Quand l’Afrique s’éveillera !

65ème Café de géographie de Mulhouse

Roland Pourtier
Professeur émerite de géographie.

Mulhouse, Café L’Avenue 3 avril 2013

Si j’avais pensé l’Afrique mal partie, j’aurai changé de métier ou de continent. En effet, s’il y a encore beaucoup de problèmes dans la région, l’Afrique bouge énormément.
J’ai en main un texte de Nicolas Baverez, paru ce matin qui contredit René Dumont car en effet : « L’Afrique noire est bien partie ». Nous venons d’aborder une période « d’afro-optimisme »
Il faut cependant raison garder, savoir qu’il y a des éléments extrêmement positifs mais encore nombre de problèmes à résoudre.
Les « Lions africains » répondent aux « Tigres d’Asie ». L’heure des lions qui vont dévorer la terre entière telle que décrits par le numéro spécial de Courrier International sur l’Afrique composé d’articles écrits uniquement par des Africains ayant une vision stimulante.

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Les inondations méditerranéennes d’hier à aujourd’hui: dégâts et sinistrés

Débat animé par Nancy Meschinet de Richemond (Maître de conférences-HDR, UMR GRED, université Paul-Valéry-Montpellier III et IRD), le mardi 2 avril 2013 à 19h30 au café Riche

Dans une ambiance festive et chaleureuse, Caroline Calandras, Professeur en classes préparatoires au lycée Joffre de Montpellier, nous présente Nancy Meschinet de Richemond dont l’intervention porte sur les inondations méditerranéennes d’hier à aujourd’hui. L’exposé est enrichi d’un diaporama dont les photos, schémas et cartes viennent illustrer le propos.

Plan de l’intervention :

1. Une inégale répartition dans le temps et l’espace

1.1. Comment définir une inondation méditerranéenne ? exemples de 2002 et 1940

1.2. Des faits : l’irrégularité des crues

1.3. Types de répartition des dommages : inondations torrentielles et pluviales

2. Des inondations, témoins de l’hybridation Société/Nature

2.1. Une sous-représentation des inondations pluviales dans les archives

2.2. Des choix politiques de gestion du XVIIIe siècle qui se traduisent par une répartition des tâches entre l’Etat et les populations locales : à l’Etat la lutte contre les inondations importantes par débordement, aux villageois la lutte contre les inondations pluviales localisées

2.3. L’accroissement récent et massif des enjeux dans les zones à risque : (re)découvrir les vulnérabilités fonctionnelles

3. Faire face aux inondations : « l’indemnisation » témoigne des transformations de la société du XVIIIe siècle à nos jours.

3.1. Une indemnisation qui devient essentiellement financière

3.2. Du sinistré sujet du roi au sinistré citoyen, statut de l’aide

3.3. D’une perception empirique et globale à une approche plus théorique et sectorielle ?
Les inondations constituent un risque majeur sur le territoire national comme régional. En Languedoc-Roussillon, il est avéré pour 1132 des 1545 communes de la région et pour 25 % de la population.

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La crise : vers une redistribution des cartes à l’échelle monde

64me café de géographie de Mulhouse

Campus de la Fonderie
20 mars 2013

Laurent Carroué
Inspecteur Général . Ancien Professeur de géographie. Université de Paris VIII

La pression humaine : la durabilité de nos modèles de développement en débat

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La croissance démographique est un des premiers éléments d’explication de la redistribution des cartes car la présence de plus de 6 milliards d’hommes, inverse les équilibres. Les pays développés stagnent sur le plan démographique, la croissance vient à 90% de la vitalité des Suds.

Partout les améliorations sociales, sanitaires, médicales, expliquent les progrès de l’espérance de vie mais aussi la baisse de la mortalité plus rapide que celle de la fécondité qui reste élevée. Les pays les plus évolués du Sud rejoignent le modèle européen (cf. enjeux du vieillissement en Chine) mais dans le reste monde 50 % de la population a moins de 20 ans.

L’enjeu géopolitique de gestion, au XIXème, qui a permis à l’Europe de peupler le reste du monde, grâce à un boom démographique qui lui a permis de s’étendre sur les ¾ de la planète a vécu. Au XXème, ce processus est interdit au Sud car il n’y a presque plus d’espaces à développer.

Les niveaux de migration actuels (en %) sont équivalents à ceux de la Première Guerre Mondiale mais aujourd’hui, on observe un cloisonnement des flux induisant des enjeux de développement internes tout à fait nouveaux.

Il est possible que l’on aille vers des catastrophes géopolitiques (Côte d’Ivoire) car les processus fonciers, d’accueil sont bloqués. C’est la même chose au Kivu dans la région des Grands Lacs d’Afrique ; au Sahel quand il y a pression sur la terre. Cela pose un problème de solidarité comme de transferts de compétence. « La terre est finie » dit-on en Afrique.

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Les villages d’insertion : un événement spatial ?

« Les villages d’insertion : un événement spatial ? Territoires et temporalités des dispositifs de relogements des bidonvilles en Seine-Saint-Denis »

Elise Roche

Le 13 mars 2013, à 18h, au Café de la Cloche, Sébastien Ah-Leung introduit ce Café Géo présenté par Elise Roche, maître de conférences à l’INSA de Lyon et enseignante-chercheuse à l’UMR 5600 EVS -ITUS. Elle a travaillé sur la gestion urbaine des banlieues et des territoires périphériques et a soutenu une thèse en 2010 dont le titre est Territoires institutionnels et vécus de la participation en Europe. Le cas des quartiers périphériques.

Lors de la programmation des Cafés Géo à l’été 2012, le regard médiatique était focalisé sur la question de l’expulsion des Roms. Les dispositifs de relogement semblaient alors s’apparenter comme une solution alternative à ces expulsions. Ces villages d’insertion vont donc constituer le cœur de l’exposé d’Elise Roche.

Que sont les villages d’insertion ? Un dispositif expérimental

Le Café Géo commence par une présentation de ces villages d’insertion qui sont un dispositif relativement méconnu. Après avoir présenté le dispositif et le public auquel il est destiné, la discussion porte sur les éléments de permanence entre les dispositifs de relogement des bidonvilles des années 1960, et ceux des années 2010. A la suite d’Olivier Legros (2011), il s’agit ainsi de voir dans quelle mesure le relogement de migrants en habitat auto-construit dans les années 2010 présente des éléments de réactivation de pratiques des années 1960, afin d’éclairer sous un angle diachronique ces nouveaux objets que constituent les villages d’insertion dans le paysage urbain.

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Carnet de voyage : des chercheurs français dans la pampa ?

Café Géo « Carnet de voyage : des chercheurs français dans la pampa ? », animé par Laurence BARTHE, Maître de conférences en géographie et aménagement à l’Université de Toulouse le Mirail et membre de l’UMR Dynamiques rurales, et par François TAULELLE, Professeur de géographie et aménagement au Centre universitaire J.-F. Champollion d’Albi et membre du LISST-CIEU.

Ce Café Géo aura lieu le mardi 12 mars au Pré en Bulle – 9 Lices Jean Moulin, Albi à partir de 18h30.

Présentation problématique :

Le carnet de voyage n’est pas le fait de spécialistes de l’Argentine, venus livrer un exposé synthétique sur la géographie de ce pays. C’est le témoignage de deux enseignants-chercheurs engagés depuis plusieurs années dans un programme de recherche dont les terrains d’enquête sont situés dans la Pampa et plus précisément dans la province de Buenos Aires. A l’occasion de différentes missions effectuées depuis 2010, les deux chercheurs ont parcouru des milliers de kilomètres et se sont intégrés à des réseaux sociaux divers allant des collègues chercheurs jusqu’aux industriels, militants du social ou encore élus locaux et nationaux.

La première partie de la soirée portera sur les images que gardent les chercheurs de l’Argentine : ce sera le moment de questionner les bousculements de regards autour de concepts et d’objets géographiques comme la faible densité, le déplacement, la trame urbaine, le lien au lieu et au temps, l’identité territoriale.

Dans la seconde partie, il s’agira de mettre en perspective les premiers résultats d’un travail de recherche inscrit dans un programme financé par l’ANR sur la question de l’Insertion Territoriale de l’Agriculture (INTERRA) : les deux intervenants explorent le rôle des municipalités argentines et des villes moyennes dans l’organisation et le pilotage du développement rural (travail d’enquête ciblé sur trois municipalités : Tandil, Necochea et Villarino). A partir du cadre municipal, les auteurs se demandent comment se fabrique le développement territorial dans un contexte affirmé de décentralisation de l’Etat. En comparant plusieurs lieux géographiques combinant une ville moyenne et des communes (pueblos) de l’arrière pays, les analyses permettent de rendre compte des difficultés qu’ont les municipalités à intervenir de manière autonome et puissante face aux enjeux du développement économique et social de leurs territoires.

Les années 1990 constituent en Argentine un tournant en matière d’organisation territoriale par la valorisation de l’échelle des provinces et des municipalités. En 1994, la Constitution nationale mentionne l’autonomie municipale et les nouvelles fonctions des pouvoirs infra-nationaux. Dans un contexte de crise économique, ces municipalités se trouvent vite confrontées à la gestion de situations sociales très tendues. Malgré leur activisme, l’ampleur de la tâche dépasse alors considérablement leurs moyens. On voit alors apparaître, à l’échelle locale, des bricolages institutionnels pour suppléer l’absence de l’Etat qui permettent de décrire l’émergence d’un système d’acteurs local associant des représentants du monde associatif, des coopératives et des organismes de développement et de la recherche, essayant tant bien que mal de faire face aux demandes croissantes de la population locale en matière de développement économique et social. Cette étude permet aussi de mettre en évidence des figures du développement territorial : le délégué municipal, les associations, les coopératives et de construire ainsi des modèles d’analyse de la sphère locale.

(Première publication le 12 mars 2013, à l’url http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2557)

Peut-on encore croire en l’Europe quand on est Grec ?

Café Géo animé par Michel SIVIGNON, Professeur émérite de géographie à l’Université de Paris-X Nanterre, spécialiste de la Grèce et des Balkans.

Ce Café Géo a eu lieu le mardi 12 février au Pré en Bulle – 9 Lices Jean Moulin, Albi à partir de 18h30.

Présentation problématique :

La Grèce et l’Europe ou comment un Grec peut-il se sentir européen aujourd’hui ?

Essayons de tenir les deux bouts du fil historique. D’un côté le mot même d’Europe, désignant un continent, est un mot grec, et l’histoire d’Europe commence par un enlèvement, et l’image d’Europe par Félix Vallotton, peintre suisse est bien séduisante. D’un autre côté, rasant les murs les représentants de « la Troïka » (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) qui viennent à Athènes pour la mise en œuvre des « réformes » imposées à la Grèce. Comment raccrocher ces deux images ? Passer de l’une à l’autre a-t-il un sens ?

L’appréciation portée sur « la crise grecque » procède des deux visions idéologiques totalement opposées. D’un côté ceux qui insistent sur la responsabilité de la Grèce (son personnel politique, ses gouvernements successifs, son administration d’Etat et même ses citoyens). De l’autre ceux qui voient dans la Grèce le maillon faible choisi pour porter le fer par les forces obscures de l’idéologie ultralibérale : en ce sens, la Grèce annonce simplement le sort qui attend les autres pays européens, tels le Portugal, l’Espagne, l’Italie. La liste n’est pas close.

Et le géographe là-dedans ? Doit-il se contenter d’analyser les classes sociales devant la crise ? Le désarroi des classes moyennes, le retour des pauvres à une situation qui les renvoie aux dures années de l’après guerre civile. Ou bien peut-il avec ses outils habituels dresser une géographie de la crise qui opposerait villes et campagnes, régions prospères et régions en appauvrissement rapide. Tout en sachant qu’il peut poser des hypothèses mais qu’il est trop tôt, dans une situation mouvante, pour se fondre sur des études élaborées.

La crise n’est-elle pas un révélateur des dysfonctionnements d’une société ?
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Les frontières entre ouverture et fermeture : peut-on souhaiter la disparition des frontières ?

Le 1er février 2013 en soirée, l’établissement « le 9 bis » a accueilli le premier Café géographique stéphanois. Cette manifestation marquait la fin d’une journée d’étude dédiée à la géographie des frontières1, et invitait à une réflexion au-delà des salles de conférences et des rassemblements organisés, autour de la question suivante : peut-on souhaiter la disparition des frontières ? Animé par François Arnal (professeur en Lettres Supérieures au Lycée Claude Fauriel), ce café géo clôture un débat plus vaste consacré à la géographie et à la géopolitique des frontières : « Les frontières et les espaces frontaliers : objet d’étude géographique et géopolitique ».

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Si de nombreux sujets ont été abordés pendant la journée2, François Arnal a proposé aux intervenants de poursuivre le débat dans une salle comble. Les débats entre les intervenants et le public, mais aussi entre les intervenants eux-mêmes ont permis de montrer des divergences d’opinion. Comme l’a énoncé plus tôt dans la journée Philippe Rekacewicz, « on peut tous aller voir une frontière, mais on n’y voit pas la même chose ». François Arnal rappelle que si les avis divergent, c’est parce que la définition même de frontière est ambiguë, et que certains espaces de conflit sont sujets à certaines tensions, autour du tracé, du statut et de la matérialisation des frontières. Tout cela complique la vision extérieure que nous portons sur les frontières. Les notions de limites, de territoires, de conflits mais aussi de gestion, d’échanges et de relations humaines sont à prendre en compte pour (re)penser les frontières et les espaces frontaliers. Cet objet géographique « classique » est au cœur de très nombreuses publications ces dernières années, tant la question est d’une actualité brûlante. C’est pourquoi, pour ce café géo, François Arnal a invité trois intervenants aux parcours différents, qui tous abordent la frontière par ses dimensions spatiales, mais en ont, par leur métier, une approche différente : Philippe Rekacewicz (cartographe au Monde diplomatique, animateur du blog Visions cartographiques), Bénédicte Tratnjek (géographe, IRSEM, animatrice du blog Géographie de la ville en guerre) et Luisa Pace (journaliste, spécialiste de géopolitique).

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Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture

Café-géo de Montpellier du mardi 29 janvier 2013

Boris Grésillon (professeur de géographie à l’université d’Aix-Marseille, responsable de l’équipe « Villes, culture et grands projets » au sein du laboratoire Telemme), auteur du livre paru en 2011 Un enjeu « capitale » : Marseille-Provence 2013, Paris, Editions de l’Aube,171p.,

Clotilde Berrou (Architecte DENSAIS, Urbaniste, Mention au Prix Tony Garnier d’Urbanisme 2003 de l’académie d’Architecture, chef de projet ARM Architecture).

L’élection de Marseille comme capitale européenne de la culture a donné lieu à la création de projets audacieux, originaux et quelques fois assez fous dans tout le département des Bouches-du-Rhône, mais c’est un territoire complexe, donc difficile à fédérer. 600 évènements au total : des expositions, la construction de nouveaux musées, mais également des projets décalés comme la conception d’un « GR 2013 » qui ferait découvrir aux touristes toutes les zones de Marseille qu’ils n’auraient jamais visitées comme les quartiers « sensibles », l’aéroport ou les usines de la ville. La réputation de Marseille est aujourd’hui acquise à travers l’image qu’elle véhicule. Boris Grésillon parle de « marketing urbain et culturel » de Marseille : l’attractivité de la ville et le potentiel succès de cette opération ne peuvent s’effectuer sans l’intermédiaire des médias. Le projet Marseille-Provence 2013 peut être abordé sous l’aspect spécifique de la géographie sociale : on peut se rendre compte de nombreux dysfonctionnements qui amènent à leur tour des questions et des problèmes liés à la ségrégation sociale, à la gestion politique, ou encore aux conflits d’intérêts grandissants.

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Maîtresse, pourquoi on fait de la géographie ?

Ici le temps s’est arrêté.

Face au beffroi du vieux Lille, l’ancienne bonneterie dresse encore fièrement sa façade XIXème sur laquelle un sein rose s’est égaré. A l’intérieur, les bibelots côtoient les mannequins de plastique, les vieux bouquins et les tringles des cabines d’essayage. Un lieu pétri de charme tout à fait propice pour refaire le monde et ça tombe bien car c’est précisément cet endroit qu’a choisi Xavier Leroux, docteur en géographie et professeur des écoles, pour tenir son café géo sur un thème non encore exploré, celui de l’école primaire : alors « Maîtresse, pourquoi on fait de la géographie » ?

Après une présentation rapide des cafés géo (dont le public lillois n’est pas familier) et de leur 15ème anniversaire, l’animation s’engage autour de la question des manuels, supports particulièrement « prisés » en raison de la faiblesse actuelle de la formation, tant initiale que continue, et du côté peu explicite des programmes. Trois photographies tirées d’un manuel de cycle 3 sont présentées à l’assistance qui doit essayer de deviner à quelle thématique du programme elles se rapportent. La première présente un plan large d’un paysage de montagne, la seconde un cours d’eau, la troisième deux motards de la douane en action. Ce petit jeu, d’apparence assez futile, semble plus difficile qu’il n’y paraît car personne n’est capable d’identifier ici trois supports documentaires proposés pour traiter de la question des….frontières.

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Transports, frontières : quelles mobilités en Afrique de l’Ouest ?

Café Géo animé par Olivier NINOT, ingénieur au CNRS et rattaché à PRODIG (Pôle de Recherche pour l’Organisation et la Diffusion de l’Information Géographique), et par Jérôme LOMBARD, Chargé de recherche de 1e classe à PRODIG.

Ce Café Géo aura lieu le mardi 15 janvier au Pré en Bulle – 9 Lices Jean Moulin, Albi à partir de 18h30.

Présentation problématique :

En route !
À bord des trains, des camions ou des bus, … ce que les transports et les circulations révèlent des transformations des sociétés et des territoires en Afrique de l’Ouest.

Au cours des cinquante dernières années, les transports ont connu, en Afrique de l’ouest comme sur l’ensemble du continent, des évolutions remarquables, visibles dans les paysages, perceptibles dans la vie quotidienne, inscrite dans les économies. En se transformant, les systèmes de transport ont suivi et répondu à des besoins de mobilité croissants et diversifiés : en ville, entre villes et campagnes, d’une région à l’autre et de plus en plus aussi d’un pays à l’autre. Les circulations des personnes s’intensifient et l’augmentation de la consommation, portée notamment par la croissance urbaine, accélère les trafics de marchandises.

Des évolutions conjointes des transports et des circulations ressortent quelques grandes tendances qui se présentent aussi comme des défis à relever pour le sous-continent : des relations plus complexes et plus ambiguës entre transports, territoires et développement ; la multiplication de solutions alternatives aux transports collectifs en ville ; des différenciations croissantes entre circulations des « riches » et circulations des « pauvres ». À partir de quelques exemples pris dans différents pays ouest africains, il s’agira d’illustrer et de discuter de ces grandes tendances et des défis qui leur sont associés.

(Première publication le 15 janvier 2013, à l’url http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2556)

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