Dans le train régional Barcelona Sants/Cerbère du vendredi soir
Croquis : Roland Courtot
Un récent voyage géographique d’Aix-en-Provence à Valence et Alicante en train m’a convaincu que l’arc méditerranéen n’existe toujours pas pour le chemin de fer, alors qu’il existe bien pour les liaisons autoroutières (il suffit de voir le trafic des poids-lourds de toutes nationalités sur les autoroutes « provençale » et « languedocienne »).
Le premier problème a été de réserver les billets sur internet : ni le site de la SNCF, ni celui de la RENFE n’ont pu me les délivrer directement (c’est vrai que je ne suis pas un champion du web) et c’est finalement au guichet de la gare d’Aix que j’ai obtenu satisfaction : 4 billets pour l’aller et 3 pour le retour avec, outre Marseille, changement à Montpellier, Cerbère, et Barcelone (un de moins au retour, car j’ai voyagé de nuit, faute de trouver un horaire correct de jour !). A l’aller, parti d’Aix à 8h30 , j’étais à Valencia à 22h30 : 14h de voyage, qui auraient pu être beaucoup plus, car une rupture de caténaire entre Arles et Nîmes a dès le départ provoqué 1 heure de retard, et j’ai dû à Perpignan prendre un taxi jusqu’à Figueras pour rattraper le train espagnol parti de Cerbère pour Barcelone sans moi. Au retour, parti d’Alicante à 14h20, j’étais à Aix le lendemain matin à 7h06 : 16h46 cette fois, et là encore ça aurait pu être pire, car une averia ( de quelle nature ?) à la gare de Granollers a failli me coûter la correspondance du train de nuit à la frontière française : le train régional catalan, qui devait faire le voyage en 2h , s’est transformé en omnibus pour ramasser tous les voyageurs laissés sur le quai par l’interruption momentanée du trafic et a mis 3h30 pour parcourir 150 km.
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