Pour trouver les articles portant sur les autres questions au programme de l’agrégation externe de géographie (session 2019), vous pouvez visiter la page Préparer l’épreuve de géographie au CAPES externe d’Histoire-Géographie avec les Cafés géographiques.

 

Désir de pelouse, Place des Vosges, Paris, 14 avril 2013, Copyright © L. BOURDEAU-LEPAGE dans « Bien être en ville. Quand la nature est l’objet du désir des citadins », Cafés géographiques, Rubrique Les comptes rendus de Lyon, 15 novembre 2014

 

  • AMAT Jean-Paul, « Les forêts de la Grande Guerre », Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 13 janvier 2018.

http://cafe-geo.net/les-forets-de-la-grande-guerre-jean-paul-amat/

Le lien forêt/Grande Guerre bénéficie de l’intérêt récent de nos contemporains pour le patrimoine non seulement historique et culturel mais aussi biologique.

En mentionnant la Grande Guerre dans le titre, l’auteur donne des repères territoriaux – les forêts du Nord et de l’Est de la France – mais son travail porte sur trois périodes : le XIXème siècle où les forêts sont acteur de l’aménagement du territoire, les années 14-18 où les forêts sont acteur de la guerre, et l’après-guerre où la forêt est vectrice de cicatrisation.

  • ARNOULD Paul, « Forêts : retours en enfance. Deux BD revisitées. Tintin et Astérix écologues ? », Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 15 septembre 2016.

http://cafe-geo.net/forets-retours-en-enfance-deux-bd-revisitees/

Comment la forêt est-elle représentée par les auteurs de ces deux BD, comment les questions écologiques y sont-elles évoquées ? Tintin et Astérix peuvent-ils être considérés comme des spécialistes de l’environnement forestier ?

 

  • ARNOULD Paul, « Tintin plus marin que montagnard ? Planète bleue et monde blanc, Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 29 septembre 2018.

http://cafe-geo.net/tintin-plus-marin-que-montagnard-planete-bleue-et-monde-blanc/

Pour ce premier café géo de la saison, Paul Arnould se fait géographe tintinophile et nous propose une sorte d’hergéographie. Il commence par retracer la manière, dont le géographe forestier qu’il est, en est venu à s’intéresser à Tintin. Tout commence avec son livre Au plaisir des forêts, pour lequel il planche sur un chapitre « Au plaisir enfantin de la BD ». Ensuite, les occasions de croiser Tintin et géographie se multiplient, dans le cadre du Labo Junior « Sciences dessinées » à l’ENS de Lyon, d’une conférence sur « Tintin forestier » à la Société de géographie, et enfin d’un colloque scientifique autour de Tintin en janvier 2017, qui a donné lieu à la publication des Géographies de Tintin en avril 2018. Ce qu’il propose pour ce café géo, c’est de relire les Aventures de Tintin, en géographe, à partir d’une série de notions et d’archétypes géographiques.

 

  • AUGENDRE Marie, « Fukushima, six ans après : politique de retour et zone grise de l’accident nucléaire », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes rendus, 8 mars 2017.

http://cafe-geo.net/fukushima-6-ans-apres-politiques-de-retour-et-zone-grise/

L’ampleur des retombées radioactives sur le territoire a en partie été limitée par les vents. Fukushima se situe à l’est de l’île de Honshū, et le Japon est soumis à des vents dominants d’ouest (les westerlies), qui ont chassé l’essentiel de la contamination vers l’océan. La carte de la contamination montre certes une concentration autour de Fukushima, mais également dans le nord-ouest et le sud-est de ce département, en particulier dans la région de Tokyo. Mais on ne parle pas de cette contamination-là. Parler de la « catastrophe de Fukushima » fait le silence sur d’autres zones ce qui arrange bien ces espaces ; il faut être conscient que la contamination ne se limite pas au département de Fukushima…

 

  • BENABOU Sarah, « A l’ombre de Nanda Devi. La nature himalayenne dans le nationalisme écologique de la guerre froide », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 10 février 2016.

http://cafe-geo.net/a-lombre-de-nanda-devi-la-nature-himalayenne-dans-le-nationalisme-ecologique-de-la-guerre-froide/

Sarah Benabou, anthropologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et spécialiste de l’Inde, porte son regard sur les politiques de conservation de la nature dans une région de l’Himalaya indien. À partir d’une analyse fine des nombreux enjeux géopolitiques, sociaux et culturels qui gravitent autour du sommet emblématique de la Nanda Devi, Sarah Benabou nous convie plus largement à questionner les présupposés des politiques de conservation de la nature. À la croisée de la géographie et de l’anthropologie, elle décrypte les interactions entre les parcs et les populations locales, entre les modes de gestion de l’environnement et les modes de vie.

 

  • BENHAMMOU Farid, « Les animaux sauvages, ennemis des hommes », Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 27 septembre 2014.

https://cafe-geo.net/les-animaux-sauvages-ennemis-des-hommes/

S’il est vrai que notre discipline puise ses racines dans les sciences de la nature (l’héritage d’A. von Humboldt est indifféremment revendiqué par les biogéographes et les écologues), elle a tardé à s’intéresser à la zoosphère, au contraire du règne végétal qui, lui, a fait très tôt l’objet d’études…

 

  • BERQUE Augustin, BONNIN Philippe, GHORRA-GOBIN Cynthia, FOURAULT-CAUET Véronique, « Citadins, pourquoi rêvez-vous de nature ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 30 mai 2006.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/citadins-reve-nature.pdf

Débat animé par Gilles Fumey autour d’Augustin Berque, géographe, Directeur d’études à l’EHESS, spécialiste du Japon. -Philippe Bonnin, architecte, Directeur de recherche CNRS -Cynthia Ghorra-Gobin, géographe, Directrice de recherche CNRS, spécialiste de la ville américaine. La Ville Insoutenable, ouvrage tiré d’un colloque à Cerisy et coordonné par nos trois invités, questionne à travers le rapport ville/campagne, la place de la nature dans nos sociétés urbaines. Gilles Fumey introduit ce Café géo en évoquant la proximité thématique du travail d’Augustin Berque, Cynthia Ghorra-Gobin et Philippe Bonnin, qui ont pourtant des terrains fort différents, et les travaux de Philippe Descola sur la nature. De manière lapidaire, ces recherches ne permettraient-elles pas de comprendre pourquoi nous ressentons si souvent le besoin de contempler un géranium sur le balcon? Qu’est-ce que ce pot nous dit de notre rapport à la nature?

 

  • BOURBEAU-LEPAGE Lise, « Bien être en ville. Quand la nature est l’objet du désir des citadins », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 15 novembre 2014.

http://cafe-geo.net/bien-etre-en-ville-quand-la-nature-est-lobjet-du-desir-des-citadins/

La présentation s’appuie notamment sur une enquête qu’elle a conduite et qui s’est intéressée aux désirs des citadins lyonnais, mais aussi sur différents travaux antérieurs. En effet, l’intervenante a déjà dirigé un numéro spécial de la revue Métropolitiques un numéro spécial de Géographie, économie, société sur la relation ville, nature et bien-être, un ouvrage Nature en ville : attentes citadines et politiques publiques (2014, avec Roland Vidal, Editopics).

La problématique des travaux présentés est la suivante : Comment la nature devient-elle l’objet de désir du citadin ? Quels sont les éléments qui expliquent cette évolution ? La présentation est conduite en deux temps : une mise en contexte du désir de nature et l’analyse de quelques résultats d’une enquête lyonnaise.

 

  • BOUTEFEU Emmanuel, ARNOULD Paul, TOUSSAINT Jean-Yves, MICHOUDET Cécile, « Quels espaces verts pour la ville demain ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 9 avril 2008.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/quels-espaces-verts-ville-demain.pdf

Les arguments qui légitiment de renforcer la présence d’espaces verts en ville peuvent être assez facilement datés dans les documents d’urbanisme. Ainsi, de 1935 à nos jours, une analyse des discours et une série d’entretiens menés auprès de quelques acteurs lyonnais montrent que les dimensions esthétiques, sociales, paysagères et écologiques des parcs et jardins sont des références obligées que les urbanistes invoquent régulièrement dans les plans d’urbanisme pour justifier la création d’espaces verts….

 

  • BUFFIERE Didier, METAILIE Jean-Paul, « Les Pyrénées : Nature sauvage, Nature aménagée », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 3 mai 2000.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/CR-Pyr%C3%A9n%C3%A9es-3.5.00.pdf

Jean-Paul Métailié (JPM) nous rappelle que les Pyrénées, ce massif en bas à gauche sur la carte de France, sont considérés souvent d’une manière marginale dans l’éducation nationale. Pourtant, ils constituent à la fois, une barrière nette, climatique et biologique, entre deux ensembles la France au nord et l’Espagne au sud, et une zone de passage naturelle et historique. Bien plus que les Alpes, les Pyrénées garde, dans l’imaginaire urbain, une image de sauvagerie et le pyrénéens de peuple méconnu. La montagne en général porte cette image d’espace non construit, d’espace de loisirs sans contrainte, de nature vierge qu’il convient de protéger des agressions humaines. Or, la montagne n’a pas le privilège de la continuité naturelle. Elle est totalement construite aussi anciennement et avec la même intensité que les plaines…

 

  • CALBERAC Yann, « Festival (label)bêtes : quand Lyon fête les relations homme/nature (octobre 2008) », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 31 août 2008.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/festival-label-betes.pdf

Pour sa 3ème édition, le festival [label]bêtes (Lyon; 1er au 5 octobre 2008) continue d’interroger les relations complexes entre homme et nature. Organisé par le Musée des Confluences il se penchera cette année sur les mondes sauvage. Si l’homme a étendu ses connaissances sur son environnement, il lui reste encore beaucoup à découvrir. Du sauvage lointain (territoires éloignés, profondeurs océaniques, hautes montagnes…) au sauvage proche (forêts, campagnes…), la «nature» ne cesse de susciter notre fascination et d’alimenter notre imaginaire. A la confluence des interrogations éthiques, philosophiques, géographiques ou historiques, ce festival questionnera notre vision du monde et nos modes de gestion. Des conférences, des projections de film, des ateliers réuniront des spécialistes pour explorer la part de sauvage qui est en chacun de nous.

 

  • CALBERAC Yann, « Les géographes, l’environnement et la politique », Cafés géographiques, Rubrique Brèves de comptoir, 28 juin 2009.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/geographes-environnement-politique.pdf

Ma géographie et l’écologie politique parlent-elles la même langue? Leur environnement est-il le même? On a tendance à confondre les acceptions que les deux parties en présence donnent du terme alors qu’elles découlent de trajectoires intellectuelles distinctes -comme l’a rappelé Philippe Pelletier dans son Imposture écologiste (1992) -que leur surgissement contemporain tend à confondre. En effet, c’est au cours des années 1970 que les géographes construisent l’environnement en objet de recherche et que la question environnementale commence à toucher le grand public.

 

  • CHANTRE Claudie, « La province russe et les écrivains », Cafés géographiques, Rubrique Littérature, 10 février 2016.

http://cafe-geo.net/la-province-russe-et-les-ecrivains/

La Russie, c’est la nature, la littérature et la foi orthodoxe ? Yves Gauthier reprend ici une des phrases du film de Mikhaïl Tarkovski, Le temps gelé. Mikhaïl Tarkovski qui s’est installé en Sibérie en 1981 se considère comme un écrivain-chasseur. Il explique que, jeune homme, il a fait comme beaucoup de jeunes Russes qui avaient l’habitude de partir vers les endroits les plus sauvages. C’est ce que l’on appelait « partir en expédition » Il cherchait les beautés de la taïga et il a trouvé beaucoup plus : sa maison. Pour répondre à la question d’Yves Gauthier, il précise qu’en Russie, il n’y a pas de hiérarchie entre ces trois termes. Tout va ensemble. Simplement chaque homme a une activité essentielle et pour lui c’est la littérature. Le chemin de la plume passe par la hache, un outil de paysan…

 

  • CHEVALIER Émilie, « Existeront-elles encore demain ? Les îles du Pacifique face au réchauffement climatique », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 2 octobre 2017.

http://cafe-geo.net/iles-du-pacifique-face-au-rechauffement-climatique/

Le sujet pose la question de l’éventualité de la disparition d’îles dans le Pacifique Sud dans le contexte du changement climatique. Emilie Chevalier précise que la réflexion qu’elle se propose de mener est liée à son sujet de thèse qui porte sur les migrations et les mobilités comme facteur de production des territoires insulaires en Océanie face au changement climatique. Ses réflexions s’inscrivent également dans un projet de recherches sur les stratégies françaises dans le Pacifique Sud (Projet STRAFPACC) dans le contexte du changement climatique et qui a été financé un an avant la COP 21 de Paris où la France s’est positionnée comme un leader face au changement climatique notamment comme un leader en lien avec les Océaniens.

 

  • CROZAT Stéphane, « Biodiversité et alimentation : du jardin à l’assiette », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 3 juin 2018.

http://cafe-geo.net/biodiversite-et-alimentation-du-jardin-a-lassiette/

La botanique appliquée est un champ de recherche intéressant, car elle a une dimension autant biologique que sociale pour répondre aux grandes questions de l’approvisionnement alimentaire de l’humanité et au changement global. En effet, l’immense diversité de fruits, de légumes et de céréales qui existaient depuis des siècles se réduit de manière inéluctable. Or, les espèces domestiques locales et anciennes, adaptées à leur milieu et à leur climat, sont plus résistantes que des variétés créées en laboratoire. Elles peuvent être diffusées dans d’autres régions où leur acclimatation permettrait de répondre aux besoins et aux conditions naturelles, elles-mêmes en évolution constante.

 

  • DEBARBIEUX Bernard, « Comment peut-on être montagnard ? », Cafés géographiques, Rubrique Chambéry-Annecy Les Comptes Rendus, 18 septembre 2016.

http://cafe-geo.net/comment-peut-on-etre-montagnard/

Dans ce titre, deux mots s’imposent : « montagnard » et « comment ». Le titre retenu ne l’est pas par hasard, il fait écho aux Lettres persanes de Montesquieu (1721), qui raconte sous la forme d’une fiction épistolaire la découverte de Paris par deux Persans. L’ouvrage narre ainsi une série d’expériences, racontées sur un mode humoristique. C’est une sorte de conte philosophique dont l’objectif est de soulever les absurdités de la société française du début du XVIIIe siècle et d’ironiser sur la façon dont les Parisiens ont de comprendre et de percevoir l’altérité. Bien qu’ayant près de trois siècles, l’ouvrage évoque des situations transposables dans une période plus contemporaine, comme l’exprime la Lettre 30 de Montesquieu.

 

  • DELORME Damien, « Untaking space, philosophie nomade, les écotopies aux Etats-Unis », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 4 mai 2017.

http://cafe-geo.net/untaking-space-philosophie-nomade-les-ecotopies-aux-etats-unis/

Qu’est-ce que la philosophie nomade au travers de ce projet « Untaking space » ? Comment le fait pour un philosophe, de partir en voyage lui permet de penser l’espace ? Qu’est-ce que le voyage à vélo apprend au philosophe sur l’habitation de l’espace ?

 

  • DEPRAZ Samuel, HERITIER Stéphane, PEYVEL Emmanuelle, « Des espaces naturels protégés : pour quoi faire ? », Cafés géographiques, Rubrique Comptes Rendus, 25 février 2009.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/espaces-naturels-proteges.pdf

« A quoi servent les espaces naturels protégés ? » est une question souvent entendue par les chercheurs. Les réponses couramment apportées se basent sur deux types distincts d’argumentation: les écologistes accordent une valeur morale à ces espaces, véritable sanctuaire face à une nature dégradée fortement par l’homme, tandis qu’un autre type d’argumentation, plus utilitariste, s’interroge sur la réelle valeur fonctionnelle de ces espaces naturels dorénavant classés. Voguant entre ces deux visions, Samuel Depraz et Stéphane Héritier vont donc revisiter ce soir les différentes fonctions assignées aux espaces naturels protégés à travers six questions (im)pertinentes.

 

  • DESCOLA Philippe, ARNOULD Paul, GENTELLE Pierre, LEZY Emmanuel, MILHAUD Olivier, PERRIER-BRUSLE Laetitia, « Nature et culture en géographie », Cafés géographiques, Rubrique Comptes Rendus, 28 février 2006.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/nature-culture-geo.pdf

Autour de Philippe Descola, anthropologue au Collège de France sont réunis des invités pour un débat complexe : nature, culture et géographie. L’auteur du remarqué Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) était entouré de Paul Arnould, qui a co-dirigé La nature a-t-elle encore une place dans les milieux géographiques ?, de Pierre Gentelle qui s’était justement interrogé sur l’ouvrage de Descola dans Le monde comme il va : identité ou affinité prédatrice ?, d’Emmanuel Lézy, fin connaisseur de l’Amazonie, terrain d’étude principal de notre anthropologue, et de Laetitia Perrier Bruslé, elle aussi spécialiste de l’aire latino-américaine.

 

  • DONNER Nicolas, « Guerre des gaz et paix des ménages : les enjeux de la pollution atmosphérique dans les vallées alpines », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 5 décembre 2017.

http://cafe-geo.net/guerre-des-gaz-et-paix-des-menages-les-enjeux-de-la-pollution-atmospherique-dans-les-vallees-alpines/#more-10266

Nicolas Donner commence par dire quelques mots de sa thèse, qui portait sur le pétrole, et qui lui a permis de faire le lien avec l’air, et pas seulement pour en retrouver dans l’atmosphère. En effet, nous habitons de plus en plus exclusivement dans des environnements techniques : notre vie quotidienne entière est médiatisée par des outils techniques, des systèmes administratifs, des procédés scientifiques (pour traiter l’eau, pour faire rouler un bus, …). Il y a un « écran technique total », pour parler comme Jacques Ellul, qui s’intercale entre nous et l’environnement naturel.

 

  • DUFOUR Simon, « Faut-il protéger la nature ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 24 novembre 2011.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/CR-faut-il-proteger-la-nature.pdf

Les bords de cours d’eau, et les cours d’eau en général ont été aménagés depuis longtemps, des siècles pour certains d’entre eux. Tous ces aménagements ont modifié fleuves et rivières d’une façon qui est généralement considérée comme négative, c’est à dire dans le sens d’une dégradation des écosystèmes. Il y aurait donc aujourd’hui nécessité non seulement de protéger l’existant mais aussi de restaurer ce qui a été dégradé.

 

  • FORGET Marie, « Le développement durable : un concept éphémère ? », Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 21 avril 2018.

http://cafe-geo.net/le-developpement-durable-un-concept-ephemere/

Marie Forget, Maître de conférence à l’Université Savoie Mont Blanc, qui a réalisé de nombreux travaux de recherche sur des questions environnementales (sur le fleuve Paranà tout spécialement), de transition énergétique, et de construction et d’exploitation des ressources naturelles (eau et énergie principalement), était tout spécialement compétente pour une telle tentative de traiter de façon non militante, sans plaidoyer ni réquisitoire, une notion sur-utilisée.

 

  • FUMEY Gilles, « La nature a-t-elle encore une place dans les milieux géographiques ? (sous la direction de Paul Arnould et Eric Glon) », Cafés géographiques, Rubrique Les livres, 18 février 2006.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/nature-milieux-geographiques.pdf

« Plus que jamais la nature est dans le social ». Voici donc l’entrée en matière de ce foisonnant colloque de 2004. Les contributeurs rappellent que les écosystèmes évoluant hors des emprises humaines sont très rares, la part des étendues «sauvages» concernant des portions de nature transformées par l’homme étant de plus en plus grande. «Ces aires protégées correspondent parfois à des espaces tellement humanisés qu’ils sont totalement artificialisés», précisent d’emblée Paul Arnould et Eric Glon. Le cas évoqué par Marion Amalric sur la réinvention d’un paysage dans le cadre du projet de parc de La Deûle (non loin de Lille) n’est pas le seul dans l’ouvrage…

 

  • FUMEY Gilles, « Le paysage. Entre nature et cultures (Michel Périgord et Pierre Donadieu), Cafés géographiques, Rubrique Des livres, 24 octobre 2007.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/paysage-nature-cultures.pdf

Compte-rendu du livre de Michel Périgord et Pierre Donadieu, Le paysage. Entre nature et cultures, Armand Colin, collection 128, 2007, 128 p. Petite collection à l’usage des étudiants, 128propose une «brève histoire du paysage» de la Chine à l’Europe avant de le planter comme une représentation du monde chez les artistes. L’existence d’un lien avec la «science» est très contestée, mais les auteurs s’appuient sur la géographie dont les récits des explorations et des conquêtes, autrement dit, depuis Hérodote, leur paraissent être l’amorce d’une littérature consacrée au paysage. D’autant que Humboldt est crédité de lectures phytogéographiques qui peuvent, selon les auteurs, contribuer à établir une véritable science du paysage, que les sciences sociales avec Alain Corbin mais aussi nombre de sociologues et de juristes établissent dans le discours savant…

 

  • FUMEY Gilles, « Nature du monde. Dessins d’enfants (H. Pagezy, S. Carrière, C. Sabinot) », Cafés géographiques, Rubrique Des livres, 19 novembre 2010.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/nature-du-monde-dessin-enfants.pdf

Compte-rendu du livre d’Hélène Pagezy, Stéphanie Carrière, Catherine Sabinot, Nature du monde. Dessins d’enfants, CTHS, 2010.

C’est à une exposition au musée de l’Homme qu’on doit ce livre original et passionnant à découvrir: enfants et… chercheurs racontent comment certains peuples du monde vivent etpensent la Nature: peuples du Grand Nord, Russes et Sibériens, montagnards kighizes, Kurdes de Syrie, Gabonais, Birmans et Thaïlandais, Guyanais, Malgaches et Mahorais, Réunionnais et Jurassiens des plaines de l’Ain. Un kaléidoscope de photos et de dessins, de cartes et de textes dans un ouvrage de très belle facture…

 

  • FUMEY Gilles, « La ville insoutenable (Augustin Berque, Philippe Bonnin, Cynthia Ghorra-Gobin) », Cafés géographiques, Rubrique Des livres, 28 mai 2006

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/la-ville-insoutenable.pdf

Au sujet du livre : Augustin Berque, Philippe Bonnin et Cynthia Ghorra-Gobin, la ville insoutenable, Belin, 2006.

Petite pièce d’un vaste ensemble de recherches internationales sur l’habitat et l’incompatibilité entre notre mode de vie actuel et le maintien des équilibres de la biosphère, ce livre est issu d’un colloque à Cerisy, à l’initiative d’A. Berque qui a tenu un séminaire à l’EHESS sur ces questions. L’effacement progressif de la distinction millénaire entre ville et campagne, au niveau de l’habitat, pose surtout la question de «l’incompatibilité de notre mode de vie actuel avec le maintien des équilibres de la biosphère», impliquant des questions d’éthique (accroissement des inégalités) et d’esthétique (enlaidissement des paysages).

 

  • GERBEAU Francine, DOCEUL Marie-Christine, « Quel avenir pour les parcs naturels en France ? », Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 9 novembre 2000.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/avenir-parcs-naturels-france.pdf

Au café Bellecour, ce jeudi 9 novembre, beaucoup d’étudiants et de professeurs de Lyon II étaient venus pour un court exposé et une longue discussion avec Françoise GERBEAU, géographe, professeur à l’IEP Grenoble et membre du conseil scientifique du parc de la Vanoise et du parc de la Chartreuse.

 

  • GRESILLON Etienne, « Les jardins religieux catholiques : un objet géographiques riche de sens », Cafés géographiques, Rubrique Comptes Rendus, 14 décembre 2010.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/jardins-religieux-catholiques.pdf

Etienne Grésillon a soutenu, en 2009, une thèse intitulée «Une géographie de l’au-delà? Les jardins de religieux catholiques, des interfaces entre profane et sacré». Gilles Fumey lui demande de s’exprimer sur sa démarche, d’exposer les conclusions auxquelles il est parvenu et d’évoquer la réception d’une telle recherche dans le monde académique.

 

  • GRESILLON Etienne, « la nature en ville : un nouvel Eden ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 14 novembre 2013.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/CR_Cafe_geo_Gresillon_3oct2013.pdf

Nous allons chercher à comprendre ce qu’il y a derrière l’image de la nature en ville. Les espaces de nature sont des lieux de projection très puissants dans la construction des modèles de ville durable. Un parallèle peut être fait entre cette vision contemporaine de la nature et le jardin d’Eden. Dans la Bible, Adam donne le nom des animaux, comme aujourd’hui on nomme les plantes dans les jardins publics. Comme l’Eden est un espace de relation avec Dieu, on valorise beaucoup les espaces de nature, comme des lieux qui renforcent le lien social, par exemple, les jardins partagés.

 

  • LAFRAGETTE Yohan, « Pour une nouvelle géographie du vin : « le vin nature » », Cafés géographiques, Rubrique Vox Géographica, 22 mars 2016.

http://cafe-geo.net/pour-une-nouvelle-geographie-du-vin-le-vin-nature/

L’expression « vin nature » ou « vin naturel » interpelle le géographe. La géographie pouvant se définir comme l’étude des relations entre nature et sociétés, elle s’est depuis longtemps emparée du vin pour l’étudier. C’est en effet un produit des sociétés dont l’élément de base, le raisin, est « naturel » (biotique). Les guillemets autour de « nature » et « naturel » sont là pour rappeler que la nature est une construction sociale, qui n’existe que par l’idée que les sociétés s’en font. Le terme « vin nature » est donc intéressant ainsi que l’émergence de son marché. La visibilité du « vin nature » sur le marché est relativement nouvelle et redessine la France du vin, du producteur au consommateur. Pour s’en rendre compte, il faut d’abord définir ce qu’est le ou les « vins nature » et expliquer l’émergence de son marché actuellement.

 

  • LASLAZ Lionel, « Espaces protégés : une nature sous cloche ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 13 novembre 2012.

http://cafe-geo.net/espaces-proteges-une-nature-sous-cloche/

Ce Café Géo interroge la finalité des espaces protégés. Ont-ils encore, pour certains d’entre eux tout au moins, des missions exclusives et radicales de protection de l’environnement, excluant les activités humaines ? Les pratiques de déplacements forcés et de « déguerpissement » mises en œuvre dans certains Etats des Suds sont là pour rappeler cette réalité, trop souvent évincée sous le sceau reluisant de la protection de l’environnement. Ou ont-ils, pour partie, pris le chemin des logiques intégratives apparues dans les années 1980 ? L’émergence des procédures participatives, la reconnaissance des « communautés autochtones », les modalités d’une « gouvernance nouvelle » ont en effet aussi concerné les espaces protégés.

Cette présentation propose un état des lieux de la protection dans le monde, en insistant sur les différentes formes qu’elle revêt et les diverses catégories d’espaces protégés qu’elle sous-tend. Ensuite, la politique des espaces protégés est étudiée en France, à travers la multiplicité des outils et dans une perspective diachronique traduisant une ouverture croissante vers les sociétés modelant ces espaces de « nature » préservée. Néanmoins, les deux réserves intégrales existant en France rappellent une vision plus radicale à des fins de suivi scientifique : sont-elles éthiquement et socialement satisfaisantes ?

 

  • LUGLIA Rémi et MARION Rémi, « Le castor dans tous ses territoires ! Du Canada au ruisseau d’à côté », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 2 novembre 2017.

http://cafe-geo.net/le-castor-dans-tous-ses-territoires-du-canada-au-ruisseau-da-cote/

A l’occasion du Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, Rémi Luglia, historien, membre associé du Centre de Recherche d’histoire quantitative à l’Université de Caen-Normandie et Rémy Marion, photographe, naturaliste, spécialiste des régions polaires nous ont proposé un café exceptionnel à la Cabane au Darou, lieu parfaitement adapté pour l’occasion, samedi 30 septembre 2017 : « Le castor dans tous ses territoires ! Du Canada au ruisseau d’à côté ».

 

  • MARTY Pascal, « Pour une géographie de la conservation. Porter une attention à la biodiversité », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 9 juin 2016.

http://cafe-geo.net/pour-une-geographie-de-la-conservation-porter-une-attention-a-la-biodiversite/

Le titre de ce Café est directement inspiré de l’ouvrage Pour une géographie de la conservation récemment paru et dirigé par R. Mathevet et L. Godet. Dans le champ de recherche que constitue la biologie de la conservation, les sciences humaines et sociales ont souvent une place secondaire. Or le titre de cet ouvrage est une forme de revendication : la géographie est aussi une discipline qui produit des connaissances pertinentes pour la conservation.

 

  • PELT Jean-Marie, « Le maintien de la biodiversité est-il compatible avec le développement des activités humaines ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 8 janvier 2016.

http://cafe-geo.net/le-maintien-de-la-biodiversite-est-il-compatible-avec-le-developpement-des-activites-humaines/

Les Cafés Géographiques de Metz ont souhaité rendre hommage à Jean-Marie Pelt, biologiste et écologue, décédé le 23 décembre 2015, en mettant en ligne sur le site des Cafés Géo, son intervention lors de la séance inaugurale des Cafés Géographiques de Metz le 2 mars 2006. Fondateur, en 1971, à Metz, quand bien peu se souciaient du sujet, de l’Institut européen d’écologie qu’il a présidé, Jean-Marie Pelt, intransigeant dans ses convictions, a mené de façon pacifique et citoyenne le combat pour une prise en compte responsable de la nature et de ses richesses. Ses propos, lors de cette rencontre-débat, montraient la nécessité d’une prise de conscience à l’échelle mondiale pour préserver notre planète. La COP 21 qui s’est tenue à Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015, montre à quel point le combat de Jean-Marie Pelt était urgent.

 

  • POIRET Andréa, « Paysages islandais », Cafés géographiques, Rubrique Vox Géographica, 1er novembre 2015.

http://cafe-geo.net/paysages-islandais/#more-7932

« Jamais minéralogistes ne s’étaient rencontrés dans des circonstances aussi merveilleuses pour étudier la nature sur place. Ce que la sonde, machine inintelligente et brutale, ne pouvait rapporter à la surface du globe de sa texture interne, nous allions l’étudier de nos yeux et le toucher de nos mains. » (Jules Verne, Voyage au centre de la Terre)

 

  • POURTIER Roland, « Enjeux environnementaux et géopolitiques au lac Tchad, Cafés géographiques, Rubrique les Comptes Rendus, 13 août 2016.

http://cafe-geo.net/enjeux-environnementaux-et-geopolitiques-au-lac-tchad/

Sauver le lac Tchad est depuis longtemps une préoccupation majeure bien avant que les exactions de Boko Haram ne s’y déroulent car la menace sur le lac Tchad est d’abord climatique. Face au changement climatique certains ont craint la disparition de ce lac, situé au contact entre Sahara et Sahel [un mot qui veut dire la bordure, le rivage]. Le Sahel est fragile. L’agriculture, l’élevage sont aléatoires. Les sécheresses récurrentes (1970- 1990) ont entraîné une rétraction du lac Tchad.

 

  • REBOTIER Julien, « La prévention des désastres : quels défis ? », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 23 septembre 2018.

http://cafe-geo.net/la-prevention-des-desastres-quels-defis/

Sur la base de quelques questions et définitions conceptuelles initiales destinées à établir un cadre problématique commun avec la salle sur la question des risques dits naturels et de leur gestion, la présentation va s’organiser en trois temps.

Dans un premier temps, il s’agira de montrer que les risques naturels n’existent pas, mais sont bien le produit de rapports sociaux et de dynamiques de peuplement.

Dans un second temps, la « fabrique » des risques ainsi décrite sera présentée à la fois comme une marque et comme un levier de rapports sociaux et de rapports à l’espace différenciés.

Un dernier point permettra d’ouvrir la discussion sur les contributions possibles de la recherche en sciences sociales, et particulièrement en géographie critique, sur l’étude et la prévention des risques de désastre.

Pour les besoins de la démonstration, on mobilisera des territoires pour la plupart urbains, et aussi variés que ceux pris au Venezuela, en Equateur, en Haïti, ou au Chili, mais aussi en France ou au Portugal. En outre, l’échange avec le public autorisera sans doute de mobiliser nombre d’exemples locaux.

 

  • SAJALOLI Bertrand, « Nature et religion : une sacrée géographie ! », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 13 novembre 2007.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/cg-orleans-nature-religion.pdf

Ecologie et religions sont au centre de biens des débats contemporains comme en témoigne la revue de presse présentée à la salle. Cette actualité participe d’une rencontre entre, d’une part, le souci croissant que les différentes institutions religieuses manifestent pour la «sauvegarde de la création» et, d’autre part, l’ampleur de la diffusion des thèmes à connotations religieuses et spirituelles au sein des différents du mouvement écologiste. Il s’ensuit des débats très polémiques, mais très féconds, dans lesquels, pourtant, la nature est comme tenue à distance. L’objectif de cette sacrée géographie est donc d’appréhender de manière tangible et territorialisée les liens entre Nature et religions.

 

  • SERUSIAUX Emmanuel, « De l’écologie à l’équilibre », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 10 janvier 2014.

http://cafe-geo.net/de-lecologie-a-lequilibre/

La nouvelle écologie s’intéresse au statut de la conservation de la nature, au syndrome de l’équilibre et aux relations homme-monde animal. La conservation de la nature est devenue un métier, un choix dont il faut assumer les coûts.

Dans le modèle de l’équilibre écologique, la politique environnemental « répare » un environnement considéré comme déréglé par la croyance populaire. Dans l’écologie de la trajectoire, la planète est vue comme une réalité dynamique: arrêter l’évolution de la nature est impossible. L’homme doit donc construire un projet en espérant des résultats.

 

  • TAGLIONI François et SURMONT Emmanuelle, « Comment faire cohabiter hommes et requins à l’île de La Réunion », Cafés géographiques, Rubrique Les Comptes Rendus, 14 octobre 2017.

http://cafe-geo.net/comment-faire-cohabiter-hommes-et-requins-a-lile-de-la-reunion/

Depuis 2011, les attaques de requins sont plus fréquentes sur les côtes américaines et australiennes, mais c’est l’île de La Réunion, et particulièrement sa côte ouest, qui est relativement la plus concernée.

Pour essayer de comprendre ce phénomène, François Taglioni a constitué une base de données sur ces attaques afin d’analyser les variables environnementales, contextuelles et individuelles du jour des attaques. Certes le moustique reste l‘animal le plus dangereux pour l’homme, mais le taux de mortalité qui découle des attaques de requins (sur les 24 intervenues entre 2011 et 2017, 40% ont été mortelles) inquiète la population. Surtout que le nombre de personnes à risque est bien plus élevé face à l’aléa piqure de moustique que morsure de requin.

 

  • TOMMASI Greta, « Comme un art de campagne. L’art et les artistes : médiateurs de la nature à la campagne », Cafés géographiques, Rubrique Cafés Géo de Limoges, 25 janvier 2018.

https://cafe-geo.net/events/comme-un-art-de-campagne-lart-et-les-artistes-mediateurs-de-la-nature-a-la-campagne/ 

Comment cohabitent art, nature, campagne ? Comment les artistes questionnent-ils les territoires ruraux et impulsent-ils de nouvelles dynamiques positives ? Comment l’art et les artistes deviennent-ils des médiateurs dans les tensions qui agitent les territoires ruraux autour de la place de la nature ?

 

  • TRATNJEK Bénédicte, « Les parcs nationaux dans le monde. Protection, gestion et développement durable (S. Héritier et L. Laslaz) », Cafés géographiques, Rubrique Des Livres, 14 janvier 2011.

http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/parcs-nationaux-monde.pdf

Au sujet de l’ouvrage : Stéphane Héritier et Lionel Laslaz (dir.), 2008, Les parcs nationaux dans le monde. Protection, gestion et développement durable, Ellipses, collection Carrefours Les Dossiers, Paris.

Réunissant treize chercheurs qui utilisent à bon escient leurs connaissances empiriques, cet ouvrage développe trois points principaux qui ont trait aux parcs nationaux, et ne peuvent que questionner le géographe tout comme tout curieux: la protection (notion dont les deux directeurs de l’ouvrage montrent combien elle domine l’ensemble des notions utilisées -tant par les chercheurs que par les décideurs-, telles que la conservation, la préservation, la sanctuarisation de la nature), la gestion et le développement durable.

 

  • VERFAILLIE Maryse, « La Chine entre tradition et modernité : le Huangshan et ses beautés atmosphériques », Cafés géographiques, Rubrique Vox Geographica, 7 décembre 2014.

http://cafe-geo.net/la-chine-entre-tradition-et-modernite-le-huangshan-et-ses-beautes-atmospheriques/

La nature est l’élément central et vital de toute conception chinoise, elle inspire autant la création artistique que la réflexion, l’éducation, et surtout l’humilité face au berceau de notre existence. L’arrivée du bouddhisme à partir du 1er siècle de notre ère lui insuffle une dimension empreinte de spiritualité, l’élément naturel devient support de méditation. Mais sa plus noble expression apparaît réellement dans la peinture de paysage des fonctionnaires lettrés sous les dynasties des Song (960-1279) et des Yuan (1279-1368). Sa représentation, comme thème principal transcende les délicats rouleaux de soie et de papier, elle devient symbole de liberté. La calligraphie et la poésie accompagnent l’œuvre peinte. C’est l’avènement du « style shanshui » qui évoque montagne et eau. Ainsi, dans l’harmonie du souffle créateur, la peinture de paysage éveille les esprits des artistes autant que celui des hôtes des cimes…

 

  • VERFAILLIE Maryse, « Japon. L’art des jardins, contempler et méditer », Cafés géographiques, Rubrique Vox Géographica, 20 novembre 2017.

http://cafe-geo.net/japon-l-art-des-jardins-contempler-et-mediter/

Dans un archipel entre terre et ciel, entre montagne hostile et terre tremblante, entre tradition et modernité, la mer pour unique horizon, le Japon a fait , avec l’art du jardin, une synthèse sublime.

L’art des jardins, important et respecté, cherche à interpréter et à idéaliser la nature, en assemblant des codes esthétiques que tous les Japonais peuvent s’approprier dans la vie quotidienne car le jardin se trouve aussi bien dans les demeures privées, petites ou grandes, que dans les parcs des villes et surtout dans les sanctuaires shintoïstes ou les temples bouddhistes.

Méditer, contempler, ce sont les vertus que propose le jardin.

 

  • VERFAILLIE Maryse, « Anselm Kiefer », Cafés géographiques, Rubrique Des Expos, 26 janvier 2016.

http://cafe-geo.net/anselm-kiefer/

Il n’y a de sens que dans la nature nous dit Kiefer. Elle est l’essence du divin. Il reprend à son compte les peintres romantiques allemands comme Caspar David Friedrich. Mais il y ajoute le poids de l’histoire.

 

  • VIGNAUX Michèle, « La falaise : un objet imaginaire », Les Cafés géographiques, Rubrique Le dessin du géographe, 8 juin 2014.

http://cafe-geo.net/la-falaise-un-objet-d-imaginaire/

Pour le géographe ou le géomorphologue, la définition d’une falaise est précise : escarpement rocheux en pente forte, le long d’une côte, créé par l’érosion….  Pour le promeneur  et pour l’artiste, la falaise nourrit l’imagination et inspire des émotions et des sensations diverses. Elle peut apparaitre fragile ou hostile. Fragile au randonneur qui observe les éboulis qui s’accumulent sur la grève et l’encoche que la mer creuse à sa base. Hostile au marin lorsqu’elle se dresse pour barrer l’accès au rivage. Perché sur ses hauteurs, l’observateur a aussi un sentiment de puissance à observer sur une large étendue « la mer aux spasmes de méduse » (Saint-John Perse).

 

Dossier réalisé par Émilie et Joseph Viney (mars 2019)