Le 13 mars 2013, à 18h, au Café de la Cloche, Sébastien Ah-Leung introduit ce Café Géo présenté par Elise Roche, maître de conférences à l’INSA de Lyon et enseignante-chercheuse à l’UMR 5600 EVS -ITUS. Elle a travaillé sur la gestion urbaine des banlieues et des territoires périphériques et a soutenu une thèse en 2010 dont le titre est Territoires institutionnels et vécus de la participation en Europe. Le cas des quartiers périphériques.
Café-géo de Montpellier du mardi 29 janvier 2013 : avec Boris Grésillon (professeur de géographie à l’université d’Aix-Marseille, responsable de l’équipe « Villes, culture et grands projets » au sein du laboratoire Telemme), auteur du livre paru en 2011 Un enjeu « capitale » : Marseille-Provence 2013, Paris, Editions de l’Aube,171p., avec Clotilde Berrou (Architecte DENSAIS, Urbaniste, Mention au Prix Tony Garnier d’Urbanisme 2003 de l’académie d’Architecture, chef de projet ARM Architecture).
L’élection de Marseille comme capitale européenne de la culture a donné lieu à la création de projets audacieux, originaux et quelques fois assez fous dans tout le département des Bouches-du-Rhône, mais c’est un territoire complexe, donc difficile à fédérer. 600 évènements au total : des expositions, la construction de nouveaux musées, mais également des projets décalés comme la conception d’un « GR 2013 » qui ferait découvrir aux touristes toutes les zones de Marseille qu’ils n’auraient jamais visitées comme les quartiers « sensibles », l’aéroport ou les usines de la ville. La réputation de Marseille est aujourd’hui acquise à travers l’image qu’elle véhicule. Boris Grésillon parle de « marketing urbain et culturel » de Marseille : l’attractivité de la ville et le potentiel succès de cette opération ne peuvent s’effectuer sans l’intermédiaire des médias. Le projet Marseille-Provence 2013 peut être abordé sous l’aspect spécifique de la géographie sociale : on peut se rendre compte de nombreux dysfonctionnements qui amènent à leur tour des questions et des problèmes liés à la ségrégation sociale, à la gestion politique, ou encore aux conflits d’intérêts grandissants.
