Maryse Verfaillie a rédigé ce texte pour accompagner les participants du voyage organisé par les Cafés géo de part et d’autre du détroit de Gibraltar.
Ce dossier a été réalisé par Maryse Verfaillie pour accompagner le récent voyage organisé par les Cafés géo en Colombie. Il fait le point sur les grandes étapes de l’histoire de l’Amérique latine et sur sa situation politique et économique actuelle.
Les Cafés géo ont emmené un petit groupe de leurs adhérents en Allemagne du Nord dans un voyage centré sur quelques villes qui ont appartenu à la riche Ligue hanséatique entre le XIIIème et le XVIIème s. Belles architectures de briques, œuvres d’art financées par le mécénat des marchands, écluses commandant l’entrée dans le canal de Kiel…Nos visites ont été passionnantes et diverses. C’est ce que rapporte Maryse Verfaillie dans son article.
A l’aube du jour, dans l’air froid et pur de la plaine, le mont Ararat apparaît en majesté, marquant la frontière avec la Turquie. Ne dit-on pas que Noé s’y échoua avec son arche ?
A l’aube de l’histoire, à l’aube du christianisme, gardienne de vieux et précieux manuscrits, l’Arménie fascine.
Montagne magique, parsemée de monastères, c’est un pays de pierre, riche et pauvre à la fois, enclavé dans les hauteurs du Caucase, maintes fois convoité, amputé, mais jamais anéanti. Etat disparu, ressuscité, soviétisé au XXe siècle, c’est un pays indépendant depuis 1991, mais toujours en zone de grande turbulence.
Les Arméniens, perpétuellement en marge des grands empires se sont aujourd’hui constitués en Etat-nation. Un pays qui garde une part de mystère et exerce un attrait impérieux pour le voyageur géographe.
► Consulter le dossier en pdf, réalisé par Maryse Verfaillie
Trois journées à travers le Quercy et l’Aveyron ont été proposées aux adhérents par Isabelle Mazenc, aveyronnaise de cœur et Georges Pitkanitsos.
Notre ami Denis Wolff a largement contribué à la préparation culturelle de ce voyage dans une région riche en témoignages historiques et en œuvres d’art.
Avec eux nous avons arpenté des paysages de causses, dévalé de sublimes vallées et découvert des œuvres prestigieuses couvrant des époques très diverses : de l’abbatiale Sainte Foy de Conques au travail de Soulages.
Des rencontres ont également eu lieu avec Jean-Luc (viticulteur) et Jean-Marc (safranier).
► Quercy-Rouergue (dossier réalisé par Maryse Verfaillie, fichier PDF)
► Carnet de voyage (carnet de croquis de Jean-Marie Renard, fichier PDF)
► Histoire du vin de Marcillac
► Une ville ferroviaire aux confins du Lot et de l’Aveyron : Capdenac
Les Cafés géographiques ont proposé à leurs adhérents un court séjour à Montpellier, cité millénaire qui se réinvente à toute vitesse. Son cœur ancien, l’Ecusson, est presque entièrement réhabilité. Son extension, le long des berges du Lez est spectaculaire puisque les architectes les plus audacieux de la planète s’y sont donné rendez-vous.
Un dossier a été réalisé par les organisateurs : Maryse Verfaillie, responsable Voyages des Cafés géographiques. Et trois Montpelliérains : Gloria Huet-Garcia, co-organisatrice de ce séjour, Jean-Pierre Huet et Jean-Luc Pépin qui ont réalisé techniquement l’impression du dossier en version papier pour les participants et en version pdf, ci-dessous.
Thème : Les régions de l’Arctique
- CANOBBIO Eric, « Les enjeux de l’Arctique», Cafés géographiques de Mulhouse, Rubrique Les Comptes rendus, 18 janvier 2012.
ll est intéressant de faire le point aux temps présents polaires, pour remettre en perspective les informations des médias qui s’affolent, évoquant à qui mieux mieux, un eldorado minier, gazier et pétrolier en Arctique. L’Arctique est un territoire sorti de son hiver en 2000 pour rentrer dans l’espace mondial et on a toutes les raisons de penser que l’Arctique est dans une transition historique. C’est la raison pour laquelle on revisite cet énorme espace circumpolaire. Au départ, l’Arctique est un «non lieu», un océan et des littoraux que l’on peut regarder indifféremment par le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest ou parle pôle. La plupart des cartes des années 80 sont des représentations photographiques polycentrées mais la Norvège préférait représenter l’Arctique du Sud.
- FUMEY Gilles, « Géopolitique de l’Asie (Pierre Gentelle) », Cafés géographiques, Rubrique Des Livres, 9 février 2007.
http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/geopolitique-de-l-asie_p-gentelle.pdf
Pierre Gentelle explique d’emblée que l’idée d’Asie n’existe pas dans l’esprit des Chinois et des Japonais. En dissipant ce malentendu, il a les mains libres pour présenter ce «continent» par des «blocs ethniques»et des «minorités», des terres fermes et des archipels, des aires religieuses et une construction régionale qu’il positionne par rapport à d’autres grands ensembles du monde, l’Europe, les États-Unis et la Russie. Cette présentation thématique en ondes concentriques a le mérite de casser le déterminisme physique en superposant différents types de données qui déterminent un objet qu’on appelle «l’Asie» mais qui n’a de réalité que chez ceux qui le désignent comme tel.
Thème : Les littoraux dans le monde
- AUGENDRE Marie, « Fukushima, six ans après : politique de retour et zone grise de l’accident nucléaire », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes rendus, 8 mars 2017.
http://cafe-geo.net/fukushima-6-ans-apres-politiques-de-retour-et-zone-grise/
L’ampleur des retombées radioactives sur le territoire a en partie été limitée par les vents. Fukushima se situe à l’est de l’île de Honshū, et le Japon est soumis à des vents dominants d’ouest (les westerlies), qui ont chassé l’essentiel de la contamination vers l’océan. La carte de la contamination montre certes une concentration autour de Fukushima, mais également dans le nord-ouest et le sud-est de ce département, en particulier dans la région de Tokyo. Mais on ne parle pas de cette contamination-là. Parler de la « catastrophe de Fukushima » fait le silence sur d’autres zones ce qui arrange bien ces espaces ; il faut être conscient que la contamination ne se limite pas au département de Fukushima…
- AUGUSTIN Jean-Pierre, « L’océan, le surf et les territoires de l’éphémère », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes rendus, FIG, 2 octobre 2009.
http://cafe-geo.net/locean-le-surf-et-les-territoires-de-lephemere/
Le surf est l’épure des sports de glisse (parmi lesquels on peut citer également la planche à voile, le kayak-surf, le body surf, le body board…), apparus dans les années 1960 dans les médias. La plupart d’entre eux sont d’origine californienne. Pour ce café géo, il se propose de revenir plus particulièrement sur la question du surf, en trois points : historique des pratiques du surf, diffusion dans le monde et territoires du surf.