Ce que le genre fait à la géographie (Podcast)

Retrouvez en podcast audio le Café Géo de Reims du 09 avril 2014, consacré à  « Ce que le genre fait à la géographie » , avec Marianne Blidon (maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Catherine Giard (présidente de l’association « Les désobéissantes »),

https://podcast.univ-reims.fr/videos/?video=MEDIA140418162521944

Le territoire français à l’épreuve des mutations industrielles (Vidéo)

Retrouvez en vidéo le Café Géo de Reims du 19 mars 2014, consacré à « Le territoire français à l’épreuve des mutations industrielles« , avec François Bost (Université de Reims Champagne-Ardenne), Filipe Dias (CCI Reims Epernay).

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La Science de l’Eau est-elle la même partout ?

Compte-Rendu du café-géo réalisé le mardi 13 mai 2014 à Albi

La Science de l’Eau est-elle la même partout ? (Réflexion à partir de programmes de recherche sur le Rhône et la Seine)

Présentation par Gabrielle Bouleau, Ingénieure-chercheuse en Sociologie politique au Cemagref—Irstea ADER de Bordeaux

Ce café géo s’inscrit dans le cadre du séminaire épistémologique et théorique du laboratoire GEODE et de l’axe PPES : « Approche relationnelle et Political ecology. Enjeux pour une géographie de l’environnement et du pouvoir », 13 et 14 mai 2014, Albi.

Présentation de la problématique :

On nous enseigne que la composition chimique d’H2O et le cycle de l’eau (évaporation, précipitation, ruissellement et infiltration) sont universels. En est-il de même de toutes les sciences de l’eau ? Est-ce que ce qu’on appelle « eau » est la même chose partout ? Est-ce que ceux qui se présentent comme spécialistes de l’eau la définissent tous de la même façon ? Au-delà des cloisonnements disciplinaires liés à des formes d’eau qui sont reconnues comme très différentes (glaciologie, océanographie, limnologie, …) il existe aussi des traditions régionales dans la manière d’étudier les cours d’eau qui sont rarement explicitées. Quand on essaie de comprendre pourquoi la recherche sur le Rhône a plus exploré le fonctionnement des bras morts que ne l’ont fait les chercheurs sur la Seine, on se rend compte que l’histoire politique de ces fleuves a aussi influencé la manière dont on les a étudiés. La science est produite par des hommes et des femmes qui sont sensibles aux paysages et aux enjeux sociaux de leur temps. Le sens qu’ils donnent à leurs recherches n’est pas uniquement académique. Ce que l’on sait des fleuves dépend des personnes qui se sont passionnées pour eux. Ces passions sont parfois électives. Les résultats de recherche sur l’eau sont souvent des résultats de recherche sur des eaux particulières. Or ces particularités ne sont pas données une fois pour toutes. Elles dépendent des riverains qui se mobilisent pour défendre une autre vision de l’eau dans leur région. L’histoire des mobilisations sur la Seine et le Rhône rend ainsi compte du rôle des riverains dans la construction locale de la science de l’eau et de la manière dont celle-ci influence les politiques publiques qui y sont menées.

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Sur la route de la Kolyma, la Sibérie du Goulag à aujourd’hui

Café géographique, au café de Flore (Paris), le mardi 25 mars 2014

Avec Nicolas Werth, Directeur de recherche au CNRS, auteur entre autres de La route de la Kolyma (Belin, 2012). Un débat animé par Jean-Louis Tissier (Professeur de géographie, Univ. Paris 1)

Des lieux (mé)connus 

Jean-Louis Tissier rappelle d’emblée combien La route de la Kolyma (Belin, 2012), ce récit de voyage de Nicolas Werth sur l’un des lieux de l’enfer, croise bien des curiosités de géographes. On visite des lieux d’une singulière mémoire. Il faut dire que Nicolas Werth a travaillé des années sur les archives de l’Union soviétique et reconstruit toute une histoire du phénomène stalinien. A partir de ce travail de fond, il est parti plusieurs décennies après, sur des lieux sibériens connus des géographes de la génération de Jean-Louis Tissier. La littérature soviétique en parlait, les Récits de la Kolyma : quai de l’enfer (1987) de Varlam Chalamov et le Ciel de la Kolyma (1967) d’Evguénia Guinzbourg avaient popularisé le lieu. On est entré par la littérature dans cette très claire taïga, très claire parce que très froide, aux ressources minières importantes (notamment aurifères).

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Partie de campagne en Chine

Compte-rendu du 2ème café géographique de Saint-Brieuc
4 avril 2014

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Emmanuel Véron, géographe et sinologue, prépare une thèse de doctorat en géographie sur les nouvelles relations ville-campagne engendrées par le tourisme rural en Chine. Il a choisi la région du grand Shanghai (delta du Yangzi) pour conduire ses recherches. Plus généralement, il s’intéresse aux mutations de la Chine contemporaine, de sa société et de son espace. Il travaille sous la direction du Professeur Sanjuan. Emmanuel Véron est rattaché à l’UMR 8586 Prodig et à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est par ailleurs ATER au sein de cette même université.

C’est à travers le prisme du tourisme rural qu’Emmanuel Véron  analyse les mutations socio-spatiales de la Chine contemporaine.

Le choix du titre « Partie de campagne en Chine » fait en effet écho à ce qui se passe aujourd’hui en Chine notamment dans les espaces ruraux aux périphéries immédiates des grandes métropoles comme Pékin ou Shanghai. Ces « parties de campagne » signalent un changement global de la société chinoise depuis une vingtaine d’années, aux lendemains des événements de Tian’anmen de 1989 et de la relance des réformes par Deng Xiaoping.

Notre intervenant souligne l’urbanisation récente, explosive de la Chine (en 2011, le ratio population urbaine/population rurale atteint 50%) et parallèlement le recul du monde rural dans un Etat qui s’est construit depuis des millénaires sur une base rurale. Il rappelle que Pierre Gentelle qui était un spécialiste de la Chine et une grande figure des cafés géographiques parlait déjà de « déruralisation » des campagnes chinoises au début des années 2000.

C’est à partir de cette situation inédite et irréversible qu’il faut interroger les nouvelles relations  ville-campagne engendrées par le tourisme rural.
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Géopolitique des vins de Champagne

Retrouvez le Café Géo de Reims du 29 janvier 2014, consacré à « Géopolitique des vins de Champagne », sur le site de l’université de Reims.

https://podcast.univ-reims.fr/videos/?video=MEDIA140414153647960

Le football : un condensé d’enjeux géopolitiques ?

Présentation par Jean-André L’HOPITAULT et Gérard BUONO, Professeurs agrégés d’histoire-géographie dans des lycées albigeois.

Présentation problématique :

Professeurs agrégés d’histoire-géographie dans les lycées albigeois, Jean-André L’Hopitault et Gérard Buono font le point sur la dimension géopolitique du football aujourd’hui.

En effet, il s’agira de retracer l’évolution de ce sport dans le contexte historique contemporain, en mettant au jour les conflits, partages d’influence, ou multiples formes de contestations. Ceci en présentant les principaux acteurs de la « planète foot » et leurs stratégies respectives, en examinant les principaux enjeux politiques, économiques et identitaires soulevés.

Le succès planétaire du football ne se dément pas : la finale de la dernière Coupe du monde (2010, Afrique du sud) a rassemblé au moins 700 millions de téléspectateurs, confirmant les records d’audience enregistrés par ce sport sur la planète entière.

Certainement l’activité sportive la plus mondialisée, le football est présenté régulièrement (et souvent de façon contradictoire) comme un instrument aux mains de régimes politiques autoritaires ou nationalistes, mais également comme un outil de rapprochement et de réconciliation entre les peuples ; comme un opium du peuple détournant les masses des questions sociales, ou comme une tribune pour les formes de contestation les plus affirmées ; comme un facteur de promotion pour les plus démunis et d’égalité sociale entre communautés, ou comme une preuve de l’échec du modèle républicain d’intégration ; comme une forme achevée de la financiarisation de l’économie mondiale, ou comme la résistance d’un maillage associatif de clubs animés par une armée d’éducateurs bénévoles.
A Albi, le Centre universitaire Champollion propose aux étudiants un module d’introduction à la géopolitique qui est sous-titré « États, nations, territoires ». L’hypothèse dont nous partons est de retrouver ces notions, avec l’ambition de mieux comprendre le monde à travers le prisme du football.
Le cadre du Café géo nous pousse à éviter une forme trop classique d’exposé « vertical ». Nous essaierons plutôt de partir de multiples « histoires de football » : trajectoires et anecdotes, faits marquants et évolutions, mythes et légendes qui se sont bâtis et qui se transmettent autour de ce sport et de ses acteurs.

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Les communautés inuit face au développement minier de l’Arctique

Café Géo de Montpellier du 14 janvier 2014
« Les communautés inuit face au développement minier de l’Arctique »

Les invités de cette soirée sont Jean-Louis MARTIN (directeur du département Dynamique et gouvernance de systèmes écologiques CEFE/CNRS, Montpellier) et Sylvie BLANGY (ingénieur de recherche CNRS/CEFE, Montpellier), tous deux ayant une grande expérience de terrain dans le Grand Nord canadien.

• Retrouvez les diapos de présentation de ce café géo au format PDF :
 Présentation_Café-Géo_Blangy-Martin.pdf

I – Présentation du Nunavut à partir de photos
(Jean-Louis Martin, écologue)

L’Arctique est un vaste territoire, devenu un enjeu géopolitique important. C’est une région qui subit en fait de plein fouet les effets du changement climatique. Il sera ici question du Nunavut, qui a acquis un nouveau statut territorial depuis 1999, dans le Nord canadien. Cet espace se caractérise par certains éléments : il est difficile d’y aller, les coûts sont élevés, les paysages sont vastes, le relief peu marqué, une forte présence de l’eau (grandes rivières…) avec des formations intéressantes d’un point de vue géobiologique (tourbières,…), le climat est froid et rude avec des zones humides. Présence de baies au ras du sol, de fleurs, d’arbres (saules nains / bouleaux nains, de la taille d’une fleur. La faune y est importante de manière saisonnière (notamment les insectes : véritables nuages d’insectes). L’essentiel de la faune est constitué de migrateurs et notamment d’oiseaux très divers comme les petits échassiers, les oies des neiges qui nichent en très grand nombre dans le Nord. Il existe quelques espèces vertébrées sédentaires comme le lagopède, mais également des mammifères tels que le lièvre arctique, le lemming (qui alimente les populations de renards gris), les bœufs musqués (menacés d’extinction il y a trente ou quarante ans, ils connaissent un retour spectaculaire et on les compte aujourd’hui en dizaines de milliers) ou encore les caribous (qui constituent les plus grandes migrations de grands mammifères qui perdurent). Ces caribous quittent la zone forestière pour la zone de toundra en été, afin de se reproduire et pour éviter les moustiques. Problème : avec le réchauffement climatique, on constate la remontée des moustiques ce qui contribue à l’épuisement des animaux qui cherchent à les éviter et peinent donc à se reproduire. Ces animaux sont suivis par leurs prédateurs.

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La ville durable : enjeux et mise en oeuvre

Retrouvez le Café Géo de Reims du 19 février 2014, consacré à « La ville durable : enjeux et mise en oeuvre », sur le site de l’université de Reims.

https://podcast.univ-reims.fr/videos/?video=MEDIA140314141913693

Les mises en scène du monde

Compte rendu du 1er Café Géographique de St Brieuc,
28 février

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Christian Grataloup est professeur à l’université Paris-Diderot (Paris 7). Il enseigne également à l’Institut d’Etudes politiques de Paris et à l’université Cheik Anta Diop de Dakar. Spécialiste de géohistoire, il est l’un des fondateurs de la revue EspacesTemps en 1975. Il a publié de nombreux ouvrages, Lieux d’Histoire. Essai de géohistoire systématique (La Documentation française, 1996), Modélisation graphique (Presses de l’université de Reims, 1998), Géohistoire de la mondialisation. Le temps long du Monde (Armand Colin, 2007), L’invention des continents (Larousse, 2009), Faut-il penser autrement l’histoire du monde ? (Armand Colin, coll. « Eléments de réponse, 2011).

Le café géographique s’est tenu le vendredi 28 février 2014 à l’espace bar du théâtre La Passerelle à Saint-Brieuc.

C’est devant une centaine de personnes que Christian Grataloup lance ce 1er café géographique briochin.

Son propos  est de montrer que depuis une trentaine d’années la mondialisation, outre ses aspects économiques, modifie la perception globale et les cadres intellectuels qui ont été les nôtres.
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