nous est connue : il s’agit de la Région.
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Controverses dans le sud-ouest parisien. Petite Ceinture ferroviaire de Paris et serres d’Auteuil

Controverses dans le sud-ouest parisien.
Petite Ceinture ferroviaire de Paris et serres d’Auteuil
Les Cafés géo, samedi 26 septembre 2015 (Denis Wolff)

PC : il ne s’agit pas ici d’un parti politique mais de la Petite Ceinture, voie ferrée construite sous le Second Empire, et qui entourait alors complètement la capitale. Les excursionnistes des Cafés géo ont marché sur les traces de cette voie mythique et ont découvert les serres d’Auteuil et autres équipements parisiens, dont l’histoire récente est assez mouvementée.

Au cours des quelques kilomètres de cette excursion, ils se sont interrogés sur le sort de ces équipements édifiés au XIXe siècle pour transporter les Parisiens, les nourrir (abattoirs), les instruire et même les baigner (piscine Molitor) ! Quelle place, quel rôle leur laissent les acteurs de la vie moderne dans une ville livrée à la spéculation immobilière, où l’espace est rare et cher ?

Nous remercions chaleureusement Jean-Louis Tissier, qui a pris position dès 2010 pour défendre les serres d’Auteuil, Jean-Emmanuel Terrier et Stéphane Dos Santos, respectivement Président et Secrétaire de l’Association pour la sauvegarde de la Petite Ceinture1, ainsi que Bernard et Maryse Verfaillie pour toute l’organisation.

La Petite Ceinture

La Petite Ceinture de Paris est ligne de chemin de fer à double voie de 32 kilomètres de longueur (hors raccordements) qui faisait le tour de Paris à l’intérieur des boulevards des Maréchaux. Aujourd’hui, il en reste 23 kilomètres. Elle comportait 34 gares de voyageurs, 5 gares de marchandises, 2 gares réservées au bétail et 2 gares de triage.

De brillants débuts

Au XIXe siècle, les premières liaisons radiales ferroviaires au départ de Paris sont construites par des compagnies privées : Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain (qui devient la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest), Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, Compagnie des Chemins de fer du Nord, Compagnie du Chemin de fer de Paris à Lyon (qui devient Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée), Compagnie des Chemins de fer de l’Est

Mais cette configuration pose un problème aussi bien pour le transport des voyageurs que des marchandises : il y a rupture du trajet à Paris. Par ailleurs, on décide d’ériger de nouvelles fortifications autour de la capitale entre 1841 et 1844 (enceinte de Thiers) : il faudrait donc pouvoir les approvisionner en soldats, en ravitaillement ou en armement depuis l’intérieur de la ville fortifiée.

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Les Cafés Géographiques au FIG 2015 de Saint-Dié

À l’occasion du 26ème Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, les Cafés Géographiques organisent 11 Cafés Géo, du vendredi 2 octobre au dimanche 4 octobre.

Retrouvez ci-dessous le programme des Cafés Géographiques du FIG 2015 :

«L’idiot du voyage : l’imaginaire touristique» par Jean-François Staszak, professeur, Université de Genève, Café géographique au Bar de la Poste, 32 rue Thiers, Saint-Dié-des-Vosges, 18h15-19h45, le vendredi 2 octobre

«L’identité nationale : un bel imaginaire ?» par Christine Chivallon, UMR LAM, CNRS Bordeaux, William Berthomière, UMR MIGRINTER, CNRS Poitiers, et Olivier Milhaud, maître de conférences, Université Paris-Sorbonne, Café géographique au Nova Bowling, salle de séminaires, Quai de la Résistance, Saint-Dié-des-Vosges, 17h15-18h45, le vendredi 2 octobre

«Les îles méditerranéennes font-elles toujours rêver ?» par Nathalie Bernardie-Tahir, professeur, Université de Limoges, Café géographique à La Cabane au Darou, 10 rue de la Prairie, Saint-Dié-des-Vosges, 18h30-20h, le vendredi 2 octobre

«Le Grand Nord Est : pourquoi l’Alsace râle ?» par Alexandra Monot, Françoise Dieterich et Maryse Verfaillie, Café géographique au K.Kiss Bar, 4 rue d’Amérique, Saint-Dié-des-Vosges, 18h00-19h30, le vendredi 2 octobre

«A vos crayons ! Imaginons et dessinons un lieu» par François Arnal, professeur, Lycée Claude Fauriel Saint-Etienne et Cristina Del Biaggio, chargée de cours, Université de Genève, Café géographique au Nova Bowling, salle de séminaires, Quai de la Résistance, Saint-Dié-des-Vosges, 19h00-20h30, le vendredi 2 octobre

« Imaginons, ensemble, l’Europe de demain ?» par Jacques Levy, professeur, école polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) et Sylvain Kahn, France Culture, Café géographique à la Brasserie Au Bureau (salle restaurant), 7 quai J. d’Arc, Saint-Dié-des-Vosges, 10h00-11h30 le samedi 3 octobre

«La géo au collège fait-elle toujours rêver ?» par Caroline Leininger-Frezal, maître de conférences, Université Paris-Diderot et Pascal Clerc, maître de conférences, Université Lyon 1, Café géographique au K.Kiss Bar, 4 rue d’Amérique, Saint-Dié-des-Vosges, 14h00-15h30 le samedi 3 octobre

«Imaginaire et cartographie» par Olivier Godard et Christian Grataloup, géographes, Café géographique au Bar de la Poste, 32 rue Thiers, Saint-Dié-des-Vosges, 15h00-16h30 le samedi 3 octobre

«La planète football, un imaginaire identitaire juteux» par Pascal François, inspecteur, Café géographique à La Cabane au Darou, 10 rue de la Prairie, Saint-Dié-des-Vosges, 18h00-19h30 le samedi 3 octobre

«La justice spatiale, pour vous, pour nous, c’est quoi ?» par Bernard Bret, professeur émérite, Université Jean Moulin Lyon 3, Café géographique au Bar la Poste, 32 rue Thiers, Saint-Dié-des-Vosges, 14h00-15h30 le dimanche 4 octobre

Vie et mort du couple Nord/Sud

Compte rendu du café géo du 17/09/2015 à Annecy
« Vie et mort du couple Nord/Sud »
Christian Grataloup

En matière d’inégalités dans le monde, les préoccupations d’aujourd’hui (cf l’ouvrage de Piketty et son succès) concernent la croissance des inégalités internes au sein des sociétés plus qu’entre pays. Cela est vrai en Europe et aux États-Unis, dans les pays émergents, les « BRIC » notamment. Alors que l’on constate par ailleurs une diminution des inégalités à l’échelle mondiale.

Or ce sont ces inégalités à l’échelle mondiale, qui sont à l’origine de la distinction « Nord Sud ». Cette distinction aussi floue que consensuelle, commode par son incertitude,  est-elle mourante, alors qu’elle procède d’une histoire déjà longue, et qu’elle survit ponctuellement ?

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Carnet de voyage dans les îles Gotô (juillet 2009)

Dessin du géographe n° 56

L’une des principales difficultés photographiques au Japon est de prendre des panoramas. Car bien souvent, il y a de la brume, due à la forte humidité atmosphérique, surtout en été, période où je me trouvais dans les îles Gotô (Japon). On peut le voir sur la photo prise du mont Tainohana 鯛の鼻, alias « le Nez de la daurade » (446 m) : au-delà des premiers contreforts, le paysage devient flou (fig.2).

Du coup, la tentation est grande de faire un dessin (fig.1). Cela permet aussi d’élargir la focale et d’avoir une vue d’ensemble sur les îles au large. La perspective du croquis part dans la même direction que celle de la photo (axe nord-est / sud-ouest), mais elle est plus large. La photo correspond en gros au quart inférieur droit du croquis, là où se trouve le tampon (à l’envers car il figure de l’autre côté de la page, le papier du carnet japonais — un Style Notebook B 6 mm x 20 kô— s’avérant manifestement un peu léger) qui a été pris le lendemain dans la ville d’Ômura.

Le croquis permet donc de représenter et de situer davantage de lieux.

J’y inscris également les idéophonogrammes, non pas par cuistrerie mais pour permettre, par la suite, d’en vérifier la prononciation qui offre quelque piège (ainsi, comme on peut le voir par un barré, j’avais d’abord lu Chinohana et non Tainohana). Dans la foulée, j’utilise l’habitude japonaise qui permet d’écrire dans tous les sens, même dans les journaux, soit horizontalement, soit verticalement, mais le recours à l’alphabet latin oblige à tourner le carnet selon les cas.

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« Géographes et Bédéphiles, Géophiles et Bédégraphes. La géographie et le neuvième art. »

Café Géographique d’Annecy du 11 juin 2015, avec Bénédicte Tratnjek (Université de Savoie) et Thierry Saint Solieux (BD Fugue Café Annecy).

Compte-rendu publié sans l’amendement des intervenants.

 

Ce café autour de la géographie et de la Bande Dessinée a donné lieu à un dialogue éclairé entre les deux intervenants : Bénédicte Tratnjek, chargée de cours à l’Université de Savoie, membre du bureau des Cafés géographiques et Thierry  Saint Solieux, libraire à BD Fugue Café Annecy. Une petite introduction d’abord sur l’intérêt que peut représenter la BD pour les géographes, alors même que la BD est encore considérée comme étant « un thème de recherche-plaisir ». Ensuite le Café, et donc son compte –rendu, sont appuyés sur des exemples d’auteurs, d’ouvrages, autour de thèmes significatifs :

  • Une gestion de l’espace, celui de la case, donc de la page.

Ex de Tintin : Pendant que notre œil descend au file de la page, on a l’impression / la sensation que le personnage monte les escaliers. Ceci constitue un aspect très technique dont Hergé est le précurseur.

  • Les géographes regardent le type d’espace représenté. Dans Lucky Luke par exemple, c’est l’espace mythifié de la conquête de l’Ouest avec des symboles qui font sens à la lecture tels que le saloon, l’enclos…
  • La BD est un art séquentiel : il y a des trous, des blancs et c’est au lecteur de faire son propre chemin suivant son imagination. Le lecteur participe par son imaginaire, et c’est cet imaginaire qui intéresse les géographes : selon l’âge, les lecteurs ne mettent pas les mêmes éléments au sein de ces blancs ni ne perçoivent l’espace représenté de la même manière.
  • La BD est un outil pédagogique incroyable pour comprendre un espace, car dans cet art, c’est l’espace qui fait le réel. C’est un outil pour comprendre les espaces, notamment dans le cas de la BD de reportage qui met en place des espaces plus ou moins réalistes, de même que certaines BD totalement fictives peuvent permettre de mieux comprendre certaines des réalités spatiales.

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Croatie/Slovénie : une intégration réussie ?

Présentation par Joseph Krulic, magistrat et Professeur associé à l’Université de Paris-Est-Marne-La-Vallée.
Ce Café Géo a eu lieu le mardi 07 avril 2015 au Saint-James, Place du Vigan à Albi à partir de 18h30.

Présentation problématique :

Il peut paraître légitime de s’interroger sur le bilan de l’intégration de deux pays de l’ex-Yougoslavie qui ont rejoint l’UE, alors que d’autres pays comme la Serbie, le Monténégro ou la Macédoine continuent des négociations sur ce sujet.

C’est surtout vrai de la Slovénie qui est entrée dans l’UE depuis le 1er mai 2004 et dans la zone Euro depuis le 1er janvier 2007. La Slovénie a connu une période faste, toutes choses égales par ailleurs, entre 2000 et 2008, où l’endettement était inférieur à 43% du PIB, la croissance supérieure à 2% en moyenne, jusqu’à 3,7%. La petite Slovénie (moins de 2 moins millions d’habitants pour un peu plus de 20 000 Km², c’est-à-dire à peine plus que la Bretagne administrative) semblait accomplir, suivant un cliché qui lui colle à la peau, un destin de « petite Suisse » post-communiste au sein de l’UE. Mais les crises politiques et d’abord financières ont montré que le système bancaire était au bord de l’effondrement, et il a fallu recapitaliser les banques slovènes à plus de 4,7 milliards d’euros, chiffre énorme pour un pays dont le PIB oscille entre 3 et 4 milliards d’Euros. La Suisse sans les banques, et qui doit solder dans sa mémoire et son système de valeur et système politique, la mémoire de deux guerres mondiales et la fin de deux empires (Autriche–Hongrie et Yougoslavie communiste), ce n’est pas la Suisse.

La Croatie, entrée dans l’UE le 1er juillet 2013, pourrait paraître moins impactée par l’interaction avec l’UE, mais la négociation a été longue (2005-2013), pour une candidature posée en 2002/2003, et des législations entières ont dû être restructurées (lois sur la concurrence, organisation de la justice, point tout à fait crucial). Comme en Slovénie, un de ses Premiers ministres a été condamné pour corruption (Janez Jansa en Slovénie en 2013, Ivo Sanader, accusé depuis 2009, condamné en 2012 et 2013) en raison, en substance, de logiques européennes de luttes contre la corruption. L’application de la libre concurrence et du droit européen pour la Croatie est un vrai défi. Le Chômage est à un niveau structurel plus important (environ 17% contre plus de 10% en Slovénie).

Dans le dernier tableau économique de l’Europe Orientale (Cf. Jean-Pierre Pagé, CERI, IEP de Paris, 9 janvier 2015), on peut voir que la Slovénie et la Croatie sont les deux seuls pays membres de l’UE, en Europe centrale et orientale, qui sont encore en récession en 2014, voire en 2015. De ce point de vue, leur histoire récente, mais aussi leurs relations avec le passé communiste, celui de la seconde guerre mondiale, mais aussi la très longue durée (depuis le 10ème siècle, puis l’intégration dans le Système des Habsbourg après 1273 ou 1526) mérite d’être éclairées, même brièvement.

On pourrait ajouter que les relations entre ces deux pays si proches, mais si différents, depuis 1991, ont été marquées par de nombreux contentieux (le plus médiatique est celui de la frontière maritime du Golfe de Piran, mais les différends bancaires et nucléaires sont notables. Voir Joseph Krulic « Les relations Slovéno-croates » dans le livre collectif dirigé par Reneo Lukic, 2006, aux Presses Universitaires Laval de Québec, dans lequel 5 contentieux sont analysés.

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