Archives – Brèves de comptoir

Au nom de la rose, Cyril Froidure, 09 février 2013
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Watican 2.0, Cyril Froidure, 11 décembre 2012
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Obama-Romney, l’archipel et le gruyère, Manouk Borzakian, 05 décembre 2012
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Made in…, Cyril Froidure, 28 novembre 2012
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L’histoire et la géographie malmenées sur twitter, Bénédicte Tratnjek, 21 novembre 2012
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Nay Pyi Taw quèsaquo ?, Cyril Froidure, 7 novembre 2012
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Les risques de l’escalade, Cyril Froidure, 29 septembre 2012
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En attendant Rio, Agathe Maupin, 17 août 2012
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Postérité olympique, Cyril Froidure, 17 juillet 2012
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Mai 2012 – Nouvelles de Grèce, Michel Sivignon, 18 juin 2012
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UPM ou la mer du milieu en rade, Cyril Froidure, 07 mai 2012
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Quand Sarko a un trou à sa géo…, Gilles Fumey, 17 avril 2012
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Vivez dans une carte postale !, Michel Sivignon, 6 avril 2012
http://cafe-geo.net/vivez-dans-une-carte-postale/

L’Inde ou la footbalisation heureuse, Michel Giraud, 1 mars 2012
 inde-footbalisation.pdf

Tout sauf prof de géo !, Gilles Fumey, 23 février 2012

Evidences picardes, Cyril Froidure, 18 février 2012

Chine – Corée du Nord : une frontière passoire ?, Gilles Fumey, 06 février 2012

« Alésia ? Connais pas Alésia ! », Bénédicte Tratnjek – mercredi 1er février 2012
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En voie de disparition…, Cyril Froidure – mardi 17 janvier 2012
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Oh oh oh ! AAA ?, Cyril Froidure – dimanche 18 décembre 2011
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Le métro parisien par le bout du nez, Gilles Fumey – jeudi 24 novembre 2011
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Breaking news, broken geography, Cyril Froidure – jeudi 10 novembre 2011
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Archives – Des livres

« Du renseignement » (Revue Défense Nationale), Benjamin Guinet, 19 février 2013
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L’Avantage métropolitain (Ludovic Halbert), Manouk Borzakian, 05 février 2013
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Les territoires saisis par le virtuel (Anolga Rodionoff), Hovig Ter Minassian, 19 janvier 2013
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Les fleuves mythiques (Elisabeth Dumont-Le Cornec), Daniel Oster, 06 janvier 2013
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Le journal de bord en Ouzbékistan : cartes et bibliographie

Toutes les cartes de la région, y compris le 1:1.000.000 Aeronautical Chart américain, la meilleure carte, se trouvent chez Raymond Chabaud, ancien propriétaire de la librairie cartographique l’Astrolabe, responsable des librairies à Voyageurs du Monde, 55 rue Sainte-Anne, Paris.

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Repas iranien
L’association des Cafés géographiques a proposé le 3 février 2004 un repas-géo iranien à ses adhérents. Trente personnes se sont réunies au restaurant Balthazar (51, rue Quincampoix dans le 1er arrondissement à Paris) pour un repas-géo iranien préparé spécialement pour l’association (ce repas n’est pas servi habituellement au restaurant Balthazar). Le repas était animé par Brigitte Dumortier, Gilles Fumey et Daryoush Tari.

Daryoush Tari, qui a grandement participé à l’élaboration du repas, nous indique que la cuisine iranienne provient d’une longue tradition (cf. les Lettres persanes). Les échanges avec la Perse ont été différents de ceux établis avec l’Orient arabe (rappelons que le persan est une langue indo-européenne). Ce n’est que tardivement que l’islam a développé une théologie rationaliste qui rejoint le rationalisme du XVIIIe siècle européen.

A propos du repas, il est indiqué l’Orient n’utilisait pas d’assiettes.

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Faut il chercher la « renaissance africaine » à la ville ou à la campagne ?

Grenoble, 10 décembre 2003
Frédéric Giraut, Myriam Houssay-Holzschuch et Roger Navarro

La vision de l’Afrique fait l’objet de messages contradictoires : d’une part, le profond pessimisme des années 1990, d’autre part le discours sur une « renaissance africaine » initié par Thabo Mbéki, président de l’Afrique du Sud. Trois spécialistes de l’Afrique ont été invités ce soir pour confronter ces discours aux réalités africaines, notamment les conséquences de l’urbanisation actuelle.
Frédéric Giraut (IGA) est un spécialiste des questions de géographie politique : il étudie particulièrement la construction des territoires, avec une entrée urbaine. Il a d’abord fait des recherches sur l’Afrique de l’Ouest puis sur l’Afrique du Nord et aujourd’hui surtout sur l’Afrique du Sud ; ces dernières années, il travaille sur la décentralisation.

Myriam Houssay-Holzschuch (Lyon -ENS LSH) est une spécialiste de l’Afrique du Sud ; ses recherches ont commencé par l’étude de la ville du Cap. Elle a étudié la ségrégation puis la déségrégation et ses limites ; elle travaille aujourd’hui sur les espaces publics (mixité et question de la violence).

Roger Navarro Sociologue-urbaniste, est chercheur au laboratoire «Territoires» (UJF/UPMF) ; il se revendique d’abord comme un africaniste. Il a vécu et étudié au Sénégal (Dakar) puis en Côte d’Ivoire. Il est l’auteur de : Côte d’Ivoire, le culte du blanc, les territoires culturels et leurs frontières paru chez l’Harmattan en mai 2003.

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Tragédies africaines

Le Lounge Bar, 04 Décembre 2003

Dans une salle bondée, aux nombreux préparatifs à l’agrégation présents, Delphine Papin présente, avec son charme et sa fraîcheur habituels, le thème de la soirée…
Ce café géopolitique de décembre 2003 est dédié à la sortie du n°111 de la revue Hérodote, intitulé Tragédies africaines. Le titre est d’actualité, au regard de la situation tendue de la Côte d’Ivoire et de l’extension de l’épidémie de Sida. Le nombre de victimes de la guerre en Afrique est faible par rapport au nombre de victimes de cette maladie. Il existe en Afrique une série d’événements dramatiques qui permettent de parler de tragédies africaines au pluriel. Ces tragédies se doublent de phénomènes de violences inouïes, avec des guerres sans frontières bien éloignées de celles des années 1960 lors des indépendances.

Roland Pourtier évoquera la situation très complexe de la région des Grands Lacs, tandis que Philippe Gervais-Lambony dressera un bilan de l’Afrique du Sud, 10 ans après la fin de l’apartheid.

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Repas Corse
Au Casa Corsa, 25 rue Mazarine, 75006 Paris (Metro : Odéon)

Au premier étage de ce restaurant toujours plein, le repas des cafés géographiques avait pour cadre une salle ocre aux lumières tamisées, décorée avec des cartes postales du début du XXème siècle.

Pourtant, prévient Annette Ciattoni, l’idée d’une cuisine régionale Corse est tout à fait récente ; il s’agit d’une invention liée au contacts des corses partis migrer : de nombreux apports sont continentaux ou bien proviennent des rapatriés installés sur la plaine orientale.

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Les transports dans l’aménagement urbain à Lyon (Christian Montès)
Christian Montès, Les transports dans l’aménagement urbain à Lyon, Geocarrefour, Lyon, 2003, 264 p.

Christian Montès, Les transports dans l’aménagement urbain à Lyon, Geocarrefour, Lyon, 2003, 264 p.

Christian Montès (université de Lyon-2) est bien connu des Cafés géos (voir, entre autre, un mémorable débat avec I. Lefort). Il vient de publier l’essentiel de son imposante thèse consacrée aux transports lyonnais. Les liens entre la ville et les transports sont souvent caricaturés, car difficiles à décortiquer. Or, C. Montès parvient à dénouer ces liens grâce à une approche pluri-disciplinaire qui met en évidence plusieurs mutations pour l’agglomération lyonnaise :
–  le passage d’une organisation des transports fondée sur l’industrie à une nouvelle forme largement inspirée par la tertiarisation ;
–  l’éclatement d’une polarité unique en une polarité multiple (Part-Dieu, technopôles, Cité internationale, Confluence) ;
–  la valorisation des modes de transports de haut débit (TGV) et de grande portée (aéroport international) dans la construction d’une nouvelle identité européenne.
Le chercheur montre que ces mutations sont liées à la prise de conscience d’une crise des transports en centre-ville et par la naissance d’une expertise locale (par les plans d’agglomération) au service d’un aménagement très ambitieux. Le géographe observe les niveaux d’échelle auxquels travaillent les aménageurs, leur façon de « manier » le site complexe de la ville-centre, la position de plaque tournante de niveau européen (la Communauté urbaine compte une soixantaine d’autoroutes). Un copieux « prolégomène » explicite, entre autres, les hiatus entre théories et réalités de l’aménagement, le passage d’une toute puissance des sociétés d’économie mixte à des partenariats avec le privé.
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Repas camerounais
Cela partait pourtant bien : les géographes/gastronomes lyonnais étaient réunis au restaurant Notre-Dame de la Roche, restaurant camerounais de Lyon pour écouter Karine Bennafla, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon II, auteur d’une thèse sur le commerce transfrontalier en Afrique centrale. L’esprit du repas devait être le même que ceux des précédents repas lyonnais auxquels avaient participé Philippe Pelletier ou Hervé Théry. Contre toute attente, la soirée a dévié. Repas inexplicable dont il faut pourtant faire un compte-rendu, pour l’anecdote, pour la mémoire de ce qui restera sans doute l’un des plus hauts moments de l’histoire des cafés géo lyonnais. A repas exceptionnel (et en espérant qu’il ne reste qu’une exception), compte-rendu inhabituel puisqu’il est rédigé à deux voix et à quatre mains, du point de vue de l’intervenant, et de celui d’un convive…
Qu’est-ce qu’un fleuve ?

Approche poétique

Le fleuve des géographes est d’abord considéré comme une ressource en eau : boisson, irrigation, énergie, navigation, cadre de vie  urbain. Sans perdre pour autant son caractère naturel, le fleuve est donc le plus souvent aménagé : transferts et pompages, barrages et digues impliquent conflits et gestion[1]. Mais qu’est-ce qui fait qu’un fleuve, domestiqué ou non, est un fleuve ? Quelles sont les notions sans lesquelles le fleuve n’existe pas ? N’y a-t-il pas, en-deçà de sa détermination géographique – la source, le cours, le lit, l’embouchure – un autre vocabulaire qui renvoie à un ordonnancement du monde par le fleuve et en autorise une approche cosmologique ?

Le fleuve a aussi une dimension imaginaire et symbolique, mythologique ou religieuse : le temps qui passe, le cataclysme de la crue et la quiétude du lac, la pureté naïve de la source et les miasmes mortels du marais, la vie et la mort, l’enfer et le paradis. Au principe de cette approche de l’eau codée par les mythes et le sacré, n’y a-t-il pas des symboles archaïques engendrés par la dimension proprement cosmique du fleuve ? Quelles sont les interrogations suscitées par sa double nature à la fois géographique et cosmique ? En quoi l’inscription géographique du fleuve signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

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