La découverte et la conquête du Sahara ont été l’occasion, à partir de 1850, de lancer de nombreuses expéditions, dont certaines échouèrent de manière sanglante, comme les Missions Flatters en 1880-81. Il revint à Foureau et Lamy de réussir la 1ère traversée du Sahara en 1898-1900. Le présent article évoque un point particulier de cette Mission.
Les Cafés Géographiques ont organisé un court voyage en Basse Bretagne.
Nourrie par sa vocation maritime, la cité du Ponant s’est forgée un caractère singulier. Richelieu puis Colbert en ont fait le plus grand port de guerre de France. C’est à ce titre qu’elle fut anéantie pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, Brest a relevé le front et achevé une reconstruction en phase avec son temps.
A Brest, tous les chemins mènent aux ports. La ville haute, depuis la falaise domine les ports successifs : ceux de l’armée à l’abri de la Penfeld, puis celui du commerce et de la pêche, enfin le port de plaisance. A Brest, on peut appliquer la phrase de Christian de Portzamparc : « une ville, c’est un petit espace qui contient beaucoup de temps ».
Brest, figure de proue du continent européen, Brest finis terrae, mais aussi Brest, où tout commence.
Le voyage a été organisé par Maryse Verfaillie pour Les Cafés géographiques.
Sur la route des Mayas, des Conquistadors et de leurs descendants, en parcourant cette partie de la Méso- Amérique, nous avons pu confirmer que :
Guatemala rime avec civilisation des Mayas.
Guatemala rime avec diversité des écosystèmes.
Guatemala rime avec ethnicités.
Guatemala rime enfin avec festival de couleurs.
Le présent compte rendu est exceptionnel.
Il s’agit de la publication du Carnet de voyage du participant Jean-Marie Renard, dessinateur et caricaturiste de son métier.
Le carnet de croquis de Jean-Marie Renard a été mis en page par Bernard Verfaillie. Il est constitué de 43 croquis réalisés à partir des sites visités. Les croquis 2 et 3, puis 14 et 15 doivent être vus comme des doubles pages.
Les Cafés géographiques ont réalisé, en 9 jours, un voyage de découvertes centré sur l’Aragon, au nord-est de la péninsule ibérique. Les participants se sont retrouvés à Perpignan où les attendaient les concepteurs et intervenants : Gloria et Jean-Pierre Huet.
Ces deux adhérents fidèles des Cafés géo avaient concocté un programme éblouissant et échevelé, multiformes et réjouissant, autant pour nos papilles (alléchante gastronomie espagnole) que pour nos oreilles (vidéo de musiques variées et castagnettes).
Nos yeux aussi ont été émerveillés, car des cimes enneigées des Pyrénées, jusqu’au littoral de la belle bleue, ce fut une succession de paysages les plus divers.
En faire un résumé, pour vous donner envie de faire à votre tour ce voyage, c’est déjà tout un programme ! Je m’y hasarde, avant de vous livrer le pdf du dossier préparé à notre intention par nos amis Gloria & Jean-Pierre. Qu’ils en soient mille fois remerciés. (suite…)
Sur la route des Mayas, des Conquistadors et de leurs descendants.
Voyage des Cafés géographiques, vendredi 22 février – jeudi 7 mars 2019
Retour d’Egypte (2) 2018
Depuis l’époque des pharaons et jusqu’à aujourd’hui, la Haute Egypte est l’objet de fortes convoitises. On la nomme : pays de Kouch, Nubie ou Basse Nubie, gouvernorat d’Assouan, Porte d’entrée de l’Afrique, vallée moyenne du Nil.
Assouan, capitale du gouvernorat actuel, est devenue, avec le Haut barrage, un verrou encore plus stratégique. C’est aussi un haut lieu touristique prisé autant par le tourisme de masse qui vient admirer un patrimoine millénaire, que par les « grands de ce monde » qui viennent s’y ressourcer en hiver dans le célébrissime hôtel Old Cataract. Atouts et vulnérabilités peuvent s’analyser à différentes échelles.
■ Le Haut barrage d’Assouan et le lac Nasser
Le but avoué du Haut barrage d’Assouan, en Égypte, était la promesse de nouvelles terres, la fourniture d’eau aux collectivités, une agriculture hydraulique, la protection contre les crues, la navigation fluviale, les ressources énergétiques… bref que de bonnes intentions.
L’autre but était plus politique : donner au régime une image de marque, rivaliser avec la tradition pharaonique des grands ouvrages pour faire oublier la misère du présent, répondre à l’explosion démographique…
Depuis l’Antiquité les crues sont observées par un nilomètre : des bassins sont creusés pour faire des réserves, des digues sont dressées pour contenir le fleuve. Les riverains du Nil les connaissent très bien et les considèrent généralement comme bénéfiques. L’eau du Nil et ses limons les préservent des famines.
Retour d’Egypte – octobre 2018
En dépit de ses carences et dysfonctionnements, Le Caire, « la mère du Monde » (Oum el-Dounia) comme la surnommait Ibn Khaldoun, riche de ses quartiers diversifiés, de ses mille mosquées, de ses citoyens affables, est une cité rayonnante. Malgré son immensité Le Caire a souvent été comparée à une somme de villages et dans beaucoup de quartiers populaires, les multiples entrelacs de solidarité tissent pour chaque Cairote un réseau d’entraide, condition de la survie.
■ Le poids de l’histoire
Le Caire, ville fascinante, plus grande métropole du monde arabe, chargée d’histoire, est l’illustration contemporaine d’une urbanisation galopante dans les pays du Sud : 20 millions d’habitants tentent de survivre, là où le Nil s’étale en delta avant d’arriver à la mer.
Avant les Arabes, les Grecs, les Romains, les Byzantins ont occupé le site et y ont laissé quelques empreintes …
► La ville arabe (640-1250)
L’Egypte est conquise par les armées arabes en 642. Le site initial de la ville du Caire est choisi à la jonction entre la vallée et son delta (car c’est là que le Nil peut être franchi aisément) et en rive droite où s’étendent une plaine et des terrasses alluviales qui se prolongent jusqu’aux collines du Djebel Moqattam. Chaque dynastie crée son quartier : Fostat, puis El Askar sous les Abbassides, puis Al Qataï, puis El Qahira (la victorieuse) avec l’arrivée au pouvoir des Fatimides en 969. La ville est alors une capitale autonome par rapport à Bagdad.
Sous les Ayyoubides (1159-1250) la ville se dote d’une citadelle aménagée sur le Djebel Moqattam par Saladin en 1176.
A cette époque, le cours du Nil se déplace vers l’ouest et on procède à l’assèchement des terres gagnées sur le fleuve.
7 avril 2018. Les Cafés géographiques vous ont proposé une journée exceptionnelle à Vincennes, autour d’un déjeuner en commun. Nous ne sommes allés ni au bois, ni au zoo, mais deux intervenants ont guidé nos pas.
Le Samedi matin nous découvrons la Vincennes, royale et résidentielle.
Sous la houlette de Sandra Dos Santos, guide à l’Office du tourisme nous partons à la découverte d’une ville qui doit aussi sa célébrité, au fait d’avoir abrité (jusqu’au milieu du XX ème), l’industrie cinématographique, notamment grâce aux frères Pathé.
Puis nous arpentons le Cœur de ville qui abrite de belles propriétés, l’Hôtel de Ville : mairie singulière, réalisée en deux temps, qui confronte un bâtiment néo-Renaissance et un bâtiment nettement Art déco. Nous avons eu la chance de visiter la salle des mariages, classée monument historique en 1982.
La matinée s’achève par un repas en commun au restaurant Le Petit Bofinger
Le Samedi après-midi est consacré au château, en deux temps
Le château de Vincennes est le plus vaste château royal toujours existant en France. Il est dominé par un donjon de plus de 50 m de hauteur. Pavillon de chasse, lieu de villégiature des monarques, prison, site militaire, il fut classé monument historique en 1913. Le ministère de la Culture assure, via le Centre des Monuments nationaux, la gestion de la Sainte Chapelle et du donjon. Le ministère de la Défense gère tous les autres espaces et, via son Service historique de la Défense (SHD), les bibliothèques et archives.
- Sous la conduite de Monsieur Henri Zuber, conservateur général du patrimoine, nous découvrirons les archives du SHD. Ce fonds exceptionnel compte plus de 3 000 documents, (essentiellement des cartes de l’armée de terre), jalousement gardés et protégés dans « le mur des cartes ». Quelques documents, parmi les plus remarquables de la collection, seront exposés sous nos yeux, l’espace d’un moment. Nous pourrons aussi parcourir les pavillons du roi, de la reine et des armées, ainsi que la salle de lecture Louis XIV.
- En fin d’après-midi nous aurons accès à la Sainte Chapelle et au Donjon.
Puis nous sommes allés découvrir la remarquable église Saint-Louis de Vincennes, chef d’œuvre du mouvement de l’Art décoratif des années 1920.
Maryse Verfaillie
Outre ses lochs, ses châteaux et son whisky, l’Ecosse a beaucoup à apprendre au voyageur géographe en matière de transformation urbaine et d’aspirations identitaires, ce que nous avons essayé d’appréhender en quelques jours.
Que redoute un Français voyageant au Royaume-Uni ? Subir la pluie et mal manger. Or les parapluies sont restés au fond du sac et les produits locaux (poissons et agneau) ont satisfait les gourmands. Nous étions donc dans les meilleures conditions pour apprécier nos visites.
- Edimbourg
Le site, l’architecture et les jardins font d’Edimbourg une métropole européenne, originale et attachante (les très nombreux touristes attestent de cet intérêt).
Construite sur des collines volcaniques érigées à l’ère tertiaire, Edimbourg offre des dénivelés conséquents au promeneur. La ville est divisée par une zone d’effondrement creusée par les glaciers du quaternaire dans les roches tendres qui entouraient les blocs de basalte. Au Sud, Old town s’est étendue au pied de son château dont les premières constructions remontent au XIème siècle. Elle a gardé sa structure médiévale avec ses ruelles (« closes ») qui descendent de la colline, mais beaucoup de bâtiments ont été reconstruits ultérieurement. La surpopulation est telle au milieu du XVIIIème siècle qu’il faut envisager un nouvel urbanisme au Nord du fossé, New town, ce qu’a réalisé James Craig. La « ville nouvelle » a un plan ordonné par de larges rues perpendiculaires et d’élégantes places.
Le voyage a été organisé par Maryse Verfaillie, pour l’association Les Cafés géographiques
Entre mer Caspienne au nord et golfe Persique au sud, l’Iran vit en moyenne à plus de 1 000 m d’altitude sur les piémonts de hautes montagnes. Entre le Moyen-Orient arabe, l’Asie centrale turcophone et le monde indien, l’Iran est un carrefour sur les routes de la soie. C’est aussi un laboratoire de l’histoire, une puissance régionale mal perçue sur la scène internationale et aussi une grande nation prête à résister.
Le présent compte rendu est exceptionnel. Il s’agit de la publication du Carnet de voyage du participant Jean-Marie Renard, dessinateur et caricaturiste de son métier.
Le carnet de croquis de Jean-Marie Renard a été mis en page par Bernard Verfaillie, puis publié sur le site par notre webmestre. Il est constitué de 35 croquis réalisés à partir des sites visités. Les croquis 20 et 21, peuvent être vus comme des doubles pages. Y figurent aussi des caricatures représentant les participants au voyage.