Les Cafés Géopolitiques

Les Cafés géopolitiques se déroulent de 19h00 à 21h00 au Café de la Mairie, 51 Rue de Bretagne, Paris (sauf avis contraire, ouverts à tous sous réserve d’une consommation).

Contact : geopolitique@cafe-geo.net

• Retrouvez également les archives des comptes rendus des Cafés Géopolitiques

Programme des Cafés géopolitiques
2023-2024

 

Lundi 9 octobre : « Haïti, un Etat en faillite » (avec Jean-Marie Théodat, maître de conférences de géographie à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

Samedi 18 novembre, Institut de géographie (Nouvel Amphi), 191 rue Saint-Jacques, Paris (5e) : Conférence-débat sur « Le Haut-Karabakh : la question des frontières dans le Caucase » (avec Henry Jacolin, diplomate).

Lundi 15 janvier 2024 : Géopolitique du rail (avec Antoine Pecqueur).

 

 

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Géopolitique du rail

Antoine Pecqueur et Henry Jacolin au Café de la Mairie (cliché de Denis Wolff)

Antoine Pecqueur qui nous présente son ouvrage, Géopolitique du rail (1), ce lundi 15 février au Café de la Mairie fait partie de ces amoureux des trains dont la passion remonte à l’enfance.  Aujourd’hui journaliste, spécialiste des questions culturelles et économiques, il a écrit ce livre pendant la crise sanitaire alors qu’on ressentait la nécessité de repenser les mobilités. Les « beaux livres » sur les chemins de fer ne manquent pas, mais peu en ont étudié la géographie et la géopolitique. A. Pecqueur a donc voulu faire un travail documenté analysant les enjeux du ferroviaire à plusieurs échelles, tout en faisant part de son expérience personnelle, celle d’un homme pour qui le train est non seulement un moyen de déplacement mais aussi un moyen de rencontre. Nous allons donc faire avec lui un tour du monde de deux heures en chemin de fer, nous posant à chaque étape une question récurrente : y a-t-il actuellement une renaissance du train ?

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Haïti, un Etat en faillite

Jean-Marie Théodat au Café de la Mairie, le 9 octobre 2023
(photo de Michèle Sivignon)

Le Café de la Mairie (Paris 3e) recevait en cette soirée du 9 octobre le géographe Jean-Marie Théodat pour un café géo consacré à Haïti. La double appartenance, haïtienne et française, conditionne non seulement la vie personnelle mais aussi le travail de recherche de cet universitaire qui a enseigné aussi bien à Paris 1 Panthéon-Sorbonne qu’à Port-au -Prince. Aussi est-ce sa position personnelle qu’il nous donne lorsqu’il analyse la situation catastrophique de son pays natal. Cette situation est pourtant contradictoire car elle comporte deux faces. Un inventaire de mots-clés, de mots-clichés qui sautent à la mémoire à l’évocation du vocable Haïti.

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Géopolitique de la Turquie

Pierre Raffard au Café de la Mairie (Paris 3ème)

Ce mardi 10 janvier, Pierre Raffard est l’unique intervenant d’un café géopolitique se tenant dans la salle, bien remplie, du premier étage du Café de la Mairie (Paris 3ème). Pierre Raffard a soutenu sa thèse de géographie en 2014. Cette thèse porte sur la géographie de l’alimentation ou plus exactement sur une approche culturelle de la  cuisine turque en liaison avec l’agriculture du pays.

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Géopolitique des migrations internationales, par François Héran.

François Héran entouré de Gilles Fumey, Michel Sivignon, Henry Jacolin © B. Verfaillie

Lundi 5 décembre 2022, les Cafés géographiques ont eu le privilège d’accueillir François Héran, sociologue et démographe, professeur au Collège de France titulaire de la chaire « Migrations et sociétés ». La salle du premier étage du Café de la Mairie (Paris 3e) est entièrement remplie pour assister à ce café géo consacré à la géopolitique des migrations internationales. Un dossier de 9 tableaux a été distribué aux participants afin d’étayer le propos de l’intervenant déclarant d’entrée que le débat public en France sur l’immigration est sans rapport avec la réalité. François Héran entend le démontrer en se référant aux seules statistiques.

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Les Cafés géopolitiques

Les Cafés géopolitiques se déroulent de 19h00 à 21h00 au Café de la Mairie, 51 Rue de Bretagne, Paris

Contact : geopolitique@cafe-geo.net

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Programme 2022-2023

 

Lundi 3 octobre 2022 : Que serions-nous sans nos fleuves ? (avec Elisabeth Ayrault, ancienne présidente de la Compagnie Nationale du Rhône)

Lundi 5 décembre 2022 : “Géopolitique des migrations internationales” (avec François Héran, sociologue, démographe, est professeur au Collège de France)

 

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Russes et Ukrainiens, les frères inégaux, avec Denis Eckert

Russes et ukrainiens, les frères inégaux, du Moyen Age à nos jours

Depuis le 24 février 2022 la guerre en Ukraine a bouleversé l’échiquier géopolitique mondial. L’émotion suscitée par cet événement a été considérable, notamment dans les pays de l’Union européenne, entraînant dans le même temps un besoin de mieux comprendre les relations entre les deux protagonistes principaux (Russes et Ukrainiens).

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Que serions-nous sans nos fleuves ?

Henry Jacolin et Elisabeth Ayrault , Paris, Café de la Mairie, le 3 octobre 2022

Ce lundi 3 octobre, les Cafés géopolitiques recevaient Elisabeth Ayrault pour nous parler des fleuves. Avant d’assurer la présidence de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) pendant huit ans, notre intervenante a eu une vie professionnelle riche et très diverse. Architecte de formation, elle a travaillé dans les économies d’énergie et la transformation des déchets, ce qui lui a permis d’appréhender toute la variété des tâches liées à la gestion d’un fleuve. Aussi est-ce avec une belle énergie qu’elle nous a parlé du potentiel et des problèmes actuels, non seulement du Rhône mais aussi de quelques grands fleuves d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, ce qui a passionné l’auditoire. (Lire la suite…)

L’Ukraine : de la Nation à l’Etat

De gauche à droite : J.Faure, J.P Véziant, Ph.de Suremain, H.Jacolin.

Lundi 7 juin, alors que la guerre russe en Ukraine se poursuit depuis plus de trois mois, nous recevons devant une audience attentive, au café de la mairie (75003), dans le prolongement de la présentation de Jean Radvanyi et Cédric Gras (https://cafe-geo.net/une-guerre-russe-en-ukraine-quelques-cles-pour-comprendre), trois anciens ambassadeurs de France qui se sont succédé en Ukraine pendant une période cruciale : Philippe de Suremain (2001-05), Jean-Paul Véziant (2004-08), Jacques Faure (2008-2011). Henry Jacolin, organisateur des cafés de géopolitique, lui-même ancien ambassadeur, est le modérateur.

Nos invités ont successivement témoigné de l’état et de l’évolution de l’Ukraine pendant leur mandat, en évoquant leur expérience et quelques souvenirs. (Lire la suite…)

Une guerre russe en Ukraine. Quelques clés pour comprendre

Ce lundi soir, nous avons reçu au Café de la Mairie (Paris 3e) Jean Radvanyi et Cédric Gras à l’occasion d’un café géopolitique sur la guerre en Ukraine. Jean Radvanyi est géographe, spécialiste de la Russie et professeur émérite à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Cédric Gras, géographe de formation, est écrivain et voyageur, il a dirigé plusieurs Alliances françaises dans l’espace post-soviétique, notamment celle de Donetsk en Ukraine de 2010 à 2014. La salle était comble pour ce sujet d’une actualité brûlante.

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Covid-19, géopolitique d’une pandémie, par Béatrice Giblin

Lundi 17 février 2022, nous avons accueilli au Café de la Mairie (Paris 3e) Béatrice Giblin, géographe, professeure émérite des Universités, directrice de la revue Hérodote, pour un café géopolitique consacré à la géopolitique de la pandémie du Covid-19, sujet du dernier numéro de la revue Hérodote (2021/4, n°183).

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L’Eurasie, un ensemble continental de plus en plus signifiant ?

Michel Bruneau. L’Eurasie. Continent, empire, idéologie ou projet. CNRS Editions, 2018

Lundi 17 novembre, nous accueillions au Café de Flore le géographe Michel Bruneau pour un café géo consacré à l’Eurasie. Michel Bruneau, directeur de recherche émérite au CNRS, a publié en 2018 un ouvrage passionnant sur cet immense espace continental. C’était l’occasion idéale d’appréhender ce vaste continent qui s’étend de l’Europe à l’Extrême-Orient, surtout connu pour ses Routes de la soie et sa Route de épices, même si celles-ci n’ont jamais unifié cet espace. Aujourd’hui, les projets russe d’Union économique eurasiatique (UEE) et chinois des « nouvelles Routes de la soie », des projets à la fois économiques et politiques, modifient notre manière de considérer l’Eurasie. Celle-ci n’est-elle pas en train de devenir un espace de plus en plus signifiant ? (Lire la suite…)

Programme des Cafés Géopolitiques – Paris : 2021-2022

Café de la mairie (Paris 3è arrondissement), de 19 à 21h.

  • Le 8 novembre 2021, à 19h : « Géopolitique de la traite des êtres humains », avec Geneviève Colas.
  • le 7 février 2022 : « Approche géopolitique de la pandémie de COVID 19 ». avec Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote
  • [ANNULÉ] le 14 mars 2022 : « Que ferions-nous sans les fleuves » avec Elisabeth Ayrault
  • le 11 avril 2022 à 19h : « Géopolitique du conflit d’Ukraine ».
  • Le 7 juin 2022 à 19h : « L’Ukraine, de la Nation à l’Etat. Trois anciens ambassadeurs de France en Ukraine témoignent »
Où va l’Europe de l’Est ? Par Jacques Rupnik

Notes prises à la conférence des cafés géopolitiques du 9 mars 2020.

 

De gauche à droite, Henry Jacolin, Jacques Rupnik et Michel Sivignon, au Café de la Mairie (Paris 3ème), lundi 9 mars 2020 (Photo de Jean-Pierre Némirowsky).

 

Une conférence remarquable par la qualité de l’information et par l’aisance pédagogique de Jacques Rupnik. Une des meilleures des cafés géopolitiques.

Jacques Rupnik, historien et politologue, est né à Prague. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université Paris 1 en histoire des relations internationales et diplômé de russe à l’INALCO. Professeur à Sciences Po, il est directeur de recherches au CERI (Centre d’Etudes et de Recherches Internationales) Il a été conseiller du président de la République tchèque Vaclav Havel.

Ses derniers ouvrages parus :

Géopolitique de la démocratisation : l’Europe et ses voisinages. Presses de Sciences Po, 2014

L’Europe des Vingt Cinq. 25 cartes pour un jeu complexe (avec Chr. Lequesne), Autrement, 2004

Les Européens face à l’élargissement : perceptions, acteurs, enjeux.
Presses de Sciences-Po 2004

 

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Café géopolitique : Océanie, l’envers de la carte postale

Café de la Mairie – 3ème – Lundi 18 novembre 2019

Cliché de Jean-Pierre Némirowsky

 

Henry Jacolin, notre intervenant ce soir, est géographe de formation et aussi ancien ambassadeur à Fidji, Tonga, Tuvalu, Kiribati et Nauru. C’est donc une double vision (du géographe et du diplomate) qu’il nous propose du Pacifique Sud, qu’il a habité et exploré. Il a mis cinq documents à notre disposition.

 

►Un monde immense, lilliputien, dispersé.

Réalisée par le Ministère des Affaires étrangères – Division Géographique – Direction des archives. Les ressources cartographiques du Ministère des Affaires Étrangères https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/archives-diplomatiques/s-orienter-dans-les-fonds-et-collections/cartes/

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Quand Vladimir Poutine se fait géographe 

Café Géopolitique du mardi 13 février 2018, Café de la Mairie (51, rue de Bretagne, 75003 Paris).
Par Jean Radvanyi, professeur de Géographie de la Russie à l’INALCO, co-directeur du CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie).

Pourquoi faire un parallèle entre Vladimir Poutine et la géographie ? En 2009, le pouvoir organise une OPA sur la Société de Géographie russe, siégeant à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine, alors Premier Ministre, organise la reprise en main de cette vieille institution : il fait nommer un proche Sergueï Choïgou, alors ministre des situations d’urgence, au poste de Président de la Société russe de géographie. De son côté, le dirigeant russe prend la tête d’un Comité de parrainage composé des principaux oligarques russes. L’État russe redonne vie à cette vieille institution en conférant à la géographie une place enviable dans la mobilisation patriotique de l’opinion et en  impulsant de nouveaux projets de recherches et d’expéditions, façon de remettre le territoire au centre de la politique.

Les instruments de la puissance

Pour « sortir des idées préconçues et ignorances respectives », Jean Radvanyi revient sur les débuts du dirigeant russe, car cette volonté de grandeur n’est pas nouvelle. Dès 1999, Vladimir Poutine énonce ses idées dans un programme clair. Constatant qu’il a hérité d’une Russie affaiblie sur tous les plans, au bord de l’éclatement, le Président souhaite redonner tous les instruments de puissance à son pays, par une remobilisation des populations, et une réorganisation structurelle (économique principalement). Cette même année, Boris Eltsine quitte le pouvoir et laisse entre les mains de Vladimir Poutine un pays au bord de l’éclatement. L’actuel Président a transformé la gestion, l’organisation du territoire et les rapports entre la Russie et ses voisins en quelques années seulement. Pour ce faire, Vladimir Poutine n’a hésité devant aucun « levier », afin de remobiliser la société russe autour d’un nouveau consensus patriotique.

Le domaine sportif par exemple, fait partie des instruments mobilisés par Vladimir Poutine pour rassembler les populations russes autour de grands événements mondiaux. À l’échelle internationale, le Kremlin a mis en place des politiques visant à placer la Russie dans le sillage des grandes nations accueillant les évènements sportifs internationaux (Jeux Olympiques de Sotchi en 2014, coupe du monde de foot en 2018). L’Église orthodoxe russe a également un rôle prépondérant dans la politique interne et externe de Vladimir Poutine. Elle défend les volontés d’expansion territoriale du pouvoir central, en invoquant le rayonnement historique de la « Sainte-Russie ». Le dirigeant russe utilise aussi l’argument religieux dans son alliance avec la Syrie, où vit la plus importante communauté orthodoxe en Orient.

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Nucléaire et territoires : Je t’aime, moi non plus !

Compte rendu du Café géopolitique qui s’est tenu au Café de la Mairie, Paris 3e, le 23 mars 2016

C’est l’actualité qui nous a guidé vers le thème « Nucléaire et territoires » pour plusieurs raisons :

–  5ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima

– le vote, cet été 2015, d’une loi sur la transition énergétique

– quelques mois après, la tenue de la COP 21 à Paris

– des moments politiques récents : la volonté de la ministre de l’environnement de prolonger de 10 ans la durée de vie des centrales nucléaires; la plainte de la ville et du canton de Genève contre X pour les conséquences de la centrale du Bugey (Genève étant défendue par Corinne Lepage, ancienne ministre en France).

Autant le préciser tout de suite, il ne s’agit absolument pas de déterminer si nous sommes pour ou contre le nucléaire, chacun est venu avec sa position et sans doute repartira avec ! Nous allons plutôt tenter de déterminer les conséquences, les influences du choix de cette énergie pour les territoires, les habitants et les mécanismes de contestation que ces choix induisent. Au-delà d’une analyse internationale, souvent de rigueur dans les domaines énergétiques, nous allons tenter de revenir sur les dynamiques territoriales internes (en France). En effet, l’implantation d’une centrale dans une commune – en zone souvent rurale – a des conséquences financières importantes, et donc des conséquences nombreuses en termes de développement local, des retombées économiques et en termes d’emploi également. Mais cela n’est pas toujours suffisant face aux risques encourus, ce qui engendre des mécanismes de contestation nombreux. Mais les contestations sont-elles les mêmes à 10 km d’une centrale qu’à plus grande distance ? Comment fonctionnent ces mobilisations ? Et quel est le rôle des pouvoirs locaux face à l’implantation d’une centrale ? Quel poids les élus locaux conservent-ils ? Sont-ils pris en otage entre les retombées des centrales et les opposants ?

Pour cela nous accueillons, notre intervenant de la soirée – et nous excusons Olivier SCHNEID, journaliste spécialiste des questions de l’énergie à la Gazette des communes, absent en raison d’impératifs familiaux – Teva MEYER. Il est doctorant à l’Institut Français de Géopolitique et ATER à l’université de Mulhouse. Il s’intéresse depuis son master 1 aux conflits liés à l’utilisation de l’énergie nucléaire. Son travail de thèse porte sur une étude comparative des géopolitiques du nucléaire civil en Allemagne, France et Suède sous la direction de Philippe Subra (que nous avions d’ailleurs accueilli lors d’un précédent café géopolitique sur les ZAD).

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La Nouvelle-Zélande : identités croisées et mentalités

Compte rendu du Café géopolitique qui s’est tenu au Café de la Mairie, Paris 3e, le  26 novembre 2015

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La Nouvelle-Zélande, loin de l’Europe ?

Présentation de l’intervenant :

Adrian Macey est un diplomate néo-zélandais qui bénéficie depuis longtemps de liens étroits avec la France et la culture française. Il est parfaitement francophone, il est titulaire d’une maîtrise de lettres (Université de Tours) et d’une thèse de doctorat sur Diderot. Il a été auditeur à l’ENA (promotion Mendès France). à l’ENA. Il a été ambassadeur de Nouvelle-Zélande en Thaïlande puis, de 2002 à 2006, en France. Il a suivi plusieurs COP et il est actuellement observateur à la COP 21, en tant que chercheur à l’Université de Wellington.

Le café sera articulé en deux points :

  • Les fondements géopolitiques de la Nouvelle-Zélande (environnement, histoire, etc.)
  • Un point de vue sur les négociations climatiques autour de la COP 21.

La Nouvelle Zélande sur la carte

  • Sur nos cartes européennes, la Nouvelle-Zélande est ordinairement placée dans un coin, en bas et à droite.
  • Les cartes locales centrées sur la Nouvelle Zélande la montrent dans un immense environnement maritime.

Les idées qui dominent sont donc l’isolement et la domination de l’océan. Ces deux éléments jouent un rôle constant à travers l’histoire de la Nouvelle-Zélande.

La Nouvelle Zélande couvre 270.000 km2, soit la moitié de la France. Elle est peuplée de 4.589.000 habitants en 2015.

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Métropole du Grand Paris : que peuvent changer les élections régionales ?

Compte rendu du Café géopolitique qui s’est tenu au Café de la Mairie, Paris 3e, le 9 novembre 2015

Présentation des intervenants :
Simon RONAI
Consultant en aménagement urbain, Simon RONAI est agrégé de géographie et diplômé de Sciences Po. Il intervient dans plusieurs régions et est impliqué dans les réflexions sur la métropole du Grand Paris depuis 2001.

Nicole SERGENT
Membre du Conseil Économique, Social et Environnemental Régional d’Île-de-France (CESER) et rapporteur de l’avis de ce dernier sur la Métropole du Grand Paris en date du 22 octobre 2015.

« La Métropole du Grand Paris (MGP) entrera officiellement en vigueur à partir du 1er janvier prochain. Évoquée depuis des décennies, sa construction fût semée d’embûches. Mêlant dossiers techniques et projets politiques, la définition des contours et des compétences de la MGP a été l’objet de féroces rivalités entre les différentes parties prenantes du projet (élus locaux, partis politiques, personnalités politiques, associations d’élus). Hasard des modifications du calendrier électoral, les Franciliens devront se prononcer sur la composition de leur futur exécutif régional quelques semaines avant l’entrée en fonction de la MGP. Les enjeux concernant la mise en place du Grand Paris et la division des compétences entre la nouvelle Métropole et le conseil régional d’Île-de-France se révèlent éminemment géopolitiques. Au cours de ce débat, nous reviendrons sur les diverses stratégies des uns et des autres ayant influencé la création de la MGP avant de nous intéresser, actualité oblige, plus spécifiquement aux enjeux des prochaines régionales en Ile-de-France. »

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Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Roybon : quand l’aménagement sème la discorde en France !

Compte rendu du Café géopolitique qui s’est tenu au Café de la Mairie, Paris 3e, le 1er juin 2015

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Après avoir rappelé que l’analyse du territoire représente l’élément de base de la géopolitique, Delphine Papin précise que cette analyse peut aussi être effectuée à un niveau national voire infranational. On parle alors de géopolitique locale. Un des objectifs de cette « spécialité » développée par l’Institut Français de Géopolitique (IFG) est d’analyser les rivalités de pouvoir à l’échelle locale, et ainsi de se donner la possibilité de s’intéresser non plus seulement aux enjeux mondiaux mais aussi aux questions françaises et territoriales. Les sujets du découpage des régions, des élections, des politiques publiques, du logement, etc. sont autant de thèmes qui pourront être abordés dans le cadre des futurs cafés géopolitique locale.

Les organisateurs du café se présentent, puis introduisent les deux intervenants de la soirée : Philippe Subra et Marine Attané. Désormais, un Café géopolitique sur deux sera consacré aux problématiques de géopolitique locale.

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Archives – Cafés Géopolitiques

Retrouvez toutes les archives des comptes rendus des Cafés Géopolitiques, à consulter et télécharger au format PDF.

Le Sahara, pas si désert, Marcel Cassou, Emmanuel Grégoire, Jean-Yves Moisseron – lundi 21 novembre 2011
pdf_icon_16 sahara-pas-si-desert.pdf

Soudan, vers la partition ?, G. Prunier, et M. Lavergne • cr : Myriam Hamache, Francesca Fattori – lundi 6 décembre 2010
pdf_icon_16 soudan-partition.pdf

Les mondialisations font-elles un seul monde ?, Christian Grataloup et Sylvain Kahn • cr : Myriam Hamache – lundi 8 novembre 2010
pdf_icon_16 mondialisations-un-seul-monde.pdf

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Quel avenir pour les Balkans?

Compte-rendu du Café géopolitique du 1er février 2007
« Quel avenir pour les Balkans? »

Présenté par Sonia Jedidi
Avec Michel SIVIGNON, Professeur émérite de Géographie, Université Paris X
Amaël CATTARUZZA, Docteur en Géographie, Université Paris IV
Mirjana MOROKVASIC, Directrice de recherche au CNRS

Le Café Géopolitique qui se déroule ce soir a été préparé en collaboration avec la revue Questions internationales n°23 consacré au thème « Les Balkans et l’Europe ». En introduisant le Café, Sonia Jedidi nous rappelle l’actualité de cette problématique à l’heure où le statut du Kosovo est toujours en suspens.

Pour tenter de répondre à la question « Quel avenir pour les Balkans ? », nos trois intervenants brossent un tableau des enjeux géopolitiques des Balkans. Notre premier intervenant, Michel Sivignon, professeur émérite de géographie à l’Université Paris X, nous invite à observer les pays qui attendent en file d’attente aux portes de l’Union Européenne puis s’attache aux représentations des Européens sur cette région marquée par la guerre. Amaël Cattaruzza, docteur en géographie de l’Université Paris IV, souligne l’ambiguïté de la relation entre l’Union Européenne et les Balkans occidentaux ainsi que ses conséquences sur l’enthousiasme des populations locales. Finalement, Mirjana Morokvasic, directrice de recherches au CNRS, rappelle le sort tragique des réfugiés de l’ex-Yougoslavie et nous expose l’ampleur et  les conséquences de ces déplacements.

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Tragédies africaines

Le Lounge Bar, 04 Décembre 2003

Dans une salle bondée, aux nombreux préparatifs à l’agrégation présents, Delphine Papin présente, avec son charme et sa fraîcheur habituels, le thème de la soirée…
Ce café géopolitique de décembre 2003 est dédié à la sortie du n°111 de la revue Hérodote, intitulé Tragédies africaines. Le titre est d’actualité, au regard de la situation tendue de la Côte d’Ivoire et de l’extension de l’épidémie de Sida. Le nombre de victimes de la guerre en Afrique est faible par rapport au nombre de victimes de cette maladie. Il existe en Afrique une série d’événements dramatiques qui permettent de parler de tragédies africaines au pluriel. Ces tragédies se doublent de phénomènes de violences inouïes, avec des guerres sans frontières bien éloignées de celles des années 1960 lors des indépendances.

Roland Pourtier évoquera la situation très complexe de la région des Grands Lacs, tandis que Philippe Gervais-Lambony dressera un bilan de l’Afrique du Sud, 10 ans après la fin de l’apartheid.

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