Le 21 janvier 2023, les Cafés géo ont accueilli à l’Institut de géographie Annick Perrot, Maxime Schwartz et Agnès Desquand.
Isabelle Mazenc commence par les présenter rapidement : diplômée de l’Ecole du Louvre, conservateur de 2 musées, Annick Perrot a réalisé un énorme travail pour faire connaître Pasteur (42 expositions !) et a aussi dirigé la conception et la création de plusieurs musées en France et au Viêt-Nam.
Après une formation en biologie moléculaire (il s’agit d’expliquer tous les phénomènes biologiques par des interactions entre molécules), Maxime Schwartz a occupé de nombreux postes : directeur de recherche au CNRS, professeur et directeur général de l’Institut Pasteur, directeur scientifique de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments).
Ils ont tous deux rédigé en collaboration un grand nombre d’ouvrages sur Pasteur (géographe de l’infiniment petit ?) et les Pasteuriens.
Quant à Agnès Desquand, diplômée de l’Ecole du Louvre, elle a écrit un livre sur Madame Pasteur.
Depuis quelques mois maintenant, les Cafés géographiques sont sur Facebook. Et, comme tous ceux qui s’y sont essayés, ils reçoivent des publicités « ciblées ». Passons sur le fait que Facebook propose nécessairement à toute personne qui aurait sélectionné, pour son profil, le sexe féminin, des publicités sur les régimes (une femme aurait comme « nécessairement » des kilos à perdre)… Passons également sur la dangerosité des régimes proposés. Mais intéressons-nous aux représentations et à la géographie de la maigreur.
Un compte Facebook inscrit en France reçoit de telles images : la maigreur comme critère esthétique de beauté.Puisqu’on vous dit que c’est un secret d’« Hollywood » ! La symbolique de ce haut-lieu de la production cinématographique et sérielle est ici évoquée pour rappeler que la maigreur est devenue un des arguments de marketing et de beauté hollywoodiens. Des actrices ont récemment fait connaître, via les réseaux sociaux notamment, leur désaccord sur les retouches de leur corps pour les affiches de leurs films. Dernier exemple médiatique en date : Ashley Benson critiquant en décembre 2013 les retouches de l’affiche de la saison 4 de la série dans laquelle elle joue, Pretty Little Liars, depuis son compte Instagram. Pourtant, de la maigreur hollywoodienne (à laquelle s’ajoute son corollaire, l’absence de rides) à la maigreur des pays dits du Sud, il existe bien une géographie différenciée, formatée par nos représentations.
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Le Lounge Bar, 04 Décembre 2003
Dans une salle bondée, aux nombreux préparatifs à l’agrégation présents, Delphine Papin présente, avec son charme et sa fraîcheur habituels, le thème de la soirée…
Ce café géopolitique de décembre 2003 est dédié à la sortie du n°111 de la revue Hérodote, intitulé Tragédies africaines. Le titre est d’actualité, au regard de la situation tendue de la Côte d’Ivoire et de l’extension de l’épidémie de Sida. Le nombre de victimes de la guerre en Afrique est faible par rapport au nombre de victimes de cette maladie. Il existe en Afrique une série d’événements dramatiques qui permettent de parler de tragédies africaines au pluriel. Ces tragédies se doublent de phénomènes de violences inouïes, avec des guerres sans frontières bien éloignées de celles des années 1960 lors des indépendances.
Roland Pourtier évoquera la situation très complexe de la région des Grands Lacs, tandis que Philippe Gervais-Lambony dressera un bilan de l’Afrique du Sud, 10 ans après la fin de l’apartheid.