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Aurélien Delpirou et Cédrick Allmang

Café de Flore, le 19 février 2019

Le Grand Paris n’est pas un sujet nouveau pour les Cafés géographiques. Plusieurs personnalités sont intervenues sur ce sujet au cours des dix dernières années : Frédéric Gilli en 2010, puis Simon Ronai et Nicole Sergent en 2015 ont été invités au café de la Mairie, avant les élections régionales pour exposer les enjeux d’attribution et de répartition des compétences entre la Métropole du Grand Paris et le Conseil Régional.

Ce 19 février 2019, le propos est de dresser un bilan d’étape, une vue d’ensemble d’une construction du Grand Paris que Pierre Veltz qualifie de « coquille vide ». Le Grand Paris mérite-t-il vraiment qu’on organise pour lui les « Journées du Grand Paris » à l’École d’Urbanisme de Paris, installée depuis 2015 à Champs-sur-Marne ?

Elisabeth Bonnet-Pineau rappelle que la zone dense du Grand Paris, limitée par l’enceinte de Thiers confirmée en 1860 par Haussmann et en 1965 par l’État, est intrinsèquement liée à une représentation centralisée du pouvoir. Mais la réalité aujourd’hui est plus complexe et justifie l’expression de « mille feuilles territorial » (396 communes, une trentaine de communautés d’agglomérations, de communautés de communes, huit départements, un Conseil Régional, des Conseils Généraux, des Agences de développement…). Paris ne peut prétendre incarner à elle seule la totalité de l’agglomération, avec 4% de la superficie et moins d’un quart de la population. On peut se demander quelle est l’efficacité du système actuel pour répondre aux enjeux de la compétition internationale.

Le Café Géographique visera à mettre en évidence les enjeux de pouvoir, de redistribution des richesses, de stratégie territoriale, de définition des priorités. La mise en concurrence entre l’État, la Région, la Mairie de Paris au sujet d’une entité hors norme semble tourner au bénéfice de l’État.

Aurélien Delpirou appartient à l’École d’Urbanisme de Paris, en tant que maître de conférences, co-responsable de plusieurs parcours de formation et responsable de l’équipe de recherche « Politiques urbaines et développement territorial » du laboratoire Lab’Urba. Cédrick Allmang est présenté par Élisabeth Bonnet-Pineau comme habitant du 11e arrondissement, préparant les élections municipales, et comme géographe œuvrant avec des architectes. L’animatrice les lance sur deux thématiques : en premier lieu, celle du Grand Paris comme n’étant pas une idée neuve, et en second, celle du passage des projets aux réalisations.

La forme de la ville : du modèle unitaire au polycentrisme.

Aurélien Delpirou prend la parole et envisage la diversité des manières d’aborder l’objet « Grand Paris » : par les projets, par les politiques publiques, par la gouvernance, par les dynamiques sociales et économiques… Quels que soient sa spécialité disciplinaire ou son terrain d’étude, on est amené à se confronter au Grand Paris. Puis, il entre dans le sujet proposé par Élisabeth Bonnet-Pineau par un rappel historique : il n’existe pas de véritable « rupture » avec l’histoire longue du Grand Paris, dit-il, dans les discours portés par le secrétaire d’État à la région capitale Christian Blanc sous la présidence de Nicolas Sarkozy, même si c’était l’effet voulu ; une forme d’accélération, en revanche, est incontestable, comme en témoigne la multitude des projets, de leurs enjeux et de leurs acteurs – publics, privés, publics-privés, dont un se dégage particulièrement : l’État.

En effet, depuis au moins le XVIIIe siècle, la gouvernance de la région capitale est assurée et/ou contrôlée par l’Etat. Avant même la Loi d’Orientation Foncière, qui a fixé en 1967 le cadre réglementaire des plans et schémas d’aménagement et de l’urbanisme opérationnel, de nombreuses opérations urbaines furent élaborées et réalisées par les services centraux et déconcentrés de l’État : le RER, les villes nouvelles, les pôles restructurateurs de première couronne. Lorsqu’en 2007, Nicolas Sarkozy prononce son discours de Roissy, puis lance, en 2008, une consultation nationale, et enfin nomme, en 2009, un secrétaire d’État spécifiquement en charge de la question de Paris, il s’inscrit dans la continuité d’une histoire centralisatrice des affaires urbaines de la région capitale, placée sous la tutelle de l’État. S’étonnera-t-on alors que le Grand Paris Express, ce nouveau réseau métropolitain partiellement en interconnexion au précédent, lourd tant financièrement que de conséquences territoriales, soit construit par une société entièrement détenue par l’État (la Société du Grand Paris, SGP) ? Ne s’agit-il pas là, après tout, de la suite logique des Opérations d’Intérêt National (OIN) dans lesquelles l’État impose un régime d’urbanisme dérogatoire ?

Aurélien Delpirou convoque aussitôt quelques éléments de nuance à ce portrait d’une métropole parisienne pilotée par l’État. Car l’État, acteur dont on parle presque toujours au singulier, a plusieurs échelles : l’État central, l’État déconcentré à l’échelle de la région, du département, des organismes publics, de certains bailleurs sociaux. Le fait est que l’État, dans tous ses états, fut toujours contraint, quand bien même les projets apparaissaient aussi « descendants » que le RER ou les villes nouvelles, de négocier avec les acteurs locaux. Ces discussions, pourtant quotidiennes, restaient souvent informelles. Mais Aurélien Delpirou précise qu’il est inutile de parler au passé : nous nous situons encore dans ce « régime de négociation hors-scène » entre élus locaux et services de l’État, même si ces discussions ne se laissent pas lire, ne se laissent pas digérer, c’est-à-dire métaboliser de manière à faire corps, à entraîner les acteurs dans une même direction, tel le fameux mille-feuille territorial.

Au terme de son discours, Élisabeth Bonnet-Pineau tient à ce que l’intervenant se penche sur quelques « figures emblématiques », expression de Pierre Veltz, du Grand Paris. Elle en cite quelques-unes – en plus de celle, suggère Aurélien Delpirou, de Pierre Veltz lui-même : Paul Delouvrier, sous De Gaulle, à l’origine du schéma directeur de 1965 ; Christian Blanc, sous Sarkozy, pour le projet de métro en rocade ; Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris chargé de la coopération métropolitaine entre 2001 et 2014.

A cette demande, Aurélien Delpirou répond qu’il y a incontestablement, dans le Grand Paris, des histoires humaines, des personnalités marquantes, des figures politiques, qui, parfois sans la déployer, ont porté une idée métropolitaine : P. Delouvrier, P. Merlin, P. Mansat, P. Braouezec, P. Laurent et C. Blanc sont sans aucun doute de ceux-là. Ce dernier est arrivé à la suite de ce qu’il considérait constituer 25 années de stagnation. La décentralisation avait été plus lente qu’ailleurs dans le Grand Paris : il fallut attendre 1994 pour que la région Île-de-France puisse élaborer son propre schéma directeur ; 2000, pour que le STIF (Syndicat des Transports de l’Île-de-France) soit créée et que la région se hisse au rang d’autorité organisatrice des transports. Quelques grands projets culturels, comme la Bibliothèque François-Mitterrand, avaient également changé le visage de la capitale, mais guère au-delà du périphérique. L’intuition de Christian Blanc fut le que le point d’entrée du Grand Paris devait être son réseau de transports. Selon Aurélien Delpirou, le secrétaire d’Etat a « remis en récit » des projets en ligne de mire depuis des années (Orbibal, Métrophérique), à l’aune de sa vision du Grand Paris : une ville globale en concurrence avec les plus grandes métropoles mondiales. Une rupture sémantique et idéologique, en somme, davantage que dans la nature du projet proposé, auxquelles les équipes techniques s’étaient déjà en partie préparées. Par sa portée symbolique, le projet du réseau de transports est devenu une métonymie du Grand Paris.

Élisabeth Bonnet-Pineau convie au débat Cédrick Allmang, qui tente de convaincre de détruire le boulevard périphérique. L’intéressé poursuit : s’il est avant tout professeur de géographie, il est à la tête d’un groupe de quatre-vingt-dix architectes influents, sur le point de participer aux élections municipales. Façon de montrer, donc, qu’on peut être à la fois géographe et dans l’action, en adoptant une démarche participative, en faveur du Grand Paris comme collectivité territoriale crémeuse, disposant d’une scène de négociation et d’une unité de gestion – aussi difficile soit le travail avec les architectes lorsqu’on est géographe.

Aurélien Delpirou attrape au vol les perches tendues par son interlocuteur pour éclaircir quelques points soulevés par son intervention : d’abord, la métropole du Grand Paris, malgré des compétences et une légitimité politique limitées, est bel est bien une collectivité territoriale, dont Patrick Ollier est le président. Ensuite, l’agglomération, contrairement à ce que suggérait Cédrick Allmang, ne perd pas d’habitants, puisqu’après vingt-cinq années de croissance démographique incontestable pour Paris intra-muros, la croissance – certes faible – reste portée par la première couronne. Il préconise enfin une dissociation entre les notions de densité et de formes urbaines : ce n’est pas parce que l’on « construit haut » que les densités sont fortes, et inversement, comme le montre l’exemple du 11e arrondissement de Paris, le plus dense n’est pas toujours le plus « haut ».

Le Grand Paris au défi de la redistribution

Reste, à la demande d’Élisabeth Bonnet-Pineau, à évoquer les dynamiques socio-économiques du Grand-Paris. Aurélien Delpirou commence par redire qu’il s’agit d’une métropole mondiale, en avance sur ses cinq ou six concurrentes européennes dans bon nombre de domaines de développement, y compris Londres. Elle représente environ 32% du PIB français, pourcentage en hausse chaque année, malgré quatre décennies d’aménagement territoire en faveur de la décentralisation. Attention, cependant : l’Île-de-France capte seulement 19% des revenus distribués, d’après les chiffres de Laurent Davezies. Cela veut dire que les richesses produites ne sont pas systématiquement redistribuées dans la région capitale ; pour le dire autrement, que les habitants d’une région riche n’en bénéficient pas forcément. A la Plaine-Saint-Denis, par exemple, deuxième pôle d’activités économiques francilien hors Paris derrière la Défense, les indicateurs sociodémographiques ne cessent de se détériorer : le nombre de médecins par habitant est inférieur à celui de la Creuse ou du Cher ! Cédrick Allmang ajoute que Paris intramuros n’est pas en reste avec ses 250 000 personnes en dessous du seuil de pauvreté. Bien sûr, en deuxième couronne, vers Évry, vers Brétigny, aux heures de pointe, les RER sont pleins aussi ; mais la logique d’hyper-concentration de l’emploi très qualifié ne prend en compte que quelques pôles de petite couronne. En découle logiquement une juxtaposition de contrastes sociaux majeurs dans les zones centrales, entre main d’œuvre très qualifiée et main d’œuvre peu qualifiée qui fait tourner le Grand Paris en œuvrant dans la logistique, les services etc., contrastes qui se renforcent à mesure que la « pompe Paris » aspire et expulse des habitants.

Aurélien Delpirou termine sur une inquiétude, celle de voir se profiler un déclin dont les processus sont nombreux et complexes. Parmi ces processus figurent le départ des classes moyennes depuis le centre vers la première couronne, vers les Régions ou vers des lieux où ils ont conservé ou construit des attaches. Au point qu’on évoque le modèle londonien qui repose sur une immigration sélective de main d’œuvre très qualifiée alimentant la métropole.

Aurélien Delpirou précise que ni les acteurs, ni les outils ne sont en mesure de répondre à ces défis.

 

Q&R :

Q : vous vous dites, Aurélien Delpirou, en désaccord avec Jacques Lévy ; vous vous retrouvez pourtant sur cette phrase, prononcée par lui lors de l’interview accordée au Monde la semaine dernière : « ce n’est pas parce qu’une région est riche que les habitants le sont »…

R : Ce n’est pas parce que je suis d’accord avec Jacques Lévy sur un point que je partage l’entièreté de ses théories. Le fait métropolitain et ses conséquences socio-spatiales ont été bien analysés par de nombreux chercheurs – Edmond Préteceille, Anaïs Collet, Matthieu Giroud, Hadrien Dubucs – mais partiellement seulement par Jacques Lévy. En l’occurrence, il reprend des travaux pour éclairer un élément du débat des Gilets jaunes, et étayer ce qu’il appelle l’urbanité, combinaison restreinte aux deux seuls critères de la densité et de la diversité, qui diminuerait graduellement du centre vers la périphérie et expliquerait les pratiques sociales (par exemple le vote). Sur ce point, je suis en désaccord avec Jacques Lévy : par exemple, dans les Yvelines, non seulement le vote Macron reste stable en fonction de la distance, mais il a tendance à augmenter à mesure que l’on s’éloigne de Paris. Le modèle du gradient d’urbanité ne fonctionne pas.

Q : L’idée de faire aller la métropole parisienne « jusqu’à la mer » était présente dans les réponses à la consultation internationale de 2008. Qu’est-il advenu de ce projet ?

R : Dans la consultation internationale de 2008, le projet d’Antoine Grumbach a été considéré comme un des seuls projets prenant en compte la dimension territoriale, topographique, paysagère, multiscalaire. « Paris à la mer » a eu, à ce titre, une grande fortune médiatique. Encore faut-il savoir de quoi l’on parle : s’il s’agit en effet de fonder un territoire sur un axe structurant du point de vue économique de façon à réguler les relations systémiques qu’entretiennent ses parties, dont ses différents ports déjà liés par l’organisation Haropa, le projet est intéressant. Si en revanche il correspond à une mythification du fleuve et du poids des villes littorales dans la mondialisation qui, en Europe, cela ne s’appuie sur aucune donnée tangible (ni Paris, ni Londres, ni Berlin ni Milan ni Madrid ne sont des villes littorales !) ni dynamique majeure en cours ; s’il s’agit en somme d’une mise en récit de la métropole parisienne en fonction d’une pensée déterministe, alors le projet ne tient pas.

Q : Si le conflit géographe-architecte a été évoqué, comme l’aménagement possible d’une double profession géographe-urbaniste, que fait alors l’architecte-paysagiste ?

R : Bien sûr, les architectes-paysagistes jouissent d’une reconnaissance de leur formation dans des écoles spécialisées par un diplôme et, à ce titre, leur vision doit compter. De la même manière que les métiers liés à l’architecture (c’est-à-dire ceux qui dépendent des écoles d’architecture, qui sanctionnent la fin des études par la délivrance d’un diplôme d’État), le titre de paysagiste au sens strict est codifié. Lorsque les métiers d’architecte et de paysagiste sont affichés, cela veut dire que la personne a travaillé dans les deux domaines. Quant au métier d’urbaniste, on peut y accéder au terme d’une formation à l’université. La différence entre ces métiers divers réside dans leur situation du côté de la maîtrise d’ouvrage ou de la maîtrise d’œuvre ; mais l’hybridation est en marche. Pour l’appel à projets « Inventons la métropole du Grand Paris », qui a fait l’objet d’une exposition présentée au Pavillon de l’Arsenal, on a par exemple voulu des réponses innovantes, émanant de groupements mixtes, sortant de la logique du concours.

Q : J’aimerais revenir sur le projet de Christian Blanc présenté comme un grand projet d’intégration des territoires périphériques. Mais ne constitue-t-il pas plutôt un grand projet d’expulsion, pour reprendre le terme de Sassen, surtout quand on voit les projets autour des quartiers de gare (cf. Café de Renaud Le Goix à Saint-Dié en 2016) ?

R : Je ne préfère pas donner pas de réponse tranchée. Le développement de projets urbains ambitieux autour des gares fait souvent l’objet de mesures dérogatoires. Les démolitions rendues nécessaires par l’aménagement de la gare et l’aménagement des réseaux sont considérables. Des mobilisations citoyennes apparaissent ; des expropriations sont parfois nécessaires. Deux choses cependant :

1) Depuis la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain, 2000), le droit de l’urbanisme s’applique même aux opérations dérogatoires de l’État : des négociations entre les acteurs concernés ont toujours lieu.

2) En revanche, l’acceptabilité sociale peut poser problème, puisqu’elle demande davantage un véritable investissement politique de la part des habitants et des usagers comme des acteurs publics – beaucoup plus que celui prévu par la loi qu’est l’enquête publique. Des évictions pourraient ainsi avoir lieu aux dépens des plus précaires.

Q : Le Grand Paris Express se construisant, comment limiter l’explosion des prix de l’immobilier ? Quid des nuisances, pour les riverains des chantiers qui peuvent ne pas accepter le renouvellement du paysage urbain autour de ces nouvelles gares ?

R : Tout dépend, bien sûr, de la situation des personnes : sont-elles locataires ou propriétaires ? Les premiers risquent d’en pâtir, tandis que les seconds peuvent faire fructifier leur bien. Je me permets d’émettre un point de vue de citoyen : si on ne produit pas du logement social autour de ces gares, où le fera-t-on ? On ne peut pas bénéficier d’une telle infrastructure toutes choses égales par ailleurs et sans contrepartie.

Q : Quel est le profil sociologique des habitants qui ont quitté la capitale au cours des 25 dernières années ? Sait-on pourquoi ?

R : Paris est la seule commune d’Europe dont le périmètre n’a pas été étendu depuis 1860, et c’est bien là que réside une partie du problème. Voyons l’évolution du profil social des parisiens : il est à la hausse depuis à peu près quarante ans de manière assez régulière, sans bifurcation majeure. Quelques collègues appliquent à Paris une grille de lecture anglo-saxonne : celle de la gentrification, dont une des tenantes francophones les plus célèbres est Anne Clerval. Matthieu Giroud, Anaïs Collet ou Hovig Ter Minassian ont produit des analyses plus nuancées à ce sujet, montrant la diversité des trajectoires individuelles et familiales dans les classes moyennes à supérieures. Peut-on donc parler d’une éviction des pauvres d’un Paris qui s’embourgeoise inéluctablement ? Cédrick Allmang, en rappelant que 75% de la population du 11e arrondissement est éligible au logement social, invalide cette hypothèse.

Aurélien Delpirou conclut une seconde fois, en précisant sa réponse à la dernière question posée quant à l’affaiblissement démographique de Paris : « on est en train de faire le Grand Paris sans Paris », affirme-il. Pierre Mansat avait engagé une dynamique de protocoles bilatéraux avec les communes voisines ; elle est désormais à l’arrêt. Les acteurs de Métropole du Grand Paris se retrouvent ainsi avec une entité tantôt qualifiée d’inutile, tantôt laissée seule par Paris face à des défis d’ampleur : la mutualisation des services et la péréquation socioéconomique à l’échelle francilienne, en font partie. Entre laisser voguer la barque vers des crises majeures et placer le problème à l’agenda politique, c’est aux acteurs du Grand Paris qu’il revient de choisir.

 

Compte rendu relu par Aurélien Delpirou et Élisabeth Bonnet-Pineau