Les Cafés géographiques ont recensé les articles parus ces dernières années et relatifs aux trois thèmes de géographie au concours du CAPES externe d’Histoire-Géographie (session 2019). Vous trouverez également des articles susceptibles de vous aider à préparer l’épreuve orale « Analyse de situation professionnelle ».

 

1. Géographie des territoires : Les espaces ruraux en France

La Compôte (73) dans DEPRAZ Samuel, « Les nouveaux bourgeois des campagnes: vers une éviction rurale ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 11 janvier 2017

  • CHARVET Jean-Paul, « 2005, année charnière: la France agricole et rurale transformée en un vaste champ d’expérimentation», Cafés géographiques, Rubrique Vox geographica, 2 février 2005

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/2005-france-agricole-rurale.pdf

Les évolutions des dernières décennies avaient déjà engendré de profonds bouleversements dans les campagnes françaises (Charvet, 1977). Les réformes de la Politique Agricole Commune de 1992, puis de 1999 (Agenda 2000) avaient ensuite encouragé l’émergence de nouveaux modèles de production agricole. Avec la réforme actuelle -dont les grandes lignes ont été tracées par l’accord de Luxembourg du 26 juin 2003 -on entre dans une nouvelle phase de transformation profonde de la PAC. Sous la pression des nouvelles demandes adressées à l’agriculture par la société globale (traçabilité et qualité des produits, sécurité alimentaire, bien être animal, meilleure gestion de l’environnement …) et des négociations commerciales internationales menées dans le cadre de l’OMC, la PAC entame, peu de temps après la réforme précédente, une authentique mutation (Charvet, 2004). Cette nouvelle PAC doit être mise en place dans l’Union européenne entre 2005 et 2007. Pour la France ce sera en 2006, mais avec une année d’expérimentation en 2005.

 

  • DELFOSSE Claire, LASSAGNE Didier, « Le terroir et sa gastronomie facteurs de développement local », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 13 juin 2017.

http://cafe-geo.net/terroir-gastronomie-facteurs-de-developpement-local/

On note un regain d’intérêt pour alimentation et l’identité des territoires dans un contexte de globalisation et d’hyper-mobilité des populations. Ceci a d’ailleurs contribué à une véritable déconnexion entre l’acteur économique et son territoire, entre le mangeur et son terroir.

D’où cette question : au regard du passé et des projections sur l’avenir, en quoi le terroir est-il en mesure de contribuer au développement local ainsi qu’au rayonnement des territoires ?

 

  • DEPRAZ Samuel, « L’espace rural. Marge politique, cœur territorial », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 9 novembre 2017.

http://cafe-geo.net/lespace-rural-marge-politique-coeur-territorial/

La question de la ruralité est épineuse. On observe des distorsions selon que l’on mobilise un certain type de données ou un autre, ce qui rend difficile la question de la définition de la ruralité en France et peut introduire des biais idéologiques.

 

  • DEPRAZ Samuel, « Les nouveaux bourgeois des campagnes : vers une éviction rurale ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 11 janvier 2017.

http://cafe-geo.net/les-nouveaux-bourgeois-des-campagnes-vers-une-eviction-rurale/

L’intervention a pour cadre général la « renaissance rurale », cette tendance à l’augmentation de la population et à la reprise progressive de bâtiments anciens observée dans la plupart des campagnes françaises. Une tendance qui s’accompagne d’autres signaux, plus discrets, avec la mise en place de nouveaux conseils municipaux, d’une offre commerciale et artisanale plus diversifiée, ou encore d’actions culturelles plus fréquentes. Ce renouvellement laisse parfois apparaître de nouvelles tensions entre habitants de l’espace rural, mais également des complémentarités accrues avec la ville, autour d’une effervescence globale qui nous éloigne de l’ancien « rural profond » et de toute idée d’ « exode rural » – un terme aujourd’hui révolu.

 

  • DEPRAZ Samuel, « Mais où est donc passé l’espace rural » ?, Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 16 janvier 2014.

http://cafe-geo.net/mais-ou-est-donc-passe-l-espace-rural/

« Mais où est donc passé l’espace rural ? », vise à une mise au point, mais en procédant de manière quelque peu ludique. On s’empare donc, sur le mode de l’enquête policière, d’un « avis de disparition » du rural, en relation avec les théories devenues très médiatisées du « tout urbain ». Y aurait-il meurtre d’une idée ?

 

  • DIDIER-FEVRE Catherine, « Se cultiver dans les espaces périurbains : une mission impossible ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 7 octobre 2018.

http://cafe-geo.net/se-cultiver-dans-les-espaces-periurbains-une-mission-impossible/

Catherine Didier-Fèvre revient sur les enquêtes qualitatives qu’elle a mené sur trois terrains de la couronne périurbaine de Paris et de Sens, à partir de trois lycées (Sens, Montereau-Fault-Yonne et La Queue-les-Yvelines) recrutant une part importante d’élèves vivant dans les espaces périurbains.

 

  • HUSSON Jean-Pierre, « Le village lorrain rurbanisé », Cafés géographiques, Rubrique Vox Geographica, 18 octobre 2014.

https://cafe-geo.net/le-village-lorrain-rurbanise/

 La dernière excursion de l’association des cafés géographiques a conduit le groupe à découvrir ou retrouver l’habitat rural lorrain désormais bien éloigné de ce qui a été appris dans les ouvrages qui traitaient du système d’openfield, avec des fermes jointives situées en cœur de village. Tout a changé, tout s’est transformé avec la rurbanisation des villages, le déplacement des fermes devenues installations classées. Habiter relève de la spatialisation et encore d’une pratique souvent très dilatée des territoires.

 

  • MILHAUD Olivier, « France des marges : comment refaire de la géographie ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 1er mars 2018.

http://cafe-geo.net/france-des-marges-comment-refaire-de-la-geographie/

Allez voir la partie sur « l’hyper-ruralité ».

En prenant l’exemple des espaces ruraux de la très basse densité, parfois nommés « hyper-ruraux », on peut se demander comment réussir à articuler les revendications de la part des représentants de ces territoires avec la tendance contemporaine à la métropolisation de l’économie et du peuplement, mais aussi avec le principe d’égalité républicaine. Cette marge est – par excellence – socialement construite, elle est même ici revendiquée pour chercher à obtenir des aides spécifiques et des mesures de soutien aux services publics (cf. le rapport sénatorial Bertrand, 2014). Mais que permet de dire cette marge « hyper-rurale » ?

 

  • OSTER Daniel, « Remonter une rivière (3/3) : la Marne de Jean-Paul Kauffmann », Cafés géographiques, Rubrique Littérature, 17 juillet 2013.

http://cafe-geo.net/remonter-une-riviere-33-la-marne-de-jean-paul-kauffmann/

Avec 525 kilomètres, la Marne est la plus longue rivière française, traçant un arc de cercle depuis sa confluence avec la Seine à Charenton-le-Pont jusqu’à sa source sur le plateau de Langres. Cependant, elle occupe une place restreinte dans la mémoire nationale, même si elle est associée à une bataille décisive de la Grande Guerre, celle du sursaut de septembre 1914. C’est pourtant cette rivière que Jean-Paul Kauffmann a choisi de remonter à pied tout au long de son parcours, pour procéder à un inventaire personnel du pays auquel il est attaché par une relation de « dépendance psychique et physique », cette France qui l’a façonné par son histoire, sa littérature, sa langue, ses églises et ses paysages. Lui qui est né dans un village des marches de la Bretagne revendique « un fort tropisme de l’Est »,  probablement dû à ses lointaines origines alsaciennes, et son choix d’un périple marnais au sein d’un territoire largement méconnu ne résulte sans doute pas du seul concours des circonstances mais peut-être aussi d’une aspiration inconsciente à arpenter une sorte de territoire des origines.

 

2. Géographie des territoires : L’Afrique, du Sahel et du Sahara à la Méditerranée

Ensablement et oasis dans FREROT Anne-Marie, «Sahel/Sahara, quelques clés de lecture de multiples interfaces», Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 21 décembre 2017

  • DUBRESSON Alain, MAGRIN Gérault, NINOT Olivier, « L’Afrique, un continent émergent ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 30 janvier 2018.

http://cafe-geo.net/lafrique-un-continent-emergent/

Après une présentation des trois intervenants, tous géographes spécialistes de l’Afrique et auteurs d’un excellent Atlas de l’Afrique paru aux éditions Autrement en 2016, l’animatrice Élisabeth Bonnet-Pineau lance le débat en pointant les changements accélérés et d’une ampleur inégalée du continent africain qui sont porteurs autant d’opportunités que de défis.

 

  • FREROT Anne-Marie, « Sahel/Sahara, quelques clés de lecture de multiples interfaces », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 21 décembre 2017.

http://cafe-geo.net/sahel-sahara-quelques-cles-de-lecture-de-multiples-interfaces/

Il s’agit de déconstruire les clichés véhiculés par les médias, les oppositions trop faciles, les images fausses, bref les représentations erronées de ce territoire.

 

  • LIMA Stéphanie et GONIN Patrick, « La tragédie malienne: comment en est-on arrivé là? », Cafés géographiques, Rubrique Albi, 10 décembre 2013.

https://cafe-geo.net/la-tragedie-malienne-comment-en-est-on-arrive-la/

Depuis juillet 2013, la France se désengage militairement du Mali après une opération de plusieurs mois, mais, pour autant, le Mali est-il revenu à une situation de stabilité ?

Sur le terrain, la menace djihadiste semble contenue, et les élections présidentielles et législatives ont pu avoir lieu dans des conditions satisfaisantes pour les observateurs internationaux. Cependant, le pays est-il sur le chemin de la reconstruction ?

Ramener la tragédie malienne à la montée en puissance de l’islam radical dans cette zone de turbulences qui va de la Somalie à la Mauritanie serait réducteur. Une lecture purement internationale de la crise peut s’avérer trompeuse : le Mali est en réalité confronté à de graves défis internes, que pas un de ses gouvernements n’est jusqu’alors parvenu à résoudre (par exemple la réforme de décentralisation, la gestion des migrations).

 

  • PAIRAULT Thierry, « Quelle présence chinoise en Afrique ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 8 mars 2018.

http://cafe-geo.net/quelle-presence-chinoise-en-afrique/

L’expression « Chinafrique » enferme la pensée dans un cadre prédéfini. Si on l’écrit en deux mots : « Chine-Afrique », on a de fait un gros problème impliquant la perception d’une Afrique homogène alors qu’elle se décompose en 54 entités avec des histoires, des trajectoires économiques et sociales différentes. L’Afrique est tout sauf homogène, donc il ne saurait y avoir une politique mais des politiques fondées de fait sur des accords bilatéraux. L’expression « Chinafrique », avec le e gommé rappelant la « Françafrique » est une autre hérésie. Même si, un des acteurs de cette Françafrique, Pierre Falcone, œuvre à présent à l’établissement de rapports entre la Chine et l’Afrique après l’avoir fait pour la France, cette acception renvoie l’analyse à des rapports de domination hors de tout contexte réel. Cette expression impose un jugement, une démarche, enferme dans une réflexion déterministe et interdit de jeter un regard froid sur les réalités de cette présence chinoise.

 

  • PLEVEN Bertrand, BORZAKIAN Manouk, « Timbuktu », Cafés géographiques, Rubrique Des films, 3 janvier 2015.

https://cafe-geo.net/timbuktu/#more-6969

Bamako-Tombouctou, l’axe urbain que le cinéaste Abaderrahmane Sissako trace entre son dernier film et celui de 2006 rend visible une terrible trajectoire africaine.

 

  • POURTIER Roland, « Quand l’Afrique s’éveillera ! », Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 3 avril 2013.

https://cafe-geo.net/quand-lafrique-seveillera/

Nous venons d’aborder une période « d’afro-optimisme ». Il faut cependant raison garder, savoir qu’il y a des éléments extrêmement positifs mais encore nombre de problèmes à résoudre.

 

  • POURTIER Roland, « Enjeux environnementaux et géopolitiques au lac Tchad », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 13 août 2016.

http://cafe-geo.net/enjeux-environnementaux-et-geopolitiques-au-lac-tchad/

Le lac Tchad est au centre d’une région bouleversée par le terrorisme, où sévit Boko Haram qui a fait allégeance à DAECH.

Suite à un Forum du développement durable à N’Djamena, en 2010, il a été décidé de faire un atlas du lac Tchad, le premier du genre, qui regroupe toutes les problématiques sur ce lac, partagé entre 4 États. Un espace unique au sein du Sahel, le seul grand lac de la région, la seule grande zone humide.

 

 

3. Géographie thématique : Les espaces du tourisme et des loisirs

Hôtel Bora Bora Pearl Beach Resort and Spa, Bora Bora, Polynésie française dans BLONDY Caroline, « Carte postale de l’hôtel Méridien (Tahiti) », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 3 août 2009.

  • AUGUSTIN Jean-Pierre, « Vancouver 2010: Les Jeux olympiques du développement durable », Cafés géographiques, Rubrique Vox geographica, 17 janvier 2010.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/vancouver-2010.pdf

Ces Jeux ouvrent incontestablement la voie à des réflexions et des actions visant au développement et à l’aménagement durable de la ville et de la région. Au-delà des critiques et réserves souvent justifiées, on peut considérer que les Jeux olympiques offrent aux villes choisies une occasion exceptionnelle de régénération urbaine tout en valorisant leur audience et leur attractivité. En nécessitant la construction d’infrastructures d’accueil, de transports et de communication, ils participent aux mutations urbaines en présentant deux caractéristiques. La première est liée à l’engagement de respecter un calendrier précis pour la réalisation des projets retenus. La seconde concerne l’élargissement du programme sportif en projet de ville ou d’agglomération. Aucune ville olympique d’hiver n’a entrepris un aussi grand chantier que celle de Vancouver depuis sa désignation en 2003, sept ans avant l’ouverture des jeux.

 

  • BACHIMON Philippe, DOCEUL Christine, « La mise en désir des lieux ou la réinvention des lieux par le tourisme », Cafés géographiques de Lyon, 5 avril 2001.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/reinvention-lieu-tourisme.pdf

Jeudi 5 Avril 2001, l’invité du café Bellecour était Philippe BACHIMON, maître de conférences en Géographie à l’Université d’Avignon. Spécialiste du tourisme et en particulier de Tahiti, il a publié sous sa direction et celle de Rachid AMIROU Le tourisme local, une culture de l’exotiquechez l’Harmattan Tourismes et Sociétés en 2000.

 

  • BLONDY Caroline, « Carte postale de l’hôtel Méridien (Tahiti) », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 3 août 2009.

http://cafe-geo.net/carte-postale-de-lhotel-meridien-tahiti/

Vous avez dit « paradis » ou « prison dorée » pour honeymooners ? La Polynésie française ou l’envers du décor des pratiques touristiques.

 

  • BORZAKIAN Manouk, « Le tourisme suisse et son rayonnement international (XIXème-XXème siècles). « Switzerland, the playground of the world » », Cafés géographiques, Rubrique Des livres, 3 juillet 2012.

http://cafe-geo.net/le-tourisme-suisse-et-son-rayonnement-international/

Quels facteurs ont permis à la Suisse de devenir l’une des destinations les plus prisées, attirant l’essentiel de la demande européenne au XIXe siècle et se maintenant parmi les grandes puissances touristiques depuis ? L’ouvrage dirigé par Cédric Humair et Laurent Tissot, enseignants-chercheurs respectivement à Lausanne et Neuchâtel, tente d’expliquer cette « soif » que la Suisse a attisée chez les Anglais dès la fin du XVIIIe siècle, puis les autres Européens.

 

  • BOUMEGGOUTTI Driss, « Les non-dits du tourisme international », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 30 mai 2001.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/CR-Tourisme-30.05.01.pdf

Outre l’image d’un secteur économique prospère et porteur, plusieurs interrogations demeurent posées, avec parfois plus d’acuité, quant à son organisation, son fonctionnement, ses véritables implications.

 

  • BOURDEAU Philippe, « Tourismes en transition : Réinterroger le changement dans les pratiques récréatives », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 31 janvier 2018.

http://cafe-geo.net/tourismes-en-transition-reinterroger-le-changement-dans-les-pratiques-recreatives/

Il faut se poser la question de la géographie du tourisme de demain, quelle est-elle ? Comment le tourisme est-il lié aux impératifs du développement durable ? Un « éco-tourisme » au sens strict est-il possible ou faut-il plutôt envisager plus généralement un tourisme de transition ? Ces solutions sont-elles porteuses de promesses ? Il est question d’enjeux tout à la fois sociaux, environnementaux et économiques qui marquent un changement dans le tourisme et ses pratiques.

 

  • COURTOT Roland, « Carte postale de Beaulieu-sur-mer », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 8 juin 2008.

http://cafe-geo.net/carte-postale-de-beaulieu-sur-mer/

La carte postale a été « délivrée » en « chinant » chez un petit brocanteur, dans la vieille ville de Belfort, à l’ombre du Lion.. Elle vient de Beaulieu-sur-mer et a été envoyée sous enveloppe, donc non oblitérée et non datée…Mais cela n’empêche pas de situer l’envoi au début des années trente, car c’est la grande période de la diffusion des cartes postales « colorisées », avant l’apparition des « vraies »couleurs (après la seconde guerre mondiale).

 

  • DELAGE Aurélie, « Carte postale de Palm Beach (Floride) », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 17 janvier 2010.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/cp_palm_beach.pdf

La Floride, ses plages, ses orangers; Palm Beach, ses palmiers, ses stars… mais aussi sa mangrove! Avant d’être la destination favorite des riches industriels de la Côte Est depuis la fin du XIXe siècle, la Floride est avant tout un milieu tropical, avec de vastes étendues marécageuses. La côte sud-orientale de cette péninsule est en fait constituéepar une vaste lagune où les eaux saumâtres le disputent à l’urbanisation galopante. Là-bas, cette partie entre le lido et la terre ferme s’appelle «the Intracoastal».

 

  • FUMEY Gilles, « L’empreinte du tourisme (Jean Rieucau et Jérôme Lageiste, dir.) », Cafés géographiques, Rubrique Des livres, 13 avril 2007.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/empreinte-du-touriste.pdf

Cette « contribution à l’identité du fait touristique » comme l’indique le sous-titre est d’autant plus bienvenue que le tourisme laisse énormément de « traces » qui ne sont pas toujours flatteuses…

 

  • GIRAULT Camille, « Christiana, un quartier de Copenhague comme espace commun paradoxal, Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 22 octobre 2014.

http://cafe-geo.net/christiana-un-quartier-de-copenhague-comme-espace-commun-paradoxal/

Cela peut sembler étonnant, mais Christiania, et en particulier Green Light District, est devenue une attraction touristique majeure à Copenhague, à l’image du Quartier Rouge d’Amsterdam. Chaque jour, des centaines de visiteurs guidés par leur curiosité se rendent dans ce quartier atypique.

 

  • LASLAZ Lionel, « Les Alpes, un paysage de carte postale ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 9 septembre 2013.

http://cafe-geo.net/les-alpes-un-paysage-de-carte-postale/

Comment ne pas revenir, pendant une édition du Festival international de géographie consacrée aux paysages, sur ces paysages, qui, pour beaucoup d’entre nous évoquent un paysage de carte postale, un paysage de tourisme, un paysage de loisirs, et même un paysage de légendes. Mais, pour les habitants, les Alpes sont aussi un espace de vie, un espace de travail, un espace de conflits. Derrière la carte postale, quels paysages ?

 

  • LEBESCAT Gabrielle, « Villes, transports, tourisme : Quelle prise en compte des touristes dans l’espace urbain ? » , Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 17 décembre 2015.

http://cafe-geo.net/villes-transports-et-tourisme-quelle-prise-en-compte-des-touristes-dans-lespace-urbain/

On transforme la ville en améliorant les transports en commun pour les citadins, mais cela favorise le tourisme. Les efforts doivent porter sur la répartition de flux de voyageurs (les touristes démarrent plus tard…) sur la réduction de la place de l’auto, sur l’augmentation de ma qualité de l’expérience des touristes. Un des buts étant ici de faire venir et revenir les touristes.

 

  • MILHAUD Olivier, « Tourisme et altérité : une relation manquée ? », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 6 mars 2006.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/tourisme-alterite.pdf

Puisque le temps des vacances s’achève, il peut être bon de réfléchir à la question du tourisme, si souvent débattue lors des cafés géo. «Tourisme», le mot même suffit à évoquer la montagne enneigée, les plages de sable fin, les passeports, douanes et vols long courrier, les destinations exotiques, établissant discrètement une équation entre le tourisme et l’ailleurs. Or, si avec l’aide du Dictionnaire de géographie et de l’espace des sociétés (Lévy, Lussault, 2003), on définit l’ailleurs comme la composante géographique de l’altérité, les choses se compliquent.

 

  • PEYVEL Emmanuelle, « Être touriste dans un pays socialiste : le Vietnam, Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 27 janvier 2018.

http://cafe-geo.net/etre-touriste-dans-un-pays-socialiste-le-vietnam/

Emmanuelle Peyvel est doctoresse en géographie et maîtresse de conférences à l’Université de Bretagne occidentale. Spécialiste du tourisme au Vietnam auquel elle a consacré sa thèse, elle a publié à ENS éditions un ouvrage joliment intitulé L’invitation au voyage, qui reprend, en les actualisant, les résultats de ses recherches. Elle étudie seulement le tourisme domestique ou interne, c’est-à-dire les Vietnamiens qui visitent leur pays (ce qui n’équivaut pas au tourisme national qui comprend aussi les Vietnamiens qui partent à l’étranger).

 

  • PEYVEL Emmanuelle, « Carte postale de Sapa (Vietnam) », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 13 janvier 2007.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/cp_sapa.pdf

Cette photographie met en présence à la fois le patrimoine agricole de Sapa, que constituent les rizières en terrasses (visibles au second plan) avec un élément étranger, le touriste du premier plan.

 

  • PIQUEREY Lise, « Luxe, richesse et entre-soi dans les stations de sports d’hiver », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 13 janvier 2018.

http://cafe-geo.net/luxe-richesse-entre-soi-dans-les-stations-de-sport-d-hiver/

Philippe Piercy  explique : « Lise a soutenu sa thèse à l’université de Savoir Mont Blanc et est désormais géographe « professionnelle » puisqu’elle est impliquée dans les métiers de l’aménagement. Elle a un pied sur les deux terrains de la géographie. Les stations de ski sont un vieil objet d’étude de la géographie. C’est dès les années 1970 que des thèses ont été faites sur les stations de ski. En géographie les stations de ski ont plutôt été étudiées sous l’angle de l’aménagement du territoire, de l’aménagement de la montagne, sous des angles urbanistiques. Avec le travail de Lise, ce qui nous intéressait, c’était d’aborder la question du tourisme hivernal comme question de géographie sociale. Les stations de ski comme laboratoire pour étudier plutôt les sociétés que les politiques d’aménagement.  Et ce passage géographie du tourisme-géographie sociale me semblait bien intéressant. »

 

  • PLEVEN Bertrand, « Snow Therapy », Cafés géographiques, Rubrique Des films, 23 février 2015.

http://cafe-geo.net/snow-therapy/#more-7177

Snow Therapy déploie avec une certaine cohérence le « modèle » de la station intégrée cher à Rémy Knafou, comme un espace des normes fragiles. Il fait de cet espace le contexte de la mise en crise d’un modèle de la paternité, d’une certaine masculinité (dont le cinéma a participé au façonnement) et collatéralement le terrain de jeu d’un véritable écoumène du couple (hétérosexuel). Ce regard suédois porté conjointement sur le « canon » familial (d’ Europe du nord) et sur l’aménagement des Alpes à la française et incarné par un casting qui colle bien avec le propos donne à penser l’espace-temps touristique comme mise en scène et en risque des identités, bien au-delà du décor. Un double décentrement et un plaisant vertige.

 

  • PRYEN Stéphanie, « Au travers du regard de l’autre : rencontre avec des guides touristiques », Cafés géographiques, Rubrique Vox Geographica, 1er décembre 2008.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/rencontre-guides-touristiques.pdf

Pour beaucoup, l’expérience du tourisme serait celle d’une rencontre entre touristes et populations locales, rencontre de découvertes et d’apprentissages mutuels ou rencontre dévastatrice et asymétrique. Qu’en est-il du point de vue des guides eux-mêmes? On en parle peu, alors même qu’ils se situent de manière critique au point de rencontre des deux populations. Leur profession peut aussi permettre tant aux touristes qu’aux populations locales de construire un autre rapport aux territoires et au monde.

 

  • SCHEOU Bernard, « Tourisme et développement dans les pays du sud : les illusions du modèle communautaire », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 6 mai 2018.

http://cafe-geo.net/tourisme-et-developpement-dans-les-pays-du-sud-les-illusions-du-modele-communautaire/

Après un doctorat en économie et des études de philosophie, Bernard Schéou travaille depuis une vingtaine d’années sur le tourisme communautaire. Au-delà de la recherche, il s’implique sur le terrain via des associations de tourisme équitable et communautaire. Ainsi, en conciliant à la fois la théorique avec la recherche et la pratique avec son engagement associatif, il acquiert une certaine légitimité qui lui permet, grâce à une distanciation et une position critique délicate, de se questionner sur le bien-fondé des objectifs, chemins et résultats du tourisme équitable.

 

  • SIVIGNON Michel, « Vivez dans une carte postale ! » ?, Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 6 avril 2012.

http://cafe-geo.net/vivez-dans-une-carte-postale/

Il y a plusieurs mois, l’agence Look voyages proposait un séjour en République Dominicaine (7 nuits pour 990 euros). Proposition assortie d’une image séduisante: on y voit une petite île tropicale coiffée de cocotiers, soulignée d’une suggestion aguicheuse : « Vivez dans une carte postale ». Sous-entendu : c’est ici que vous aurez la chance de vivre pendant ces dix jours ; voyez le paysage que nous vous offrons ! Le séjour offert est bien situé en République Dominicaine, une des grandes Antilles. Mais cette image est-elle vraiment en République Dominicaine ou bien n’importe où sous les tropiques ?

 

  • SIVIGNON Michel, « En Bourgogne, il n’y a pas de touristes », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 1er mai 2011.

http://cafe-geo.net/en-bourgogne-il-ny-a-pas-de-touristes/

Cela devait arriver. La boucle est bouclée. Sur une affiche, gare d’Austerlitz, on annonce la grande nouvelle « En Bourgogne il n’y a pas de touristes ». Pas de touristes, mais seulement des randonneurs, des marins d’eau douce, des amoureux, des cyclistes, des œnophiles etc.…

 

  • TAUNAY Benjamin, « Carte postale de Beihai (Chine) », Cafés géographiques, Rubrique Des cartes postales, 8 février 2008.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/cp_beihai.pdf

Au premier regard, cette photographie paraît banale : quoi de plus commun qu’une plage en Asie? Nombreux sont les touristes internationaux (occidentaux surtout) qui se rendent dans les pays d’Asie du sud et du sud est pour profiter de plages tropicales. Pourtant, cette photographie a été prise en Chine et les touristes sont ici des nationaux. Que nous montre donc cette photographie ?

 

  • TRATNJEK Bénédicte, « Do you speak touriste ? Nous nous préférons parler Géographie ! », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 2 août 2O13.

http://cafe-geo.net/do-you-speak-touriste-nous-nous-preferons-parler-geographie/

Mi juin 2013, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Île-de-France et le Comité régional du tourisme Île-de-France (CRT) ont lancé un site Internet à destination des professionnels du tourisme : Do You Speak Touriste ? Le site propose ainsi aux professionnels du tourisme des fiches par nationalité, pour les aider à se comporter de manière adéquate avec les touristes. Douche froide pour celui qui regarde ce site qui semble être une parodie de nombreux sketchs humoristiques sur les clichés nationaux.

 

  • VERFAILLIE Maryse, « Le Louvre Abu Dhabi – Pouvoir des signes et signe du pouvoir », Cafés géographiques, Rubrique Des expos, 3 février 2019.

http://cafe-geo.net/le-louvre-abu-dhabi-pouvoir-des-signes-et-signe-du-pouvoir/

Nombreuses sont les raisons qui nous incitent à visiter des musées : découvrir le passé, admirer de l’art, être témoin de la puissance du génie ou encore simplement s’ouvrir l’esprit. Nombreuses sont les raisons qui poussent « les élites politico-économiques » à construire des musées ! Pouvoir des signes ou signes du pouvoir, dans ce Moyen Orient compliqué, un musée exceptionnel vient de sortir des sables du désert, dans une région géopolitiquement mouvementée et fascinante.

 

  • VERFAILLIE Maryse, « Tous à la plage », Cafés géographiques, Rubrique Des expos, 13 décembre 2016.

http://cafe-geo.net/tous-a-la-plage/

Alors que Paris prend ses quartiers d’hiver, l’injonction « Tous à la plage », lancée par la Cité de l’Architecture, est fort réjouissante ! Elle rappelle qu’à leurs débuts, les stations balnéaires furent des stations d’hiver.

L’exposition dresse un panorama de l’histoire des villes balnéaires, des côtes de la Manche à celles de la Méditerranée. Elle présente la diversité architecturale de ces villes nouvelles, qui accompagnent l’évolution des pratiques sociétales et des mœurs d’une société d’abord restreinte et seulement aristocratique à une société des loisirs ouverte à tous grâce à l’invention des congés payés !

Ne résistons pas à l’injonction et courons voir ces littoraux métamorphosés où mille attractions nous attendent. Plus de 400 œuvres sont présentées : tableaux, affiches, caricatures, films, objets quotidiens….. Tous plus ludiques les uns que les autres.

 

  • VERFAILLIE Maryse, « La fondation Louis Vuitton », Cafés géographiques, Rubrique Des expos, 12 mars 2015.

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Dédiée à la création contemporaine, la Fondation Louis Vuitton a ouvert ses portes en octobre 2014 à l’ouest de la capitale, dans le Jardin d’Acclimatation. L’édifice, imaginé par Frank Gehry, flotte à la lisière du bois tel un nuage de verre blanc. Qui a dit que Paris s’endormait sur ses lauriers ? Qui a dit que  « l’archi-star » Gehry, couronné par le Pritzker en 1989 n’était pas resté le maître des « constructions tordues », le maître des prouesses innovantes ? Allez admirer ce vaisseau et ses voiles de verre et de métal. Gehry a le vent en poupe !

 

  • VERFAILLIE Maryse, « Le MuCEM, un phare pour Marseille », Cafés géographiques, Rubrique Des expos, 16 janvier 2014.

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Inauguré en juin 2013, dans le cadre de l’évènement MP 13 (Marseille Provence, capitale de la culture européenne), le MuCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) est le premier musée national délocalisé en région. Le MuCEM a l’ambition d’être une cité culturelle, un endroit qui n’accueille pas que des expositions mais aussi des débats, des rencontres, des spectacles. Bref, qu’il soit un lieu de vie, ouvert aux vents et aux idées,  une sorte de Centre Pompidou marseillais. Son succès a été immédiat et enthousiaste. Cela suffira-t-il à changer l’image quelque peu ternie de l’antique cité phocéenne ?

 

  • VERFAILLIE Maryse, « Le Louvre-Lens : un nouveau musée pour la région Nord-Pas-de-Calais », Cafés géographiques, Rubrique Des expos, 14 avril 2013

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/Louvre-Lens.pdf

Accueillir et faire vivre au cœur du bassin minier du Pas-de-Calais l’une des plus prestigieuses collections d’art du monde, tel est le pari de l’antenne du Louvre à Lens, qui a ouvert ses portes au public le 12 décembre 2012. Aller à la rencontre de nouveaux publics et dynamiser l’économie locale. tels sont les principaux enjeux. Le pari d’engager l’avenir d’un pays minier dans une économie touristico-culturelle n’est pas nouveau. Il a été tenté avec succès à Bilbao en Pays basque espagnol. Le centre Pompidou a ouvert une antenne à Metz en 2010. Aujourd’hui, le Louvre se décentralise dans le Nord et espère que le miracle se reproduise. Soyons optimistes, le résultat est superbe.

 

  • VINEY Émilie, « Une publicité pour une destination touristique ensoleillée dans le métro parisien : sous la lumière, des ombres », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 16 novembre 2017.

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Le slogan publicitaire est le suivant : « Envie de plaisirs méditerranéens. Valencia, là où le soleil brille 300 jours par an ». « Vol Paris Valencia, 2H, Vols 7 jours sur 7 ».

Le but de la publicité est de vendre aux Parisien.ne.s qui fréquentent le métro une destination touristique. Dans « les  heures souterraines » qui animent nos parcours journaliers dans le métro, que cherche à nous dire le message publicitaire ? Avec quels registres du discours fraye cette publicité ? Pourquoi, dans l’ombre du métro, les publicités des destinations ensoleillées peuvent-elles avoir des relents coloniaux ?

 

 

Préparer l’épreuve orale du Capes externe d’Histoire Géographie (Analyse de situation professionnelle)

Recherche « salle de classe », première page de résultats dans Google Images, 15 décembre 2012 dans TRATNJEK Bénédicte, «Dans ma salle de classe, quelle géographie !», Cafés géographiques, Rubrique Les dossiers, 6 mars 2013

  • LAFRAGETTE Yohan, Des suffixes en géographie, Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 22 mars 2014.

http://cafe-geo.net/des-suffixes-en-geographie/#more-4322

En préparation du CAPES, on nous enseigne beaucoup de vocabulaire pour penser en  géographe. Pendant que les collègues historiens essaient d’ingérer ces mots parfois  barbares, on peut réfléchir à ce jargon. Il semble que le radical reste, mais que le suffixe change pour analyser les objets en géographie. Urbanisme, urbanisation, urbanité, en 30 ans, nous passons de l’idéologie aux processus puis au concept. Qu’est-ce que cela nous apprend sur la géographie ?

 

  • LIBOUREL Éloïse, « La quadrature de l’hexagone : peut-on encore faire une géographie de la France », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 20 novembre 2018.

http://cafe-geo.net/la-quadrature-de-lhexagone-peut-on-encore-faire-une-geographie-de-la-france/

Du programme du FIG sur « La France demain » à la réforme des programmes scolaires en passant par les interrogations récentes sur la Réforme territoriale, la « géographie de la France », classiquement hexagonale, est nécessairement questionnée. Éloïse Libourel, professeur de géographie en CPGE au lycée Léon Blum (Créteil), se propose d’interroger la géographie de la France au prisme du renouvellement des problématiques de la recherche. 

 

  • OSTER Daniel, « Un bel éloge de la géographie », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 5 mars 2016.

http://cafe-geo.net/un-bel-eloge-de-la-geographie/#more-8478

Daniel Oster commente une définition de la géographie par Michel Serres.

 

  • PLEVEN Bertrand, « Géographier aujourd’hui au collège et au lycée », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 25 octobre 2016.

http://cafe-geo.net/geographier-aujourdhui-au-college-et-au-lycee/

Il s’agira d’abord de se demander « où nous situent les programmes », pour réfléchir à « quelles balises utiliser » pour « géographier » et enfin interroger « la carte de la géographie scolaire aujourd’hui », qu’il faudrait connaître et comprendre pour savoir comment « l’habiter », « s’y mouvoir », bref, pour ne pas « subir » les programmes, mais « les transcender ». Bertrand Pleven ouvre ainsi une conversation dont la dimension réflexive est double : il s’adresse ici aux enseignants soucieux de réfléchir (à) leurs pratiques, leurs positionnements et leurs trajectoires, mais aussi aux géographes, enjoints à observer les géographies universitaire et scolaire comme des espaces différents entre lesquels l’enjeu reste de « faire des ponts ».

 

  • RODRIGUEZ Antoine, « Approche géographique du centenaire de la Grande Guerre, Entre Nation et Bretagne, Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 9 septembre 2018.

http://cafe-geo.net/approche-geographique-du-centenaire-de-la-grande-guerre-entre-nation-et-bretagne/

Antoine Rodriguez donne quelques exemples pour comprendre comment le centenaire de la Grande Guerre qui, en cette année 2018, clôt son cycle commémoratif, s’inscrit dans les territoires français. Son plan en trois parties permettra de mettre en évidence les particularismes et les sensibilités de la mémoire tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle locale.

 

  • TRATNJEK Bénédicte, « Dans ma salle de classe, quelle géographie ! », Cafés géographiques, Rubrique Les dossiers, 6 mars 2013.

http://cafe-geo.net/article_2652/

Dossier proposé à l’occasion de l’exposition Change ta classe ! (14 février / 18 mars 2013, Cité de l’architecture & du Patrimoine, Paris) qui présente les travaux de neuf classes marocaines, tunisiennes et béninoises « dont l’objectif est d’une part de transformer la classe en espace de création et d’autre part de sortir de la typologie des lieux scolaires en proposant un réel espace de qualité : pour la lecture, l’écriture, les arts plastiques… ».

 

  • WOLFF Denis, « Billet d’humeur. Brevet 2018 : une géographie simpliste et parisiano-centrée », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de Comptoir, 22 juillet 2018.

http://cafe-geo.net/brevet-2018-une-geographie-simpliste-et-parisiano-centree/

Se limiter à des généralités fades et discutables, travailler principalement à petite échelle et penser la France uniquement depuis son centre, c’est à coup sûr ne rien comprendre à sa géographie. Et l’essentiel des programmes actuels de collège ne sont-ils pas ainsi conçus ?

 

Dossier réalisé par Émilie & Joseph Viney (mars 2019)