Les Cafés Géographiques de Nantes

Les Cafés Géographiques de l’université de Nantes sont organisés par l’Institut de géographie et d’aménagement – IGARUN et par l’Association Géode.

Les cafés de géographie sont des lieux d’échange et de débat autour de la géographie contemporaine. Dans le cadre moins formel d’un café ou d’un lieu artistique, des gens différents assemblés autour de la géographie pour vivre un moment partagé de connaissance et quitter le café un peu plus intelligents qu’en entrant, ou du moins, plus curieux du monde.

Ces rencontres sont gratuites et ouvertes à tous, Notamment ceux que la géographie interpelle au quotidien dans leurs pratiques professionnelles, citoyennes ou intimes : géographes et étudiants de l’université, mais aussi habitants, lycéens et enseignants du secondaire, acteurs associatifs, des collectivités et des entreprises, élus, sociologues, historiens, anthropologues et tous les voisins de la géographie… Gens de métier ou gens ordinaires intéressés par l’espace, l’environnement, les lieux et la distance, les déplacements et les interactions, la souveraineté et le pouvoir à la surface de la planète.

Ils ont lieu dans le cadre d’un café ou d’un lieu artistique.

Les Cafés géographiques de Nantes : 2022-2023.

Programme 2022-2023

6 décembre 2022 , POL’n, 11 rue des Olivettes, Nantes

  • 19h-19h45 : Visite de l’univers des cartes de « à la criée » et discussion autour de ces créations atypiques.
  • 19h45-20h15: discussion avec « la revue des autres possibles » autour de la production de cartes alternatives et militantes et zoom sur leurs
    productions personnelles.
  • 20h15-21h15: « Et vous..? » Discussion en tables rondes autour de thèmes que vous aimeriez cartographier. Remise en question des constructions
    graphiques de la carte.

L’éducation au voyage. Avec Emmanuelle Peyvel.

COMPTE RENDU CAFÉ GÉO NANTES 26 MARS 2019 – L’ÉDUCATION AU VOYAGE

Emmanuelle PEYVEL, maître de conférences en géographie à l’université de Brest (UBO) a dirigé l’ouvrage L’Éducation au voyage, pratiques touristiques et circulation des savoirs. Paru aux presses universitaires de Rennes en janvier dernier, l’ouvrage se veut pluridisciplinaire. Ses différents chapitres regroupent des auteurs issus d’horizons variés : anthropologie, sciences de l’éducation, STAPS, histoire, géographie, sociologie…

L’ouvrage part de l’interrogation suivante : Pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux à faire l’expérience du tourisme? De fait, nous sommes passés de 25 millions touristes internationaux en 1950 à 1 326 000 000 en 2017, le cap du milliard ayant été dépassé en 2012. En 2017, ce domaine a généré un chiffre d’affaire s’élevant à 1 340 milliards d’euros dans le monde selon l’OMT.

L’espace géographique européen – où le tourisme est né représente 51% des arrivées internationales. Cependant, le centre de gravité de la mondialisation touristique penche aujourd’hui vers l’Est. En effet, l’Asie Pacifique arrive en deuxième position en termes de recettes comme d’arrivées internationales. Les principaux facteurs souvent convoqués pour expliquer cette croissance du tourisme sont la hausse du niveau de vie et les infrastructures de transport, alors même qu’il ne s’agit que de moyens permettant de faire du tourisme, pas de causes profondes. (Lire la suite…)